Un début difficile [PV Ludwig]

[...]
* Où m'avait-on laissé ? Pourquoi ? Quelle date étions nous ? Que s'était-il passé ? Ou était ma famille ? Un seul mot raisonnait dans son esprit : Amnésie...*
Elyon avait tenté de se redresser. Sa tête s'était cogné contre la barre de métal qui l'entourait de toute part. Enfermée comme un animal, surveillée comme le serait des prisonnier de guerre. Elle se demandait encore ce qu'elle faisait là, sans pour autant parvenir à mettre de réponse ses toutes les questions qu'elle s'était posée.

*Depuis combien de temps suis-je enfermée ? * se demandait-elle alors que la grille s'ouvrait. Un bol tomba dans un bruit sourd sur le sol. *De la nourriture... Enfin ! * pensait-elle en se rapprochant de se qu'on avait laissé pour elle. L'aspect du plat lui leva le coeur lui ôtant quasi-immédiatement l'envie de manger quoi que ce soit. La douleur qui l'avait empêcher de trouver le sommeil avait fini de s'atténuer. Le coup qu'elle avait reçu à la tête était surement à l'origine de son amnésie.

La jeune humaine était bien loin de sentir la présence de l'esprit qui l'épiait depuis qu'elle s'était réveillée. CEtte esprit qui attendait le moment le plus propice pour se décider à l'héberger. Nyleon, l'esprit au sang mêlé qui avait vécu la destruction de l'Atlantide l'observait continuellement, sans pouvoir agir sur elle. Il en serait autrement lorsqu'elle entrerait dans son corps. Mais nous n'en étions pas encore là.
* Mon prénom ?... Oui, j'avais fini par m'en souvenir*
Cependant mais dès que ma mémoire souhaitait se rappeler autre chose ; le trou noir. L'arranchant brutalement de ses pensées, un gardien l'interpella en donnant un gros coup de pied contre les barreaux de la cage dans laqelle elle était enfermée. Il voulait son prénom et la brute semblait ne pas être très patient. Elyon au contraire n'était pas pressée de lui répondre. Son esprit rebelle et revendicatif surement.
Imprudence stupide et inutile qui ne fit que provoquer la colère du gardien. Il attrapa la chaine et tira dessus avec force. Celle ci était relié à son cou ce qui la fit de la position où elle était Elyon, elle se retrouva ventre contre terre. Répétant d'une voix dure et froide Elyon comprit bien vite dans quel gélère elle était. Esclave... C'était ce qu'elle avait entendu de sa bouche, à moins que son ouï lui joue des tour.
*Moi une esclave ! A çà jamais !!! * Elle répondit tout de même avant d'être tiré jusqu'à une autre pièce.

Faible, elle vascilla avant de ce tenir avec le peu de force qu'il lui restait à la chaine froide à laquelle elle était reliée. * Une autre cage... * pensait-elle en voyant l'endroit où on la laissait. La grille se refermait dans un grand bruit et Elyon regarda autour d'elle. La pièce où elle se trouvait était plus claire que l'autre, mais Elyon ne s'y sentait pas mieux.
Un homme au long cheveux bleu la regardait. Il était en bien des points différents de l'horrible brute qui l'avait tiré jusqu'ici.* Quelqu'un de sa famille que l'avait trouvé sans doute *
Son regard ne semblait ni amicale ni affectieux cependant. Elle attendit alors de savoir qui il était exactement et ce qu'il lui voulait. Elyon était surement naïve de penser qu'il pourrait lui rendre sa liberté. * Si je suis bien esclave alors cela signifie qu'il pourrait être... *

Qui êtes vous ?

L'homme qui était face à elle se présenta. Enfin aurait-elle dit si elle n'avait pas cette drôle de sensation d'être mieux au fond de cette cage que près de lui. Sa première impression disparue bien vite. Il n'était pas ici pour lui faire du mal c'était l'essentiel. Mais elle ne récupérerait pas non plus sa liberté grâce à lui.
Elyon avait d'abord songer à ce qu'il soit un bourreau charger de lui apprendre à répondre aux questions avant qu'on ait à les lui répéter. Il n'était ni moins bien que cela ni pire. Et s'annonçait comme étant son maitre. La notion d'esclave lui revint en mémoire, mais elle ne s'y attarda pas. *Je vais m'enfuir, il ne faut pas que je vive ainsi, hors de question * songeait-elle déterminée

Que voulez vous dire par... Satisfaire ?...

Elle aurait d'abord du lui demander de la sortir de la, mais cela viendrait ; il était inutile de faire preuve d'impatience.
Si c'était son maitre, s'il le devenait du moins, il la sortirai forcément de cette cage et de cet endroit lugubre.
Elle supposait que oui, mais préférait se rassurer. C'était un homme après tout et Elyon savait pouvoir avoir suffisamment de charme pour arriver à négocier son achat, s'il n'était pas décidé tout du moins. Et puis ce Ludwid Van Abgund était un bel homme. Elle se ferait vite à l'idée de devoir arriver jusqu'à une certaine extrémité pour obtenir sa liberté.
Sans qu'elle ne le sache, Nyleon influença positivement les pensées de l'ange déchu à son égard. Fusionnant avec la jeune humaine lui faisant quasi immédiatement prendre le nouveau statut de sorceleuse. La place que laissait sa perte de la mémoire lui permit de charger le corps d'Elyon de toute son énergie. Ses pensées seraient désormais mêlée aux siennes, et son pouvoir serait désormais sien.
Un frisson parcourut la jeune femme mais elle n'y prêta pas grande attention.

Ludwig Van Abgund... Faites moi sortir de là... Je vous en prie.

L'homme devait surement se douter de quelque chose, Elyon l'avait tout de suite vu à son regard. Mais il ne dit rien qui aurait pu lui faire perdre confiance. Il allait la sortir de là, elle en avait la certitude. Peut-être que c'est parole se voulait juste rassurante. Peut-être aussi qu'elle resterait dans cette cage et qu'il l'emmènerait dans une chambre de temps en temps. Mais non, rien de tout cela... Le gardien lui ouvrait d'ailleurs la porte mettalique avant de -- plus doucement cette fois -- la tirer à l'extérieur de la cage.
Ce cher Ludwig lui avait également fait comprendre que le fait qu'il la fasse sortir de cet endroit impliquait un tas d'autres choses et qu'il ne la laisserait pas partir. * Cà ! C'est ce qu'il croyait ! * songeait-elle en hochant tout de même la tête. A quoi bon s'attirer des ennuies alors qu'elle venait tout juste de quitter sa prison et qu'on ne lui avait même pas retirer ses liens.

Un échange se fit entre le gardien et ce qui de toute évidence était mon futur maitre. A moins qu'il ne le sois déjà. Et l'instant d'après il levait la main vers elle avant de lui toucher la joue. Elyon retint un gémissement et les paroles qu'elle entendait faisaient comme un lointain murmure. Une vague de désir l'envahi et la jeune sorceleuse eu l'impression que tout ce qui était autour d'elle avait disparu ; ses chaines, cet imbécile de gardien et tout le reste. Une partie d'elle resta cependant imperturbable. * Que m'arrive t-il ? * La chaleur envahissait tout son être. Elle le voulait ! lui ! Non c'était impossible.
Cette sensation s'atténuait peu à peu, Elyon constatait enfin ce qui s'était réellement passé. C'était son maitre qui était à l'origine de tout çà. Lorsqu'il l'avait touché avec cette espèce de aura magique.
*Qu'est ce que je venais de dire !!* songeait-elle, çà n'existait pas !

Voila qu'il s'adressait de nouveau à elle. Lui demandant si elle serait capable de lui mener la vie dure. Comment pouvait-elle lui répondre ? Que lui ferait-il si elle répondait positivement. Avalant péniblement sa salive, elle relevait la tête :

Pourquoi m'avez vous fait çà ? Je veux pouvoir avoir ma liberté d'action de pensée. Je ne suis pas votre pantin !

Sans doute las d'entendre la jeune femme revendiqué ses droits une fois de plus, le gardien la laissa entre les mains de son maitre en décrétant que sans vouloir le vexer c'était surement le pire achat qu'il avait fait. Elyon songea d'abord au fait qu'il était peut-être temps de jouer la carte de la prudence. Et si cet homme demandait à être remboursé !!! Qu'adviendrait-il d'elle ? Elle retournerait sans aucun doute dans cette horrible cage étroite et humide, dans cette horrible pièce froide et mal odorante.
Faire preuve d'insolence devant ce Ludwig n'était pas très malin, mais il le prit plutôt bien. Celui ci lui rappela d'ailleurs que son avenir aurait été bien pire s'il n'était pas venu la sortir de ce cachot. La réalité lui fit face... * Oui... Je me souviens de cette guerre... Je me souviens de ses êtres venus du ciel et ceux qui les opposaient... Plus communément appelé démon* Un long frisson la parcourut, parmi tous les souvenirs de son enfance, celui ci était sans doute des plus marquant pour qu'elle arrive à s'en souvenir.

Elyon avalait péniblement sa salive, cet homme qu'elle se refusait à appelé "maitre" n'avait pas tord. Et il était inutile de lui rappeler les différentes et tragiques fin qui s'offrait à elle si elle décidait de s'enfuir, ou si elle s'arrangeait pour faire cet achat échouer. A quoi bon... Même si la situation présenté comme telle ne lui convenait pas, même si son titre d'esclave ne lui convenait pas... Elle était en vie. *Alors pourquoi pas se faire une raison *

Il serait déraisonnable de le contredire alors qu'elle pensait comme lui, mais Elyon était dans l'incapacité de lui donner raison. Aussi sans rien lui répondre elle baissa les yeux et se laissa conduire.
Une question lui tortura pourtant l'esprit : * Qu'est ce qu'un des fondateurs avait-il donc bien pu me trouver ? Qu'avais-je de plus que les autres pour qu'il se soit en personne déplacé pour m'acheter. Fragile, faible, blessée, sale, insolente et rebelle, je n'ai vraiment rien à envier et ferais sans aucun doute une très mauvaise majordome ; comme il avait bien voulu me nommé. *

Elyon... Je m'appelle Elyon dit -elle en oubliant pour une fois de se faire trop insolente.

Levant enfin les yeux vers lui elle se permit de le contempler un long moment. Il était bel homme, bien habillé et son allure incitait au respect. C'était sans aucun doute l'un des douze fondateurs de cette cité dont elle avait toujours entendu parler enfant.

Et... Quelles sont elles ?... Quels sont vos attentes ?

Le comportement qu’elle avait adopté semblait l’avoir apaisé. Qu’y avait-il de plus sage que de l’être tout simplement. Se faire toute petite, ne serait-ce que l’espace d’un instant. Un bref instant… Certes car le voila qui répondait à sa question. Question dont elle redoutait d’entendre la réponse tout en attendant avec impatience celle-ci. Cette réponse serait déterminante et Elyon se préparait à toutes les éventualités.
La première chose qui l’interpella fut d’abord le fait qu’il lui donne sans préambule le droit d’aller et venir dans son manoir, qu’il lui permettre par la même de lire ses livres et de vaquer à ses occupations. *Non je n’ai pas rêvé…* songeait-elle vivement étonnée, Elle qui s’imaginait être continuellement enfermé dans une chambre en attendant que celui-ci veule bien l’en sortir afin de satisfaire ses désirs… La vie ne serait pas aussi dure qu’elle l’aurait pensé en fin de compte.
La seconde l’étonna un peu moins, bien que la jeune sorceleuse qui s’ignorait toujours en tant que telle, était tout de même surprise. *Mon tempérament de feu ?!* répétait-elle mentalement. *Etait-il tombé sur la tête ! Croyait-il vraiment que je dépenserais mon énergie, pour lui !!* Elyon n’arrivait pas vraiment à se remettre de cette nouvelle, s’il voyait en elle comme une sorte de garde dur corps il faisait fausse route. Elle se savait rebelle, revendicatrice et insolente, mais combative courageuse, agile et rapide ! Non !!!

Certes la jeune Elyon qui vivait dans cette grande ville quasiment détruite, qui avait appris à se battre et se défendre, qui connaissait l’art du combat et maniait magnifiquement bien les armes blanches et les armes à feu. Cette jeune femme qui avait survécu de justesse à l’éboulement de l’immeuble ou elle se trouvait et amener ensuite vers le littoral ou elle avait été capturé comme esclave…
Tout ce qu’elle avait vécu, tout ce qu’elle avait été… Tout cela elle l’avait oublié, aussi lui Elyon fit-elle abstraction de ce sujet fâcheux d’être la concubine d’un homme dont elle ignorait tout, et préféra s’attarder sur son fameux « tempérament de feu ».

Je… Hum… Je crois que vous faites erreur sur la personne. Je ne crois pas être en mesure de protéger qui que ce soit. Non mais vous m’avez vu ! J’arrive à peine à tenir debout, je suis blessée et je ne sais pas me battre. Alors si vous attendez de moi que je vous protège sans avoir la certitude de pouvoir vous en charger vous-même, autant dire dès maintenant adieu à la vie.

Une manière détournée de dire qu’ils étaient morts tous les deux. Elyon le regardait ne s’attendant pas vraiment à être réprimandé. Qu’avait-elle dit cette fois, si ce n’était le fait qu’il avait choisi une esclave qui ne lui servirait à rien. Une femme rebelle et insolente qui se plaignait à la base même d’avoir été tiré de sa prison plutôt que de s’en réconforter. Et qui avait perdu la mémoire de surcroit !
Qu’est ce que Ludwig pouvait bien voir en elle ?...

Elyon le suivait silencieusement tout en regardant attentivement tout autour d'elle. Derrière eux, le sombre bâtiment et la mer s'éloignait à vue d'oeil. Elle s'enfonçait dans la ville, son maitre à ses côtés, songeant au fait que le littoral s'éloignait d'elle. Loin de s'imaginer l'état du reste du monde, loin de s'imaginer qu'elle était sur une île et que les survivants de cette guerre vivait ici... La jeune sorceleuse n'avait pas froid cependant un frisson lui parcouru tout le corps et elle vérifia immédiatement si Ludwig ne l'avait pas vu grelotter. Il ne faudrait pas qu'il la pense effrayer. *Je ne le suis pas !* songeait-elle en baissant le regard.

Tout était nouveau pour elle, tout ce qui l'entourait, cependant, cet environnement lui était comme... Familier... Elyon sentait un regard posé sur elle, il lui était pourtant inutile de lever les yeux vers celui qui l'avait acheté pour le voir la dévisager. Ignorer ce regard lui était pourtant impossible et alors qu'elle levait les yeux vers lui, l'ange déchu reprit alors la parole. Répondant à ses interrogations, Elyon se rendit bien vite compte qu'elle devrait sans doute bientôt devoir se donner à lui. Il ne l'avait pas acheté uniquement pour pouvoir la contempler.
Si Elyon était sienne aux yeux de la loi de ce pays, ce n'était pas encore le cas physiquement et elle n'était pas pressée d'y arriver. *Ne pas se débattre...* répétait-elle mentalement. Cela devait être dans ses cordes, elle n'avait de toute manière pas la force de riposter, pas la force de se défendre. Plus tard... Lorsqu'il l'aurait nourri, mais pour l'instant, Elyon était juste faible et - à son plus grand regret - incapable de s'opposer à lui par la force.
Tout ce qu'elle espérait, - sans trop y croire - c'est que son maitre ne profiterais pas de sa faiblesse pour obtenir d'elle ce qu'elle refuserait avec véhémence en d'autre circonstance.

Ne pas me débattre ?! Et en échange de quoi ?

Son esprit revendicateur sans doute. Même si elle se savait incapable physiquement de lui résister, peut-être que cette réponse aurait pour cause de le dissuader de toute tentation de séduction.
A peine avait-elle prononcé ses mots qu'il avait déjà déployé ses grandes ailes noires. D'abord surprise, Elyon contempla ensuite presque admirative ce qu'elle voyait face à elle. Un ange déchu, il lui semblait en avoir déjà rêvé... A moins que ces images ne fasse partie de son passé.
Regardant autour d'elle, aucun de tous ceux qui étaient présent ne semblait aussi étonné qu'elle. Où avait-elle donc atterri !

L'avait-elle énervé au point qu'il se métamorphose en ange de la mort venu lui arraché le peu d'énergie vitale qui lui restait ? Non... rien de tout cela, Ludwig s'approchait d'elle à présent, la serrant contre lui. Elyon avait pourtant commandé à ses muscles de reculer de quelques pas pour éviter cette étreinte mais ceux ci refusèrent de lui obéir. Sans doute, la magie qu'il avait utilisée sur elle tout à l'heure ne s'était-elle pas totalement dissipée ?
Et, à peine avait-elle eu le temps de penser à autre chose que déjà il s'envolait. Oui ! Elyon n'avait plus un pied posé au sol et celui ci s'éloignait à vu d'oeil... En réalité, elle n'en savait rien, son coeur n'avait fait qu'un bond, le vent faisait voler ses cheveux rosés et ses mains serrait de toutes ses forces les pans du manteau de son maitre. *En effet se débattre dans ce cas me serrait fatal *songeait-elle en osant ouvrir les yeux.

Autour d'elle des nuages, brumeux par moment, plus épais à d'autre, et plus loin le soleil, qu'elle pouvait mieux sentir sur sa peau au dessus de cette couche nuageuse. *Est ce que j'étais morte ?* pensait-elle avant que le visage de Ludwig ne la sorte de ses pensées. Approchant ses lèvres des siennes, l'éviter fut la première chose qui lui passa par la tête avant de se souvenir qu'elle était bien loin du sol...
Qu'aurait pu demander de plus une adolescente qu'un baiser de celui qu'elle aimait dans les nuages six pieds au dessus du sol ?... Rien ! Sauf qu'Elyon n'était pas une adolescente, et que même si ce baiser était le premier dont elle se souvenait, l'homme qui l'avait acheté, mi ange mi ange de surcroit n'était pas l'être qu'elle aimait. Si elle avait aimé un jour !
Bien qu'elle soit insolente, revendicatrice et qu'elle déteste par dessus tout, sa toute nouvelle condition d'esclave, Elyon devait bien avouer avoir apprécié ce moment. Les paupières de la jeune sorceleuse s'ouvrait lentement lorsque leur lèvre se quittèrent. Plongeant so regard dans le sien, elle espéra de toute ses forces ne pas y trouver ce sentiment de victoire face à celle qui aurait dû se montrer plus rebelle. En voulait-elle encore ?... Une partie d'elle refusait de répondre "oui", l'autre en revanche n'était pas aussi raisonnable...

Aussi bien que vous m'avez acheté, sachez que ce baiser aussi avait un prix ! répliquait-elle sans détourner le regard

*Etait-ce réellement une bonne idée de jouer les insolentes ici Elyon !! Pas vraiment * s'interrogeait-elle elle même. Puis désireuse de parler d'autre chose que de ce baiser qu'elle considérait comme volé, elle enchainait alors :

Vous aller me dire qu'en plus de la magie volante de tout à l'heure et de vos ailes, vous avez aussi une maison volante ?