une lettre reçue... [PV Riot]

Kurt avait reçu la veille en rentrant chez lui, une lettre de sa famille. Il n'avait pas osé l'ouvrir jusque là. Il n'était plus le même depuis qu'il avait quitté la ferme. Qui pourrait dire que le chancelier était un ancien fermier qui s'amusait à faire du rodéo? Mais tout cela était désormais révolu, il était devenu chancelier grâce, surtout aux leçons de communication que lui avait donné son oncle. Il poussa un soupire et regarda l'enveloppe où sa mère avait dessiné une petite fée. Si elle savait ce qu'il était devenu... Un vampire, voilà ce qu'il était. Certes, toujours aussi timide, mais il savait parler devant un publique. Parfois même, il jouait du violon. Il savait jouer de plein d'instruments, mais il préférait le violon. Et puis, même s'il était un des plus puissant dans cette ville, il avait su rester simple. Il n'avait ni château, ni manoir, une simple maison lui convenait. De toutes façons, jamais il n'aurait d'enfants. C'était difficile pour lui qui n'aimait que les hommes... Il soupira et enfourna l'enveloppe dans sa poche arrière et décida d'aller faire un tour dans la prison. Il devait penser à autre chose, faire en sorte de voir une autre envie, pas celle d'ouvrir la lettre, ni de la déchirer. Les seules choses qui pourraient l'aider étaient soit l'envie de sang, soit le sexe. Et dans cette prison il y avait tout ce dont il avait besoin. Des hommes à foison, enfin, ceux que Ludwig ne tuait pas. Il y avait aussi des femmes, mais à elles, il ne faisait que sucer leur sang, les convainquant qu'elles adoraient ça. D'ailleurs, l'une d'elle voulait qu'il suce son sang. Il s'approcha d'elle, ouvrant sa cellule pour boire son sang, la laissant en vie. Il l'enferma de nouveau après l'avoir allongée sur sa couchette. Il se lécha les babines. ça faisait du bien de boire un peu. Il termina son tour dans la prison, et décida d'ouvrir sa lettre quand il arriva dans son bureau. Il se mit assit dans son fauteuil et décacheta l'enveloppe. Il soupira et en sortit deux feuilles. L'une était un dessin fait par sa mère des jumeaux, l'autre était une feuille écrite. Il laissa un moment la lettre pour observer le dessin qui représentait son petit frère et sa petite sœur. Ils avaient bien grandit, ils étaient devenus très beaux. Et ils étaient toujours aussi proches l'un de l'autre. Ils avaient la chance de s'avoir. Il décida qu'il ferait encadrer ce dessin, son frère et sa sœur seraient pour toujours auprès de lui. Il prit alors la lettre et la lut.

Citation :

Mon cher Kurt.

C'est maman. Nous n'avons aucune nouvelle de toi depuis que tu nous as donné ton adresse. Quand viendras tu nous rendre de visite? Rapidement j'espère, ton cousin va se marier. Ton père s'est fait mal avec le cheval, et les jumeaux doivent plus l'aider à la ferme. Tu nous manques à tous... Les jumeaux veulent venir te rendre visite à leurs prochaines vacances et

Kurt lâcha la lettre, tremblant. Les jumeaux ne devaient surtout pas venir ici, c'était trop dangereux pour des humains ici. Il chercha le téléphone des mains, quand il entendit des bruits de pas dans les couloirs, qui s'approchaient de son bureau.

Ce jour là, je reçu une lettre d’un amis de mon père défunt. Dans cette lettre il m’ordonna d’aller vérifier si un de ses anciens hommes est emprisonné au bastion Kojou. Dans cette lettre, le manque de respect envers moi tapa à l’œil. Il fut sans doute habitué à me voir être traité de tous les noms par mon père durant mon enfance. D’ailleurs cet homme là voulait devenir mon père adoptif, heureusement qu’il n’a pas réussi, de toute façon je m’y serais bien sur opposé…

Bref, comme je n’avais rien de prévu et pour lui faire plaisir afin qu’il ne se rende pas lui-même sur place, je me rendis au bastion. Devant celui-ci, deux gardes m’arrêtèrent me demandant qui et pourquoi suis-je ici, en disant simplement que je fis partie des 12 familles, ils me laissèrent entrer sans attendre la réponse du pourquoi.

A mon entré au bastion, tout les regards se tournèrent vers moi. Tout les prisonniers ici présent m lancèrent des regards meurtriers, mais sans me soucier de ces hommes, je continuai mon chemin accompagné de deux gardes qui me suivait sans doute pour me protéger en cas d’attaque. Je me retournai vers eux et commença par leur demander ou pourrais-je trouver « Dante », l’homme que je suis venu chercher ici. Je ne connaissais pas son vrai nom, ce surnom était la seul piste de l’ami de père. « Non, je ne sais pas », tel furent al réponse des gardes. Mécontent, je leur dit qu’il pouvait disposer, sur ce ils partirent. Il n’y avait qu’une seule chose à faire, aller voir le chancelier directement. Je ne l’appréciai pas vraiment, c’et lui qui dirige cette esclavagiste… c’est ce que je crois.

En m’approchant de son bureau plutôt bien situé, on huait mon nom, l’insultait… certain son la a cause de mon père. Il menaçait ma famille, peut m’importe, de toutes façon je n’ai plus de famille et si il s’attaquait à mon château je les renverrais directement ici ou alors je les tuerai sur place. Bref, je m’approchais de la porte du bureau du chancelier. Une fois à porté de main, je toquai à la porte trois fois et entra dans son bureau.

- Bonjour. Ou puis-je trouver le chancelier s’il vous plait ?

Un silence s’installa… était-ce lui le chancelier ? Un homme si jeune ? Si oui, je l’imaginais beaucoup plus vieux… enfin bon, la vie nous réserve des surprises.

- Je... euh je cherche un homme pouvez vous me renseignez? Il est surnomé "Dante" et fut un ancien soldat de la famille Amagera.

Kurt entendait des insultes venant des prisonniers. Il avait l'habitude, généralement, c'était à l'encontre des gardiens ou de lui. Parfois même des membres des douze familles. Et c'était justement le cas à ce moment précis. Il vit entrer un beau jeune homme, c'était un membre des 12 familles. Ce beau jeune homme cherchait après le chancelier. Il se leva et fit une petite révérence avec un grand sourire.

-Je suis le Chancelier, vous devez être Riot Amagera. Je suis enchanté de vous rencontrer enfin... J'ai tant entendu parlé de vous... J'aime beaucoup ce que vous faites... Être dissident alors que vous faites partie des douze familles...

Kurt était vraiment ébahi par lui. Depuis le temps qu'il voulait le rencontrer. Il lui sourit et écouta ce qu'il venait faire là. Il rangea discrètement la lettre de sa mère, oubliant le dessin sur le bureau.

-Dante... ça me dit quelque chose, en effet, mais je... Je vais chercher dans mes dossiers...

Il se leva et alla à une étagère où il farfouilla un moment et sortit un dossier. Il fronça les sourcils et donna le dossier au bel homme. Il n'allait quand même pas le faire sortir d'ici, vu les accusations qui pesaient sur lui. Il se remit assit et posa sa tête dans ses mains.

-Si vous voulez, je peux vous emmener à sa cellule, mais il serait préférable qu'il reste ici parmi nous... Cet homme est très dangereux, surtout pour les dissidents comme nous, ou les esclaves...

Alors je ne m'étais pas trompé : Cet homme est le chancelier! Si jeune et pourtant un si haut rang, c'est lui qui dirige les quatre gardes! Il doit soit être fort, soit intelligent... ou peut être les deux.
Bref, le nom de Dante lui sonna à l'oreille, n'étant pas vraiment sur de le connaître, il jet un coup d'œil dans un tiroir d'ou il sortit un dossier. Je pouvais lire sur son visage une légère crainte ou colère. Puis il m'accorda le droit de le voir, mais imaginait-il que j'allais libérer cet homme là? Surement pas.

Volontiers. N'ayez pas à croire que je libérerais une pourriture comme celle-ci, si je puis le dire, c'est un ancien ami qui demande sa présence dans votre bastion, chancelier. Et c'est moi qui suis chargé de vérifier cela.

Il ouvrir la porte, nous nous dirigeâmes vers un couloir plutôt sombre ou les prisonniers n'était pas enfermés derrières des barreaux, mais des portes faites en métal selon moi, du solide en tout cas. Durant la marche, tout en se faisant huer, je posai quelques questions au chancelier :

Hum, depuis quand êtes vous chancelier si ce n'est pas indiscret?

C’était la seul question qui me venait à l'esprit... enfin bref, en arrivant devant la cellule de Dante, deux gardes l'ouvrirent. Et dans cette pièce aussi sombre que ma cave, je pouvais distinguer la silhouette d’un homme usé par la vie. Les gardes me prévenaient de me méfier de lui, a ses paroles, le prisonniers ricana et lâcha ces quelques paroles : « Hu hu hu, allons je ne vais pas vous manger… ». Je m’approchais de lui malgré les avertissements, il se tenait assis dans un coin, je ne voulais pas m’approcher plus, mais lui l’a fait.

Riot ? C’est toi, Riot ? Comme tu a grandi mon enfant ! Viens dans mes bras !

Alors il m’a reconnu malgré ces dix années qu’on ne s’est pas vu… Oui je me souviens de lui maintenant, c’est lui qui m’avait appris à maitriser la foudre et il est devenu fou. On m’a dit que quelqu’un l’avait arrêté, mais je ne sais pas qui. On le surnomma Dante par le futur, j’ignore pourquoi.

Dante, Wabisuke te cherche, j’ai reçu une lettre aujourd’hui.

Il stoppa sa joie. Son grand sourire disparu et laissa place à une émotion de vengeance.

Ahhh ! Cela fait longtemps, c’est sans doute un coup pour attaquer un de ces fils de chien ! Ha ha ha ! Il me libère quand ?!

Bientôt, il ne m'a pas dit quand précisement.

Super ! Je suis fier de toi Riot ! Va ! Envoie lui la réponse que je suis impatient !

Sur ces paroles je le quittais, au fond de moi je voulais tuer cette homme qui a fait souffrir ma famille, mais je préfère le faire croupir au fond de cette prison pour le restant de ses jours. La réponse de ma lettre sera claire : « Désolé, je n’ai pas retrouvé Dante, il doit être mort ou il s’est exilé. »
Enfin, je me tournai vers le chancelier qui a semblé suivre la discussion.

Pas de panique, je vous l’ai dit, je ne le libérerai pas. Je lui donne juste un espoir qui sera brisé à sa mort.

Kurt se leva donc et toucha du bout des doigts le dessin qui représentait son frère et sa soeur. Il eut un léger sourire et emmena le descendant des 12 fondateurs dans les couloirs de la prison qu'il connaissait par coeur. Le beau jeune homme lui posa une question assez intéressante. Il était vrai qu'il n'avait jamais rencontré tous les membres des 12 familles, mais ça se faisait petit à petit. Il était très patient. Il lui fit un sourire et lui répondit.

-Je suis chancelier depuis une petite année. J'ai beau être assez timide, je sais parler et je suis très, enfin, trop devrais-je dire, contre l'injustice. Je n'aime, pas toujours ce que font les gardiens. Il serait bon qu'ils apprennent à apprécier les vies... Ah, nous y voilà..

Il sortit son trousseau de clés et fit signe aux gardiens de bien surveiller, et d'intervenir si besoin était. Il regarda l'homme entrer dans la prison et il écouta la conversation. Il retroussa le nez. Ne lui avait-il pas promis de ne pas le libérer quelques minutes plus tôt? En tout cas, il y aura plus de gardes près de la cellule de Dante désormais. Quand il ressortit, Riot Amagera lui annonça qu'il ne comptait vraiment pas le faire sortir. Il soupira, soulagé.

-Vous n'êtes pas très tendre avec lui, mais ne m'en voulez pas si j'augmente la sécurité autour de lui... Je n'aime vraiment pas l'idée qu'on puisse traiter d'autres créatures vivantes si mal... Devenir chancelier est le moyen que j'ai trouvé pour essayer de faire changer tout ça...

Il lui fit un sourire et lui fit signe de retourner au bureau où ils seraient mieux pour discuter.

Kurt entra dans son bureau où il fit signe à Riot de s'assoir, et retourna à son siège. Riot était curieux. C'était normal, il en avait le droit, Kurt ne mentait que très rarement, et que pour des choses banales. la dernière fois qu'il avait mentit, il avait fait une sortie en douce pour aller retrouver son petit ami du moment. Mais là, il ne mentira pas aux questions posées. Il caressa doucement le portrait de son frère et sa soeur et soupira un peu avant de répondre.

-Rejoindre la résistance? Il ne savent pas vraiment y faire, ils sont trop brutaux à mon gout. Mon oncle m'a bien apprit que la force physique est bien, mais une force mentale est mieux... Il a raison, à mon avis, il vaut mieux détruire tout cela intelligemment, de l'intérieur...

Il prit doucement la lettre de sa mère, lettre qu'il n'avait pas terminée. Riot lui demanda alors quels étaient ses pouvoirs en tant que chancelier. Il sourit et lui répondit de nouveau.

-Vous ne me dérangez pas du tout, ne vous inquiétez pas... Mes pouvoirs en tant que Chancelier, c'est assez simple en fait, je suis sous les ordres des 12, je dois leur... obéir, mais peu de personne ne sont aussi proches d'eux que moi... Je peux décider de la mort ou de la vie de certains prisonnier, je suis la justice, un peu un juge et un jury... Et je dirige les gardiens qui sont un eu mes gardes du corps.

Il rougit et caressa doucement la lettre de sa mère, et regarda Riot. Peut-être pourrait-il lui donner un conseil. Il rougit et le regarda.

-Puis-je vous demander quelque chose? Je... Mon petit frère et ma petite soeur veulent venir me rendre visite ici, mais... s'ils viennent, ils sauront que je suis devenu vampire, et pire, ils pourraient être... capturés... Que dois-je faire?

Kurt écouta avec intérêt ce que lui dit Riot. Il aimait beaucoup cet homme, quel dommage, il n'était surement pas gay, voir bi. Jamais il n'aurait de chance avec lui, mais bon. Il lui fit un léger sourire.

-En effet, je suis un vampire, mais, il s'agit de ma famille, ils sauront bien plus rapidement qu'un inconnu qui me voit pour la première fois. Désolé... Mais ils le remarqueront tout de suite...

Il soupira et lui montra le portrait qu'il avait reçu. Ils étaient si beaux, si gentils, si fragiles. Jamais il n'accepterait qu'ils soient des victimes du système actuel de l'ile.

-Daisy et Rayan, ils sont humains, ma famille est humaine, les humains sont les moins biens lotis dans ce monde. Ils n'ont rien pour se défendre. On va dire que j'ai eut de la chance de me faire transformer...

Il repensa à son mentor, celui qui était tombé amoureux de lui, qui l'avait transformer en vampire pour vivre à jamais avec lui et qui avait été tué par un lycan. Les lycans étaient des brutes, et un poison mortel pour les vampires. Il regarda Riot et lui fit un sourire en se levant.

-Ce fut une joie pour moi de vous recevoir, mais votre place n'est pas ici au milieux de tous ces prisonniers. Je vais vous raccmpagner à la sortie...