Je vais me faire vendre, mais à Qui? [ Kagao > Saya ]

Emprisonnée, je savais que cela était vraiment rien du tout. J'étais déjà passé par cette condition et la première fois, je pleurais comme une endiablée, une alliée. Je regardais mes pieds sales et soupirai un peu en les frottant. Je n'aimais absolument pas la saleté. Je trouvais cela répugnant. Tout comme je l'étais.

Je regardai les autres esclaves qui hurlaient la mort et qui pleurait comme si leur vie dépendait de leur liberté. Je trouvais cela complètement idiot, pourquoi ne pas s'enfuir? Je soupirai à nouveau mais un peu plus bruyamment qu'avant. Certaines se retournèrent vers moi et me regardait avec interrogation. Elles ne semblaient pas comprendre pourquoi je hurlai pas avec elle. Je regardai devant moi, attendant que mon tour vienne. Personne ne pourrait m'empêcher de rester libre dans ma tête et surtout pas le vendeur que je ne connaissais pas.

Comment allai-je faire pour ne pas me faire vendre et retarder mon futur travail d'esclave ou de prostitué. Je regardai le plafond de la cage et touchai mes cheveux gras. Ce que je voulais était me distinguait des autres, pas trop pour ne pas attirer les regards vers moi. Plusieurs questions se posaient. Tout d'abord, aurais-je un maître gentil ou un de ces grands méchants qui terrifient tout le monde? Comment allait-il me traiter? Quelques questions, mais ma tête en était bourrée. Je ne savais plus quoi écouter. Mon cœur qui me disait de me laisser aller, ou ma raison qui m'ordonnait de m'enfuir à nouveau. Cependant je préférai écouter mon cœur. Je savais que je ne le regretterai pas plus tard.

Fermant les yeux, j'essayai de m'assoupir et de ne pas penser à la vente. Qui allait me vendre. Allait-il me pavaner sur une estrade nue, ou allait-il laisser mon long haillon qui me soulignait pas mes fameuses formes que tout le monde savait. Je n'arrivai toujours pas à dormir avec tout ce bruit! Quelles se taisent et qu'elles se laissent vendre!

C’était un matin comme les autres me réveillant au côté d’une magnifique créature que je devais laisser chaque matin pour aller travailler. Ce que je fis tardement car personne n’aime aller au travail alors qu’il faisait des choses attractives avec une personne que l’on affectionne plus ou moins particulièrement. J’avais alors enfilé mon armure comme à mon habitude, j’étais tout simplement resplendissant et il le fallait car n’oublions pas que je suis le seul et le meilleur vendeur d’esclave de toute la ville. Je sentais bon, j’avais mis un parfum qui se prononçait fortement et qui vous envoûtait. Votre parfum, votre manière de vous parer, de marcher et de parler doivent être un miroir de la personne que vous êtes . Sur ce, je partais inlassablement au travail me pavanant dans la rue, et bien sur tout le monde se retournait par ma prestance .

Arrivant à l’Agora Dorei’, j’entendis les chasseur d’esclave faire un brouhaha sans pareil. M’avançant vers eux, l’un se retourna vers moi m’annonçant avec exaltation qu’il avait eut une nouvelle prise il y avait de ça peu de temps. J’affichais alors un sourire de satisfaction puis lui demanda.


Bien jouer messieurs! Puis-je voir la « nouvelle recrue »? J’espère que vous ne me l’avez pas trop abîmé, m’enfin tant qu’elle peut encore obéir et faire ce qu’on lui demande. Je vous suis.


Ils me conduirent vers la cage où demeura la « nouvelle recrue ». J’entendais les plaintes inlassables d’esclaves humaines. Je leur jetais un regard amer et sombre, voyant qu’elles continuaient, j’usais de ma voix fortement pour leur crier.


Urusaï!!!!!!!!!!!!!!


Elles se turent toutes, je continuais de les regarder sombrement. J’étais habitué à ce genre de scène dramatique qui de loin me faisait bien rire. Il fallait leur montrer qui était le chef ici et qu’elles n’oublient pas qu’elles n’étaient que de simples esclaves et que donc par ce fait, elle devait se montrer discipliné et obéissante. Enfin je soupirais et leur dit d’une voix ferme.


Non mais je vous jure! Vous vous croyez où??? Vous êtes ici pour être vendues et rien d’autre, crier ou insulter ne changera rien aux choses alors quitte à ce que l’on vous achète, faites le en silence, n’empirez pas vos cas! La prochaine que j’entends hurler ou se plaindre -marque un énorme sourire sur son visage avec une voix presque jubilante- ira directement dans la selle de torture avec moi! Bien merci de votre attention les filles!


Finissant mon discours dans le silence complet, on me montra la jeune femme humaine fraîchement attrapée. Je demandais à ce qu’on lui ouvre sa cage pour que je puisse l’examiner et lui poser des questions. On la fit sortir, je m’avançais vers elle la scrutant avec grande attention. Hum elle doit être « dans la fleur de l’âge » comme disent ces crétins d’humains, elle avait de longs cheveux châtains très fins, cela pourrait attiré les clients. Mais ce qui devrait plaire à mes futurs clients c’est ces yeux verts, on aurait dit du jade fraîchement récolter. Physiquement elle n’était pas vilaine, pas du tout même, plutôt mignonne, sa marque un point sa. J’attrapais doucement son menton avec ma main droite, scrutant de plus prêt son visage, peau blanche et certainement fragile. De l’autre main, je lui obligeais à ouvrir la bouche, bien bonne dentition, langue rose bonbon, on en mangerai presque. J’enlevais mes mains de son visage. Je pris une main, pour qu’elle allonge son bras droit, je l’inspectais aussi minutieusement. Je commençais alors à lui poser des questions très simples.


Bien commençons, comment tu t’appelles? Quel âge as-tu? Est-ce que tu as des talents comme la danse, la cuisine, le ménage, la musique etc?

J’avais commencé par des questions simples et plutôt banale, il me fallait les informations de bases. Je n’en avais pas fini avec mes questions mais il fallait bien lui laisser le temps de répondre tranquillement. La « nouvelle recrue » avait l’air d’une bonne prise et je pense qu’elle me réserve d’autres surprise qui me raviront certainement qui sait?

Sortie de la cage, je me trouvais à présent devant le vendeur. Il était impressionnant, mais je n'avais pas peur. Je n'aurai peut être plus jamais peur de ma vie d'ailleurs. Quand il me posa ses questions, je raclai ma gorge et baissai la tête pour éviter de me faire intimider pour rien. Après tout, je ne le trouvai pas tellement méchant. Ma voix, douce et calme commença à résonner dans la salle ou je me trouvais.

- Saya Mikaru, 19 ans. Musique et Danse et Ménage, Monsieur.

Je m'inclinai face à lui après mes paroles pour montrer mon respect envers lui. Il fallait juste attendre quelques minutes. J'étais juste une petite fille calme qui ne demandait rien à personne. Je me relevai et timidement, je demandai si je pouvais poser des questions. Si il refusait, ce n'était pas grave, je n'allais pas insister. J'étais juste une esclave qui devait rien demander de plus. Je fermai les yeux et me redirigeai vers la cage pour rejoindre mes camarades. Enfin de compte, poser des questions était complètement inutile, je verrai à qui j'allai me faire vendre puis c'est tout.

Alors que j'allai rentrer, l'un des gardes me retint et demanda à enlever mon haillon pour voir si je n'avais rien volé. Il était si prudent que ça? Oh mon dieu! J'avais des sous vêtements sous mon haillon,; je pouvais l'enlever, je n'aurai pas peur. Je retirai donc le tissu et fermai les yeux. Je sentis les mains du garde parcourir mon ventre plat et toucher ensuite mes jambes. Je me mordis la lèvre pour éviter de le frapper et de me faire torturer ensuite. Je regardai le vendeur avec des yeux un peu suppliants, lui demandant d'arrêter ce supplice.

Il vint arrêter le garde et j'enfilai mon haillon en vitesse, espérant que le marchant n'avait pas vu mon corps assez bien sculpté.

Ayant eu les précieuses informations concernant la nouvelle esclave, je les notais précieusement dans un petit calepin pour ensuite établir sa fiche de vente pour les futurs acheteurs. Elle m'avait répondu calmement et doucement, cela marquait déjà une certaine résiliation, plutôt un bon point en soit, elle avait aussi baissé la tête pourquoi? Étais-je trop imposant, intimidant? Ou est-ce qu'elle craignait que je la reprennes et la violente parce qu'elle risquait de croiser mon regard? Je n'en savais rien, enfin ce qui était sûr c'est qu'elle était déjà discipliné et appliqué, j'aimerai voir ses talents par contre pour m'assurer de ses dires et pour voir quel niveau possédait-elle. Elle avait même pris la peine de se pencher après avoir parler. Étonné? Un peu quand même, d'habitude il reste tel des loques ayant perdu tout sens à la vie, ce qui était en un sens très drôle! J'appréciais le geste, je fis un petit sourire puis je préparais d'autres questions dans ma tête avant de lui exposé celles-ci sous peu.

Je ne sais pourquoi elle repartait à sa cage, or je n'en avais pas fini avec elle. C'est qu'alors un de mes stupides gardes, allaalalaa je devrais quand même embaucher d'autres personnes que ces incapables, retint la jeune esclave du poignet, il lui demandait alors de soulever son haillon. Comme si elle avait une arme, dit plutôt que tu voulais te rincer l'oeil vu que tu n'as pas pu te soulager depuis un moment, en même avec une tête pareil et une intelligence tel, il n'y avait rien de particulièrement étonnant à ce qu'il n'est pas cote comme moi. Nous étions les parfait opposés, « la nouvelle recrue » se sentait mal à l'aise, timide donc ou tu simplement pudique? Pas mal les sous vêtements, elle n'a pas perdu sa féminité au moins. Un corps plutôt bien former dans l'ensemble, c'était une bonne marchandise, je ne pense pas que des clients cracheraient dessus, tenez par exemple on me propose une esclave comme ça je dirai pas non. Enfin je finissais le calvaire de cette esclave car être matter par un homme pareil... il ne méritait même pas de regarder un seul esclave d'ailleurs. Je mis ma main sur le bras du garde, lui faisant un énorme sourire et lui dit d'une voix charmante ce qui allait certainement lui faire froid dans le dos.


Qu'est-ce que je t'ai déjà dis Brimtaer? Ba alors tu as perdu ta langue? Tu veux que je t'aide à la retrouver? Attend tu vas voir se sera légèrement douloureux.


J'enlevais ma main de son bras tendu, puis donnant un coup violent et rapide au niveau de son coude. On entendit un grand « crr » ainsi que des hurlements de douleurs, l'os du coude avait plié du mauvais côté, du sang venait en abondance, un rire frénétique me vain, une main devant mon visage, c'était tellement drôle!!! Les autres gardes vinrent, le voyant blesser ils s'empressèrent de l'amener à l'infirmerie. Après quelques minutes de rires sans interruption, je revins un peu prêt à mon calme. Je restais face à Saya, elle avait vite remit son haillon en place, la regardant dans les yeux, je pris une voix naturelle et continuais alors ce que j'avais commencé.


Il faut l'excuser, ça fait plusieurs fois qu'il n'en fait qu'à sa tête, m'enfin. J'ai d'autres questions pour toi, Saya, es-tu encore vierge? Si non, as-tu de l'expérience? Des spécialités? Une fois que tu aura répondu à ses questions, nous irons te peser et te mesurer et j'aimerai par la suite voir tes talents de danseuse et de musicienne pour constater ton niveau.


Je pratiquais la procédure habituelle bien que le test sur ses talents n'était pas obligatoire, j'aimais tout de même voir les arts de temps à autre, de plus je pourrai bien évalué sa valeur. Non je ne suis pas un pervers, si je voulais simplement voir une fille danser pour en profité, je saurai qui aller voir, une belle jeune femme aux cheveux violet répondant au surnom de « ma sauvageonne » ouallalaa je divague trop là, pas ma faute si elle envoute constamment mon esprit. Enfin j'avais hâte tout de même de pouvoir voir les talents de cette humaine.

Il fallait que je dise si j'étais vierge? Des rougeurs apparurent sur mon visage que je baissais par pure précaution. Je devais peut être mentionner avec qui en plus? Prenant une grande inspiration, je relevais mon regard, celui-ci était complètement à croquer, ma bouille allant parfaitement avec mes yeux verts.

-Je ne suis plus vierge. J'ai été initié au jeux de l'amour.

La chaleur des rougeurs reprirent de plus belle et je ne savais plus ou me mettre . Pour ce qui était de la démonstration de mes talents de danseuse et musicienne, je n'avais pas de problème! Je pouvais parfaitement faire bouger mon corps, ce qui me vaudrait un bon point pour la vente. Il m'emmena dans une salle et me désigna un instrument que je connaissais que trop bien parce que je l'avais appris par cœur. Je demandais de l'eau froide et j'accordais le Shamisen ancien qui se trouvait devant moi. Les cordes allaient faire saigner mes doigts et après il seraient douloureux. Mais cet instrument me tenait tellement à cœur car il me rappelait mon ancien maître. Quand j'eus reçu l'eau, je plongeais mes doigts à l'intérieur et attendis que mes doigts se soient habitués au froid pour commencer à jouer.

Je pinçai les cordes afin de jouer des notes assez belles et douce. Mes capacités étaient toujours les mêmes, je souris à cette pensée et continuai de jouer en fermant les yeux. Je savais ou se trouvait les notes et comment les jouer. J'ouvris les yeux et regardai mon examinateur avec un sourire doux et commençais à chanter. Peut-être que le vendeur n'allait pas apprécier mais je me devais de chanter pour accompagner la mélodie. Je terminais la musique avec une note triste et m'inclinai face à l'homme. Je devais être polie avec lui, il l'était avec moi.

J'espere que cela vous a plu.

Je déposais l'instrument délicatement au sol et je commençai à mouvoir mon corps de façon souple. Je n'avais pas tellement de règle pour danser donc j'essayais de le bouger de façon à exprimer tous les sentiments qui m'habitaient. Je soulevais doucement mes cheveux et mon tatouage sur la nuque fut découvert pendant quelques secondes. Mon corps se mouvait toujours au rythme de la musique que je jouais dans ma tête. Cette fois-ci, je ne voulais pas la faire partager. C'était une chanson que j'avais composé moi-même et je l'avais composé quand j'étais enfermé dans ma tête. Je terminai ma danser en tombant au sol et je fermais les yeux en inclinant ma tête avec élégance et souplesse.

Je vis des pigments rouge s'emparant peu à peu de son visage. Elle devait certainement être gênée par la question, enfin ce n'est qu'une formalité, et ce ne sera ni la première ni la dernière à rougir. Je mémorisais alors les moindres réponse de la jeune femme, drôle de façon d'en parler, cela doit être dû à sa pudeur qui n'est purement légitime pour une jeune femme … Quoi que cela dépend de la personne. Il y en a des fois qui vous raconte tout sans aucune pudeur, même avec de l'assurance et de la fierté, ça me rappel quelqu'un tiens.
Bref, j'avais à priori posé toutes les questions essentielles, d'autres me viendront peut-être plus tard, rien ne presse. J'osais espérer qu'elle ne soit pas trop déboussolé par la question pour faire sa « prestation », allez savoir pourquoi j'avais envi de la voir danser et chanter... Peut-être que je m'ennuyais trop ou que je voulais en savoir plu sur elle, je ne saurai le dire... Ce qui était sur en tout cas, c'est que cela était inhabituel dans mes pratiques, voir exclusif.

Après quoi nous partîmes en direction d'une salle, traversant le halle de vente, arrivant devant une grande porte, je l'ouvrais d'une main. C'était une grande salle, une salle style cabaret, dans les tons rouges, noir et argent. Il y avait des barres de strip-tease, oui elles servaient des fois à charmés des clients, fort utile comme stratagème, mais aussi une petite scène, avec pleins de sièges confortable l'entourant. Nous allâmes dans les « coulisses », là gisait des déguisements sexy et des instruments de musique.
J'en avais choisi un, un qui me rappelai à temps soit peu l'origine de la famille Hakunetsu, oui j'avais choisi un très ancien instrument qui était très dur à manipuler, j'avais choisi le Shamisen. Elle demanda instantanément un verre d'eau, pourquoi? Avait-elle soif? Je demandais alors à l'un de mes sous fifres de m'en apporter un, il revint aussitôt, je lui donnais alors puis j'allais dans l'un des sièges. Elle accorda son instrument après quoi elle plongea ses doigts dans l'eau et commença à jouer. Elle avait l'air très concentré, elle fermait les yeux, affichant même un sourire d'aisance, commençant même à chanter. Le rythme était soutenu et majestueux, je regardais attentivement ses doigts bouger tel un souffle de vent, elle était à l'aise. Les cordes pincées et sa voix soutenue raisonnaient dans la pièce, fermant les yeux un instant je n'étais plus à Atlantica mais dans un lieu qui m'était entièrement familier. J'appréciais beaucoup le morceau qu'elle me joua, mais je n'affichais aucune stigmate sur mon visage. Je devais me montrer imprenable, intouchable, au dessus de tout. Je la remerciais pour sa prestation et lui répondit qu'il m'avait été plaisant d'entendre cette mélodie.

Elle posa l'instrument à terre doucement. Elle resta un instant sans bouge avant de faire bouger son corps tout entier sur une musique que je ne pouvais entendre car elle était érigé dans sa tête, ce fut quelque peu dommage mais je n'allais pas me plaindre. Elle bougeait vivement puis revenait à un rythme lent traduisant une certaine sensualité. Ses bras, ses jambes, ses hanches, sa tête s'élançaient tel un phœnix dans les airs d'une manière élégante et voluptueuse. Tous ces geste, ces pas et ces faibles gémissement à certains moment m'hypnotisaient totalement, je ne savais comment me l'expliquer, comment cela se faisait-il que sa danse me fascine autant que sa? Ne voyant plus qu'elle, les lieux n'existaient plus, seule sa danse frénétique était face à moi. Lorsqu'elle fit un mouvement de la tête, je vis une marque, un tatouage? Qu'était-ce? Je n'avais qu'à le lui demander. Elle fit une révérence, ce qui me ramena en une fraction de seconde à la réalité. Je lui tient alors ces mots, après avoir applaudit deux ou trois fois.


Bien, tu as véritablement des qualités en danse, chant et en ce qui concerne le Shamisen. J'aurai encore des questions pour toi, quelle est se tatouage que tu possèdes au niveau de la nuque? *un temps attendant sa réponse* Je pense que je vais te garder, tu vas venir avec moi, à partir d'aujourd'hui tu sera ma nouvelle esclave. J'espère que tu te rends compte quel honneur je te fais en te gardant.


Je ne donnais pas la raison de cette envie de la posséder, moi-même je ne pouvais expliquer réellement mes sentiments à ce moment mais je savais pourquoi je l'avais pris. Elle était devenue pour moi, lorsqu'elle dansait, une muse fascinante, une chose que je veux garder pour moi et dont je peux entièrement en disposer. Aussi pourrai-je la montrer à Aishuu... Avec son caractère je peux être quasiment sur qu'elle sera jalouse, humm intéressant. Je risque de ne pas être déçus par cette « nouvelle recrue ».

Je ne savais pas quoi dire après cette annonce. Je ne pouvais même plus bouger. Je baissais la tête, silencieuse, toujours. Je n'avais pas répondu pour la question du tatouage mais je n'avais pas envie de me faire torturer. Je me raclais la gorge doucement et je pris une grande bouffée d'oxygène avant de pouvoir parler.

- C'est le signe de mon appartenance à mon ancien maître... J'aurais du le mentionner, excusez moi.

Je m'inclinais comme signe de respect. Après tout, il était mon maître à présent et je lui devais respect et obéissance. Je fermais les yeux, attendant patiemment les futurs coups de fouet qu'il allait peut-être m'infliger mais je ne sentis rien du tout, un bonheur pour mon dos et pour moi par la même occasion. Je n'aurais pas à souffrir et à avoir des séquelles apparentes.

Étrangement, je savais que servir ce marchand n'allait pas être chose facile. Il avait l'air sévère et mon ancien maître était plutôt une personne dure mais aimante aussi, il regrettait les coups de fouet qu'il me donnait quand je faisais tomber les tasses de thé ou encore quand je ne lui donnais aucun plaisir lors de mes initiations au jeux de l'amour. J'avais toujours été la plus aimé des esclaves et je n'en jouais jamais pourtant.

Je reportais mon attention sur mon maître et sourit doucement. Je devais peut-être dire quelques chose ou garder le silence? A vrai dire, je ne savais pas. Je décidai donc de glisser une phrase simple.

- Je suis heureuse de pouvoir vous servir, Maitre.