Une jeune femme à la longue chevelure blanche cour hâtivement, sans s’arrêter, et semble craindre quelque chose. Ses yeux olivâtres s’enflamment d’un effroi nouveau, prenant lentement possession d’elle jusqu’à couvrir ses iris d’une teinte ébène. Son souffle s’accélère au même rythme que ses pieds martèlent le sol et elle trébuche soudain. Sa frêle peau opaline se fracasse contre un rocher, laissant son sang couler le long de son épaule. Un faible gémissement accompagne sa chute, mais elle n’a pas de temps à perdre avec ce futile détail. Elle doit fuir cet endroit, au risque de finir assassiné. Les multiples battements de son cœur prennent une ampleur démesurée alors qu’elle a repris sa course vers un lieu que personne ne connais. Elle parvient à entendre le son d'une respiration, autre que la sienne. Il se rapproche, elle le sait. La femme pose alors son regard à droite, puis à gauche afin d’être certaine du chemin à prendre. Elle fait un pas en avant et une sensation atroce la transperce. Un goût de rouille envahie alors sa bouche, s’ouvrant légèrement sous cet épais liquide écarlate. Une larme coule sur sa joue ; elle venait d’être tuée.
En sursaut et avec quelques gouttes de sueur au front, mes yeux à l’aspect félin se sont ouverts instantanément. Mon cœur battait sous un débit anormal et mon sang se propageait à une vitesse pharamineuse dans mes veines. Ma respiration se faisait haletante, hésitante et démontrait une certaine fatigue. J’élevai la main tranquillement vers mon visage et me frotta l’œil droit en soupirant. Le cauchemar qui avait été miens quelques instants plus tôt m’avais troublée. Je ne connaissais ni l’identité de l’homme qui la pourchassait ni celle de l’endroit qu’elle souhaitait fuir. L’image était floue mais j’étais consciente que la demoiselle dans mon rêve était nul autre que moi-même. J’ignore totalement ce que ce rêve signifiait et je n’étais pas certaine de vouloir le découvrir. Était-ce un message d’alerte envoyé par mon subconscient ? C’est une hypothèse complètement aléatoire, je préfère ne pas élaborer sur le sujet.
C’est alors que sous ce réveil de merde je me dirigeai vers la salle de bain. Je m’arrêtai devant l’évier et la simple idée d’apposer de l’eau sur ma peau me fit frissonner. Je n’en avais pas envie, mais je devais le faire. J’ouvris la petite étagère afin d’y prendre un produit nettoyant pour le visage et commença à faire mousser la crème pour qu’elle entre en profondeur dans mes pores. Je ressentais la douceur rafraîchissante laver les moindres parties de mon visage et des flashs de mon cauchemar me revint en mémoire, me faisant ouvrir les yeux. Le moment venait d’être gâché, alors autant le rendre encore plus désagréable. Je choisis donc cet instant pour retirer la crème avec de l’eau. La sensation n’était pas aussi douce que la précédente, mais qui sait, peut-être un jour j’apprendrai à réapprécier l’eau ?
Je retournai dans ma chambre et ouvris l’épais rideau afin de laisser la lumière du soleil se profiler dans la pièce. Je ne suis pas amateur des endroits sombres et ternes, alors autant mettre un peu de couleur dans cette demeure. Ça ne lui fera pas de mal et donnera l’impression qu’il y a encore de la vie ici. Les maisons hantées n’ont jamais été mes préférées x).
Mon regard vagabondait dans la chambre jusqu’à s’arrêter sur l’horloge. Il était déjà midi ! Avais-je réellement dormi tous ce temps ?! J’ai toujours été conforme aux gens qui se lèvent tôt et je n’apprécie guère avoir l’impression de perdre mon temps en sommeillant. Il était d’ailleurs plutôt étrange que Wiver m’ait laissé dans les bras de Morphée aussi longtemps. Je devais découvrir le pourquoi à cette interrogation en allant le voir. Je suivis donc sagement le chemin qu’il m’avait indiqué la veille pour me rendre devant sa chambre. J’hésitai un instant à entrer, ne voulant pas tomber sur de mauvaises surprises. Je pris néanmoins mon courage à deux mains et pénétra dans la pièce. Ce que je constatai me fit soupirer ; il n’y avait aucuns éclairages et le démon dormait, étendue sur son lit. Il n’avait même pas pris la peine de s’habillé, m’offrant encore cette vue gracieuse, il était torse nu, les yeux clos et respirait faiblement. Le voir ainsi me donnait presque – et je dis bien presque – l’impression qu’il était un agréable humain. J’en avais l’envie d’oublier qu’il était une créature sinistre, possédant des capacités hors du commun qui pourrait me détruire en un clin d’œil. Son visage trop parfait et ses traits délicats, sensibles, m’énervaient ! Faisait-il exprès d’être aussi charmant en dormant ? Je lui aurais volontiers mit une baffe simplement parce qu’il a une peau si magnifique, opaline et à l’aspect si douce. C’était presque comme s’il n’était pas réel. Du moins, pas dans son sommeil ! Je devais le réveillé rapidement.
Je m’approchai donc de son lit, le regardant une dernière fois, lui qui semblait si fragile endormit. J’apposai mon index sur sa lèvre inférieur et l’effleura très finement, suivant sa courbe naturelle. Le toucher était si peu prononcé que j’étais certaine qu’il n’avait pas pu le ressentir. Une nouvelle fois, des flashs de mon cauchemar me revint en mémoire. Je soupirai aussitôt en refermant ma main et en me reculant d’un pas. Je croisai les bras et fronça les sourcils en parlant plus fort qu’à l’accoutumé.
‘’ Mais quelle sorte de démon dort à une heure pareille ?!! ‘’
J’allai par la suite m’asseoir sur le bord du lit. Ohhh, il était confortable <3, pas étonnant qu’il dorme encore !
Wiver Blades
Messages : 800 Date d'inscription : 04/03/2008 Age : 32 Localisation : Le royaume de la folie.
Papier d'identification Race: Démon(e) Orientation sexuelle: Hétérosexuel(le) Maître/Esclave de: Lia / Elyon / Libre
Sujet: Re: Dangerous addiction ■ PV » Wiver Blades Mar 3 Mai - 21:48
La nuit fut longue, après mettre enfilé quelques verres de se délicieux nectar qu'était le Whisky je restais les bras croisés à regarder à travers ma fenêtre l'extérieure la lune éclairant faiblement le jardin de la propriété Blades. Au final, je finis pas me coucher, je restais vêtu d'un bas de pyjama souple et ample m'allongeant contre mes oreillers et la couverture ample de soie je contemplais mon plafond en repensant à cette fin de soirée... Cependant je n'arrivais toujours pas à m'endormir, pendant que j'entendais encore de mon ouïe maléfique les pas hésitant de la néko puis le cliquetis de la porte de sa chambre je respirais profondément me demandant si il était judicieux de ma part de la garder auprès de moi, la cacher aux yeux de tous pour le moment. Hakunetsu me le ferait remarquer, oui je suppose qu'il me blâmerait d'avoir succomber à la garde d'une marchandise rebelle mais que savait il de moi ? Savait il ce que je ressentais ? Ce que je voulais ? Non il ne gardait de moi qu'une image, une coquille vide sans cœur ni compassion. Il gardait l'image du militaire froid et distant que j'étais et cela m'importait peu et c'est bien pour cela que je finis par me concentrer sur cette jeune néko au nom délicat et si contradictoire avec son comportement. Miyuki, un joli nom mais son caractère était des plus intéressant et je me demandais encore avant de sentir mes paupières s'alourdir au fur et à mesure que je m'assoupissais si celle ci n'essayerait pas de fuir la demeure cette nuit même. Fuir oui...Mais ou ? Oui s'était sur ces dernières pensées que je me reposais laissant simplement mon corps avoir un sommeil réparateur vitale à ma condition de soldat.
Mes yeux ne vacillaient pas ils contemplait dans un silence sépulcrale qui m'englobais mon esprit et mon âme mon corps et mon squelette sans que je ne sache la cause de cette attraction rétinienne de mes yeux rouges j'entendais comme des tambours frappé peu à peu au fond de moi leur matelas de cuir et de peau de bête comme dans les tribus indigènes ou ceux d'une armée raisonnant au fond de moi...Les pas d'hommes marchant sur le sol de façon ordonner précise et militaire nous étions à l'aube d'une nouvelle ère celle de cette guerre sainte celle de la conquête du monde des humains et de leur ressources celle de cette embarcation pour l'île de d'Atlantica.
Tapis dans l'ombre des ruines d'une ancienne bâtisse nous attendions dans la nuit noire et l'humidité de cette froide soirée passé à mettre en place de nouveaux plans d'attaques ou de tactiques de défenses. Je n'étais guère quelqu'un de supérieure ou de fort dans ces rangs de démons affamés ou lassé de combattre nos tâches étaient rude malgré notre condition démoniaque la tâche d'envahir le pays contre les derniers rebelles nous était ardu et plus que difficile. J'étais l'officier d'une troupe de 15 hommes j'avais rejoins le gros d'une escarmouche de 7 soldats tout au plus et de leur meneur qui semblait un homme d'arme plein d'aisance dans son art du combat. Cette nuit la nous avions reçu une missive urgente, la faction rebelle se déplaçait dans notre direction pour prendre du terrain. Accompagné de mon groupe seulement nous montions à cheval dans la direction indiqué.La pluie battais et giflait nos visages encore doux et juvénile car nous étions jeune très jeune en effet.S'était une route boueuse et étroitement petite rectiligne et droite il y avait des arbres sans feuille presque mort calcinée par nos bombardement de flamme et d'explosion postés à chaque coté de cette route de terre battue se fortifiant sous le galop et le piétinement de nos chevaux nous n'avions pas encore aperçu l'ennemi qui par la même route descendant une falaise partant de droite et continuant sur la gauche d'un arc de cercle peu visible par la pluie et la nuit. J'étais en tête, mes hommes me suivaient j'étais pour eut une source de courage et de prestige mais je n'en portais que le nom ils avaient eut vent des actions glorieuses de mon père et pensait que son fils en ferait autant j'espérais au fond de moi qu'ils ne se trompaient pas s'étaie la la première guerre à laquelle je participais.Soudain j'aperçus des flambeaux au loin dans cette arc de cercle que je décrivais auparavant, il y avait d'ici environ 4 rebelles mais ce que je vis arrivé derrière eut me pris de stupeur, en effet ils possédaient la une de nos pièce d'artillerie et je pressais mes hommes à s'arrêter et laisser les cheveux sur la route même.Trop tard ma précipitation fut bien veine, j'entendis le tire du canon en notre direction le sifflement du boulet passa bien au dessus de nous mais néanmoins il nous visait et était dans la bonne direction. Nous ne devions pas rester plus longtemps sur cette route et passé par dessus les rebords de pierre un peu délabré juste à notre droite.Je descendais donc de ma monture affolé comme toute celle de mes compagnons s'agitant brutalement je descendis essayant de la calmer avant de la laissé à sa propre destinée advienne que pourra...
Je passais par dessus mes compagnons surplombait ce qui ressemblait à une ancienne plaine de son herbe verte et fraichement humidifiée par cette prise de pluie fraiche.Un terrain peu convenable si nous n'avions pas cette ancienne édifice religieux qui ressemblait à une église bien que délabré et en piteux état il semblait y avoir un rez de chaussé face à nous et dont le reste de l'édifice semblait encore soutenir deux grand mur celui du fond qui servait de protection à l'ennemi et de leur canon qui étaient caché par cette immense mur de pierre mais visible tout de même sur la gauche on pouvais voir le canon d'acier et quelques rebelles à son actif.Nous courrions nous cachés sur des débris de mur d'habitation sur l'immense plaine verte malgré l'obscurité.Je rassemblais quelques hommes pour prendre d'assaut ce canon en attendant les autres e réfugiaient derrière des mur et autres ruines surplombant ce vaste lopin de terre qui devais faire quelques hectares comme même. Je courais dans la direction suivis de 5 hommes j'étais le 6ème vers la grande église quand j'entendis des coups de feu de la part du reste de mes troupes le canon tirant dans leur direction mais n'ajustais pas encore assé la visé un autre boulet siffla fortement et la il était bien plus près de chacun de nous fracassant la terre se soulevant telle une vague propulsée dans les air retombant peu après au sol dans un fracas macabre. Mes hommes et moi avions suivis la trajectoire des yeux.nous apercevions une offensive des rebelles vers mes hommes qui ripostais à leur tour se mettant après avoir tiré les munitions de leur fusil à la baïonnette et au sabre.Mes hommes voulurent aider le reste de l'escouade tirant eux aussi de leur pistoles sentant la poudre à plein nez je n'eus pas le temps de leur dire de cesser même si notre mission était de nuire aux rebelles et de s'occupe du canon qu'un tire retentit dans notre direction j'hurlais à mes hommes de se mettre à couvert et l'explosion percuta le sol en plein fouet sur notre position me rendant à demi sourd la terre s'éclatant de toute part autour de moi me retombant dessus je vis deux d'entre eux au sol leur corps inerte ils étaient morts et avaient rejoins notre seigneur aux Enfers. j'étais moi même secoué par ce bombardement, je tombais à la renverse après avoir essayé de me relever je n'entais plus rien je regardais dans la direction de mon escouade qui prenais le dessus et qui venais me secourir moi et les trois hommes qui me restais mes yeux faillirent et je tombais à genoux regardant mes mains entaché de terre et de sang...Le sang qui provenais de ma main droite blessée par uppercut de la canonnade qui venais de nous prendre en tenaille moi et mes 5 hommes notre défaite était cuisante et me valu 3 jours de repos à notre caserne de fortune. Nous n'avions pas réussis à prendre le canon mais avions repousser l'ennemi et cela grâce à l'intervention de mes hommes dont je me repentais devant notre Dieu lui même d'avoir perdu cette nuit la deux de mes hommes qui n'avais pas suivis mes ordres...
Soudain...plus rien mes yeux s'ouvrirent instinctivement, encore ce maudit cauchemar qui ne cesse de hanter mon esprit... Et qui voici la à m'épier de ses deux yeux ronds, comme si elle n'avait jamais vu un individu mâle entrain de dormir ? Enfin la n'était pas la question car je m'asseyais sur le rebord du lit frottant un petit moment mes yeux, je me demandais bien quel heure il était, malgré que je savais pertinemment que le soleil devait être levé depuis un bon moment déjà.Me relevant et m'étirant de tout mon être le fixais un moment la fenêtre ou la lumière brillais transperçant presque le verre des vitres. Je repensais aux paroles de la jeune néko qu'elle avait auparavant prononcée et qui sans doute m'avait délivré de ce cauchemar.
Je dirais....*soupir* Non laisse tomber...
Je me relevais faisant le tour de mon lit, tirant les rideaux laissant une incroyable et vaste luminosité dans la pièce.Je n'avais pas du tiré ces rideaux depuis des décennies du moins que très peu. J'étais en sueur, je ressentais au plus profond de moi ce genre de malaise, cette idée malsaine que l'on retrouve après une nuit agitée. Par habitude, je prenais un verre le remplissais d'alcool le tendant à mes lèvres avant de me retrouver face au regard curieux de la jeune fille. Je la fixais de toute ma hauteur le verre au bord de mes lèvres puis finissait par le boire d'un coup sec avant de le reposer sur ma table basse.
Bien...Je suppose que tu as faim ?
Invité Invité
Sujet: Re: Dangerous addiction ■ PV » Wiver Blades Mer 4 Mai - 1:05
Le démon semblait épuisé, comme si sa nuit avait été pénible. En même temps, je le comprenais car mon propre sommeil avait été gâché par ce cauchemar. Wiver n’en restait pas moins beau, cela lui conférait ce petit air du matin qui rend les hommes si hilarant. Ils ont souvent tendance à s’emporter pour un rien, ayant une mauvaise humeur dès le début de la journée. M’enfin, j’ignorais si c’était le cas de mon ‘’maître’’, mais j’allais finir par le découvrir. De mon côté, j’adore me levé et sentir qu’un nouveau jour commence. Donner ainsi l’opportunité à chaque aube qui passe de rendre ma vie moins merdique. Tâche peu aisé je vous l’accorde, mais rien n’est impossible x).
Lorsque Wiver soutint son verre à ses lèvres, une horrible sensation pris naissance au fond de mon cœur, le resserrant comme si une poigne violente cherchint à me tuer. Des souvenirs dont j’avais machinalement supprimé la présence de mon esprit, refaisaient surface. Je ne voulais plus jamais y repenser. Et pourtant à cet instant, la réalité me frappa de plein fouet, sans même m’y être moindrement préparé. Je vous explique ;
Six ans, mignonne, souriante. Une petite gamine qui n’a rien demandé, qui est pure et innocente. Elle possède une longue chevelure fine et soyeuse, de belles petites pommettes saillantes et de magnifiques yeux émeraude. Oui oui, j’avais les yeux verts lorsque j’étais humaine. Mais enfin, ceci importe peu. La charmante demoiselle vivait avec sa mère et son père dans une brève habitation. Une sorte de maisonnette plutôt rudimentaire, mais où il faisait bon vivre. Du moins, jusqu’à ce jour atroce qui transperça mon âme à tout jamais. Ma maman avait un empêchement et devait nous laisser – moi et mon père – seuls à la maison jusqu’à son retour, une semaine après. Jeune et naïve, je me réjouissais bêtement d’avoir la chance de passer du temps avec mon papa.
Le soir même, il me laissa seule. Immédiatement, j’aurais dû m’enfuir de là, appeler quelqu’un. Mais sage et obéissante comme j’étais, je voulais faire plaisir à mon papa qui m’avait gentiment dit de ne contacter personne et qu’il reviendrait bientôt. J’attendais, encore et toujours mais il n’arrivait pas. Je fini donc pas m’endormir sur le canapé du salon. Mon sommeil fut interrompu par le bruit d’une porte qui se fracasse violement en se refermant. C’était lui, il était enfin revenu ! Un sourire légèrement fatigué mais tout aussi lumineux qu’à son habitude franchit mes lèvres. Mon héro n’avait rien et ne m’avait pas abandonné. J’étais tellement heureuse de le voir que je me jetai dans ses bras. Il n’eut cependant pas la réaction espéré, me repoussant brusquement, ce qui me fit tomber et lui il vacillait. Je pouvais l’entendre marmonner des mots incompréhensibles, tout en tentant de ne pas tomber en s’aidant de ses mains sur les murs. Il tenait dans sa main droite une grande bouteille vide qu’il lâcha la laissant se rompre contre le sol. Des morceaux de verres éclaboussèrent et j’arriva même à me couper le creux de la main avec l’un d’eux en essayant de me relever. Je me rappelle, la douleur était féroce pour une fillette, mais je ne voulais pas pleurer pour éviter d’inquiéter mon papa. Instinctivement, j’approcha ma main de ma bouche pour sucer ma blessure. Mon père aperçu ma vaine tentative et attrapa mon poignet avec violence afin de me remettre sur pied. Sa prise était beaucoup trop puissante et j’avais presque l’impression qu’il allait broyer mon ossature. Mes mirettes olivâtres s’embuaient contre ma volonté d’eau, sur le point de sillonner ma joue de peu. Heureusement, il me relâcha afin de me serrer dans ses bras et de s’excuser. Il répétait sans cesse : « Papa a trop bu, il n’est plus lui-même.. Pardonne-le. »
Ses excuses n’en finirent pas là. D’abord, il déposa l’une de ses mains sales sur mon petit corps fragile d’enfant, arpentant mes fesses jusqu’à ma nuque, puis cajolant mes cheveux. Vint ensuite mon visage, mes joues, mon torse, mes cuisses.. Au début, je ne comprenais pas la situation, pourquoi papa me touchait-il ainsi ? Pourquoi cela me dégoutait ? Me faisait frissonner de peur ? Mon corps tremblait alors que des larmes ternissaient mon visage normalement si enjoué. Je me rappelle alors, il déposa ses grandes lèvres adultes sur les miennes, menues et délicates. Tous les autres jours de cette semaines avaient été semblables, papa continuait à salir mon corps, ma dignité et mon âme et me faisait promettre de ne jamais en parler, qu’il faisait ça pour mon bien. J’ai obtempéré, personne n’a jamais su cette histoire et dès que mon père en avait l’occasion, lorsque ma mère devait quitter, il en profitait. Désormais, je hais mon père qui m’a souillé et je n’aurais pas dû obéir à ses conseils. En y repensant, c’est probablement la raison pour laquelle je ne me suis jamais donné à un homme.
Alors, voir Wiver boire dès le matin un verre d’alcool me fit frissonner, me gouvernant l’image de l’homme, toujours trop ivre, qui avait gâché ma vie. D’un sens, peut-être devrais-je le remercier pour avoir fait de moi une femme plus forte ? Je l’ignore, mais ce que je sais c’est que je suis beaucoup plus sereine lorsque ces souvenirs sont scellés dans les profondeurs de ma conscience. C’est pour cette raison que lorsque des larmes voulurent franchir la barrière de mes cils, je les ravalai en me concentrant sur la question posé par le démon. Rien ne devait me troublé, je refusais de manière indubitable de lui donner accès à mes faiblesses. Il n’y aurait pas droit.
‘’ Effectivement, j’ai faim. ‘’
Je croisai les bras en me relevant afin de me tenir debout devant lui et de poursuivre sous un ton légèrement sarcastique.
‘’ Mais pour l’instant, voulez-vous que je quitte la pièce afin de vous laisser le libre accès à vos vêtements pour vous habiller et à la douche pour vous laver ? ‘’
Je n’étais pas certaine s’il s’était lavé la veille ou s’il était plutôt du style à le faire le matin, mais je m’étais tout de même permis d’émettre cette hypothèse. J’attendais donc sa réponse, le regardant dans les yeux sans abandonné ma confrontation habituelle.
Wiver Blades
Messages : 800 Date d'inscription : 04/03/2008 Age : 32 Localisation : Le royaume de la folie.
Papier d'identification Race: Démon(e) Orientation sexuelle: Hétérosexuel(le) Maître/Esclave de: Lia / Elyon / Libre
Sujet: Re: Dangerous addiction ■ PV » Wiver Blades Dim 8 Mai - 1:00
Une réponse affirmative suivis d'une demande plutôt étrange de sa part, comme si j'allais pas me laver le matin ? J'aurai voulu lui répondre de mon plus beau sourire avec un certains sarcasme * Non, j'ai simplement des sous-vêtements et du déodorant pour partir en voyage ce genre de truc tu vois ? Donc non je ne prend pas de douche * Non il en serait bien évidement tout autrement, je n'étais pas du genre à déclarer se genre de chose bien que je pense être capable de le penser...La preuve d'ailleurs je venais de le faire enfin bien entendu je plaisante. Je constatais depuis un moment qu'elle s'était mise à me fixer, sans dire un seul mot pendant un long moment comme déconnectée de la vie réelle lu ce genre de chose. Elle était sans doute plongées dans ses pensées ou s'était sans doute moi qui lui faisait de l'effet enfin peu importe ses dires et ses pensées j'en serai plus un jour ou l'autre malgré sa forte tête de " oh ne me regarde pas comme ça !" ou encore " cours toujours je ne te laisserai jamais me connaître ! " Ah les femmes, toutes les mêmes pensais je avant de faire la rencontre de cette néko, charmante aux premiers abords, une allure frêle et fragile mais une fois observée une fille forte et attachante, provocante et un soupçon de rancœur coulant dans ses veines.
Je me rapprochais lentement, la regardant d'un air relaxé et charmeur m'approchant encore un peu plus d'elle avant d'être face à elle. Allais je refaire le numéro d'hier ? Je ne sais pas et pourtant cela me t'enterait tellement...*soupir* Enfin il fallait bien faire quelque chose et d'ailleurs pour commencer la journée en beauté j'avais bien l'intention de lui apprendre quelques trucs qui lui seraient surement utiles pour plus tard. D'ailleurs je remarquais les vêtements que je lui avais gentiment mis à sa disposition. S'était honorable et en même temps un premier pas pour la donzelle qui semblait si farouche encore hier avec son comportement hautain de la nuit dernière. Ah je ne savais pas ce qui me retenais de la mettre sous la douche pour la rendre plus furieuse encore et lui apprendre à maitriser sa peur de l'eau comme tout néko je présumais qu'elle détestait cette sensation et c'est ce qui me fit le déclic d'une pensée que j'avais laissé de côté hier.
Quel genre de néko déclare à son maître de prendre une douche alors qu'elle même n'a jamais appréciée l'eau de toute sa vie ?
Je laissais passé cette question n'attendant qu'une simple réponse de sa part bien que j'étais curieux je me devais d'être un maître honorable et quelque peu soucieux de l'état de mes esclaves. Je lui prenais le poignet légèrement plongeant mon regard dans le sien puis nous téléportais dans la cuisine peu spacieuse mais bien aménagée je l'asseyais sur une chaise derrière le comptoir puis me dirigeais toujours torse nu vers le garde mangé en sifflotant légèrement.
Alors qu'es ce qu'on a de beau pour toi....Qu'es ce qui te ferai plaisir ? Du lait ? Oui surement les nékos en raffolent, du poisson...Quel heure est il déjà ? Oh oui le déjeuner je pense que se serait étrange pour un premier repas enfin bref après l'heure se n'est plus l'heure comme dirais ton...
Je sortais ma tête du garde mangé puis laissait la, une bouteille de lait sur rebord du comptoir ainsi qu'un verre puis déclarais avant de me téléporter.
Bon je pense que tu sais te débrouiller de toute manière alors je reviens....
Je passais la porte de la cuisine puis quelques instants je revint lui dire en pointant du doigt le haut du manoir
Prendre ma douche....
je lui faisait un clin d'œil puis un sourire en coin avant de me téléporter dans ma chambre et partir tranquillement en sifflotant comme à mon habitude avant d'enlever le peu de vêtements qui me préservais de cette nudité de...Démon beau, charmant, bestiale, sexy peut être n'exagérons rien ! Me mettant sous la douche je posais ma tête contre la paroi du mur de marbre laissant l'eau peu à peu s'écouler sur mon corps mes cheveux et le reste. Je me lavais me remémorant certains passages de ce cauchemar que je faisais si souvent puis les minutes passèrent et je finis par couper l'eau avant de prendre une serviette dont je m'entourais la taille mettant un pied en dehors de la douche puis un deuxième prenant une serviette pareille à celle qui recouvrait la partie basse de mon corps mais plus petite me la passant dans les cheveux je réfléchissais encore un peu regardait par la fenêtre le ciel bleu qui était resplendissant aujourd'hui.
Invité Invité
Sujet: Re: Dangerous addiction ■ PV » Wiver Blades Dim 8 Mai - 21:29
Raah ce démon, je vous le jure, il fait vraiment exprès d’être aussi charmeur ! S’approcher de moi ainsi, avec ce regard si parfait… Ça me faisait rager de l’intérieur. Je lui aurais bien mit ma main au visage, mais l’occasion se représentera sous un jour plus opportun. Quoi qu’il en soit, je passai outre ce futile détail pour l’écouter attentivement de mes grandes oreilles félines. Il affirmait que je n’avais jamais aimé l’eau ? Mais c’était une erreur et un préjugé face aux gens de ma ‘’race’’… Ma nouvelle race. Je m’apprêtais donc à répondre mais fut interrompu par sa main sur mon poignet qui nous téléporta dans ce qui semblait être la cuisine. J’étais légèrement étourdie, loin de m’être habitué à ce mode de transport. Généralement, marcher est le plus commun, du moins pour les gens qui comme moi, ne possède aucuns pouvoirs.
Je m’amusais à le regarder chercher quelque chose qui me ferait plaisir, en constatant qu’il parlait beaucoup. Comme si, ça faisait des siècles qu’il n’y avait pas eu de vie ici, aucune personne avec qui parler, un monde triste et sombre. Cette pensé me fit réaliser que je ne savais absolument rien sur lui, ni sur son histoire, ni sur sa vie actuelle. Mais qui a envie d’en parler après seulement deux jours ? Pas moi alors je ne vois pas pourquoi lui serait différent à ce sujet.
Il déposa du lait sur le comptoir, comme si toutes les néko en raffolaient ! Cette race m’avait transmis plusieurs caractéristiques certes, comme ma peur de l’eau ou simplement côté physique, mais mes goûts en matière de nourriture étaient restés les même. C’est pour cette raison que, dès qu’il me quitta pour aller sous la douche, j’en profitai pour me faire une omelette. J’avais toujours été doué pour la cuisine, étant une activité que j’exerçais depuis toute petite avec ma génitrice. Je me permettais donc de chercher dans les armoires à la recherche d’ingrédients spécifiques afin de réussir ma recette. Après les avoir trouvés, je les ajoutai dans la poêle afin qu’il commence à cuir. Pendant ce temps, je me mis à chanter, comme ma mère aimait tellement l’entendre. Ma voix douce se traduisait ici à merveille avec une chanson lente, on aurait presque dit une berceuse. Les paroles étaient relativement tristes, mais c’était moi qui les avais écrites. Je me plaisais à les chanter sachant que j’étais seule dans cette grande demeure, Wiver étais dans sa douche alors aucun risque qu’il m’entende. Ma voix mélodieuse retentissait sur les murs comme si elle cherchait à les attaquer, à leurs transmette mes sentiments.
J’ouvris alors les yeux, vérifiant si la cuisson était impeccable, ce qui était le cas. Je déposai alors l’omelette dans une assiette, continuant à chanter délicatement. Mes gestes étaient fluides, agiles et gracieux, comme un chat sait si bien le faire. J’allai m’asseoir sur une chaise, cessant ma mélodie pour entamer le contenu de mon assiette. Les saveurs se mariaient à la perfection. C’était délicieux, moi qui n’avait rien mangé de tel depuis des années ! En y réfléchissant, la vie en ces lieux avait au moins quelques bons côtés, notamment la nourriture. J’ai toujours été gourmande, friande des bons repas équilibrés et santés. Je sais, c’est plutôt étrange et/ou hors du commun, mais j’aime les aliments sains. Les fruits et les légumes, personnellement, je serais incapable de m’en passé, sans compter toute les bonnes recettes nutritives.
Je continuai mon repas tranquillement, me relatant ma chanson dans ma tête.
Wiver Blades
Messages : 800 Date d'inscription : 04/03/2008 Age : 32 Localisation : Le royaume de la folie.
Papier d'identification Race: Démon(e) Orientation sexuelle: Hétérosexuel(le) Maître/Esclave de: Lia / Elyon / Libre
Sujet: Re: Dangerous addiction ■ PV » Wiver Blades Mer 11 Mai - 14:39
Un bref moment vint me sortir de mes rêveries, Miyuki était entrain de m'attendre dans la cuisine depuis que je m'étais décidé à prendre ma douche quotidienne. Mieux valait ne pas abuser de son temps, pas aujourd'hui en tout cas, elle avait encore beaucoup à apprendre et ses marques en cette demeure n'était que trop récentes et elle n'avait encore vu qu'une partie du manoir.
Je me retournais devant le miroir de la salle de bain fixer contre la paroi du mur. Je m'épiais un moment avant de voir une ombre derrière moi une masse sombre me fixer de ces même yeux rougeâtre qui peu à peu apparaissait plus distincte à mes yeux.Cette silhouette familière qui s'imposait d'elle même sans que je ne puisse réellement comprendre ce phénomène. Je me retournais mais rien seul le miroir me montrais l'individu apparaissant dans cette obscurité qu'était tout son être dans un lieu pourtant emplie de clarté. Je reposais anxieusement mon regard sur le miroir pour voir l'être maléfique à mes côtés son visage près si près de moi à mes côtés au dessus de mon épaule gauche je le regardais lui en faisais de même. Il sourit puis ricana un moment, je le reconnais s'était un de mes ancêtres Aegir Blades le premier de son nom.Avant qu'il ne finisse de ricaner je me mis à lui parler.
Que me voulez vous?...N'en avez vous pas assé de venir hanter mes pensées quand je dors ou même éveillé ?!
Calme toi Wiver..Je ne suis pas ton ennemi mais sa tu le sais déjà...Après tout tu es le dernier de notre lignée...Je ne fais que veiller sur toi depuis que ton frêle et petit corps as franchis les portes noires de la création....
Je ne répondis pas je le fixais lui sa figure et son charisme si imposant aux traits presque humain si il n'était pas de cette fâcheuse couleur noire comme si il sortait peu à peu de l'obscurité.
Bien...Ton père et moi sommes heureux d'apprendre que tu ne renies pas ta race et tes semblables depuis sa mort...C'est une chance qui t'es offerte d'avoir du sang démoniaque coulant dans tes veines et d'avoir obtenu le rang de Fondat...
Je sais.....
Il eut un sourire de satisfaction tout d'un coup comme si la seule idée de me voir sortir de mes gong le réjouissais le moindre instant.Attendait il de voir la fureur de sa descendance ? Ici et maintenant ?!
Bien....Bien.....Je ne te dérangerai pas plus longtemps tu as beaucoup à faire avec ta soumise amuses toi bien surtout et...Je dois te prévenir...Sois prudent, j'ai eut vent de ce qui se passe sur cette île que tu prétend gouverner avec les autres familles....Ton père s'inquiète pour toi....
Alors maintenant vous vous souciez de ce qui pourrait advenir de votre descendance ? Si mon père a si peur pour moi...Pourquoi ne vient il pas au delà de la mort pour me parler au lieu de t'envoyer toi sauf ton respect mon arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand père....
Il imposa sa main sur mon épaule souriant de ces dents, son visage était si maléfique et pourtant j'y voyais une lueur de compassion mêlant joie et fougue, s'était un regard de guerrier.
Sois prudent...
Il disparu alors instantanément sans la moindre trace ni preuve de son passage j'avais tendance à croire que je devais devenir fou voir schizophrène mais non...Malheureusement je n'étais pas fou...
Je m'en retournais dans ma chambre, gardant cet avertissement dans un coin de mon esprit. Que voulait il dire ? Y avait il une raison quelconque pour celui ci intervienne d'entre les morts ? J'entendais au plus profond de moi battre mon cœur il retentissait comme un roulement de tambour, les détonations de canon....Y avait il une raison pour que notre destin soit mêlée à une notion de justice semant une pluie de sang et monceaux de cadavres brisées? Tant de questions et si peu de réponse.Mettant un T-shirt noire me saillant à merveille, je finis par enfilé le reste puis je finis de mettre mes pompes militaire avant de redescendre une à une les marches menant au salon. Pour une fois je me décidais à descendre à pied, entre temps il m'arrivait de jeter un œil sur les visages, les figures emblématiques de mon illustre famille.
Je retournais vers la cuisine, en apercevant ma jeune soumise entrain de chanter.Une douce voix émanait entre ses lèvres. Ne voulant pas déranger, je me mis accoler dans un coin de la pièce l'épiant faire, je n'interviendrais que très peu de temps après mais j'avais plaisir à l'écouter.
Jolie voix...Je vois que tu n'as nullement de difficulté concernant la cuisine...Et tu as apparemment trouvé ton bonheur dans le garde mangé.
Je ne bougeais pas, l'épiant de mes yeux écarlates songeant encore à l'apparition de mon aïeul.
Invité Invité
Sujet: Re: Dangerous addiction ■ PV » Wiver Blades Mer 4 Jan - 5:00
Le moment jouissif que me procurait mon repas fut de courte durée, hélas. Le propriétaire de ce manoir majestueux venait de faire son entré dans la cuisine. Aussi curieusement que cela puisse paraitre, il était venu grâce à ses deux jambes et non grâce aux pouvoirs surnaturels qui sont les siens. L’envie de lui faire une remarque mordante à ce sujet me traversa l’esprit, mais ses paroles, encore plus étonnantes, donnèrent à mes joues une teinte vermeille. Il me regardait de ses magnifiques iris et venait de me complimenter au sujet de ma voix. Pourquoi agissait-il ainsi ? N’était-il pas démon après tout ? Ne sont-ils pas tous d’horribles monstres cruels et sans pitié ? À vrai dire, c’était la première fois qu’un homme se permettait de me dire une chose charmante. Je détournai le regard rapidement, le dirigeant vers mon assiette désormais vide, afin qu’il ne remarque pas mon angoisse. Je n’avais nullement envie qu’il lise en moi, je devais rester distante.
Pourquoi l’idée que Wiver ne soit pas comme tous les autres démons me plaisait ? Je l’ignore. Ce n’est pas comme si c’était possible de toute manière. Cette race est vouée à rester seule et à être crainte, ils ne connaissent pas les sentiments tel que l’amitié ou même l’amour. Pourtant, en ce moment, je n’avais pas l’impression que mon maître était sur le point de me faire du mal. Du moins, exception faite de l’instant où je chercherai moi-même les problèmes, car oui, il arrivera certainement vu mon caractère brûlant. À mon avis, les démons incarnent la destruction, l’animosité et possèdent un certain tempérament agressif ; celui à mes côtés ne peut pas différer de la règle. Après tout, il est même de ceux qui contribuent à l’esclavage. La preuve ? Je suis sa soumise… Enfin, théoriquement.
« Ou..Ouii.. J’ai effectivement trouvé de quoi me faire un repas ! » Affirmais-je d’une voix qui, j’espérais, était distante.
Au même moment, je me levai, assiette à la main, toujours les joues rougis et l’esprit vagabonde. Je n’étais pas particulièrement concentré sur mes actes et, en me dirigeant vers le comptoir où trônait l’évier, je trébuchai maladroitement. L’assiette vide me glissa des doigts et allait probablement se fracasser au sol dans quelques instants ; de même que mon corps. Je fermai les yeux, pour ne pas imaginer la chute que j’allais faire.
Wiver Blades
Messages : 800 Date d'inscription : 04/03/2008 Age : 32 Localisation : Le royaume de la folie.
Papier d'identification Race: Démon(e) Orientation sexuelle: Hétérosexuel(le) Maître/Esclave de: Lia / Elyon / Libre
Il fallait croire que cette jeune femme ou néko à vous de choisir car elle était belle et bien les deux. Je ne me donnais pas la peine à savoir réellement si elle avait trouvé de quoi s'occuper ou de subsister encore un peu dans ce monde de dépravé, m'enfin engager la conversation me paraissait être le mieux à faire dans cette situation. J'épiais un peu sa démarche maladroite de ne vouloir avoir à faire à moi plus longtemps, je devais être ce genre de personne dans la rue que l'on croise et qu'on ne veut pas importuner ou au contraire ne pas approcher. Cette manie de me détester était devenue une habitude, à vrai dire il fallait que sa le soit sinon comment maintenir une autorité de fer sur cette ville et sur les renégats aux portes de la ville prêt à n'importe quel folie pour m'abattre moi et les autres fondateurs.
Un combattant après tout rien ne pouvait me toucher ou me sensibilisé à ce genre de futilité que les bassesses d'une esclave encore farouche et tellement ingrate. A vrai dire le contraire m'aurais tout aussi déplu et s'en était mieux ainsi. L’habitude de resté seul était déjà perturbé en ces lieux qui n'avait eut pour visiteur que quelques femmes, des hommes auxquels il fallait un bon coup de pression et des salopards d'espions encore trop jeune dans leur tête pour comprendre qu'ils étaient déjà mort en venant s'aventurer ici. Enfin la vie continu, et je suis toujours là moi le fondateur représentant la famille Blades et je suis la encore pour longtemps contrairement à cette esclave qui n'était de passage dans ce monde que pour quelques décennies.
Mes pensées furent vite brisée quand elle trébucha maladroitement, oui maladroitement ou l'avait elle fait exprès cela je n'en savais rien mais sa avait le don de me faire chié tout simplement. Je devais choisir entre la fille ou l'assiette ? Quel connerie je vous jure on aurais dis un show ou une de ses séries télévisées à la con.
Je fis un mouvement vif et je la rattrapais, le fracas de l'assiette venant retentir dans la pièce avec quelques morceaux bien distinct à mon regard puis je la relevais la remettant sur ses deux jambes avant de ramasser les quelques morceaux de porcelaine brisés.
Sa va rien de cassé ? * disais je alors que je m'en foutais complètement car elle ne pouvait avoir de bleu ou autre car j'étais intervenu enfin je suppose que c'est ce qu'elle attendait sur le moment précis bien que d'autre l'aurais laissé se foutre la tête la première sur le sol.*
J'allais donc jeter les morceaux dans une poubelle de la cuisine puis revenais et déclarait d'un ton quelques peu fatigué et désorienté oui car j'avais perdu le fil de mes pensées et décidément cette petite teigne en était capable.
Bien...Si tu me permet je voudrais en savoir plus sur toi, à commencé le pourquoi de ton évasion hier soir et pourquoi tu n'as pas ce comportement félin que toutes ces stupidités de nékos ont ?
Si tu me le permet ? Mais à quoi tu joues Blades ?! Putin mais tes vraiment trop con ma parole aujourd'hui ? Depuis quand tu t'imposes des condition comme ça ? Se n'était pas dans mes plans ni dans mes habitudes m'enfin passions elle répondra à ma question quoi qu'il advienne.
Alors que j’allais me fracasser contre le sol, à ma grande surprise, Wiver m’attrapa pour que je ne me blesse pas ou tout simplement parce qu’il se sentait obliger de le faire ? Néanmoins, c’était un comportement étrange venant d’un démon, puisque ceux-ci sont généralement heureux de voir la souffrance dans les yeux d’autrui. Monsieur Blades semblait différer des autres de sa race. Peut-être que l’immaturité constante de ceux-ci le lasse. Il a l’air, au contraire, peu intéressé par le genre de conneries que peuvent faire les gens aux pouvoirs surnaturels. Il est plus sérieux qu’eux, j’en mettrais ma main à brûler.
Ce qui me troubla d’avantage fut le moment où mon maître, oui, mon MAÎTRE, se pencha pour ramasser l’assiette que J’AVAIS fait tomber ! Comment cela pouvait-il être possible ? Pourquoi ne m’avait-il pas grondé fortement, voir même frapper, et exiger de moi le ménage complet de sa cuisine ? Ou encore me priver de nourriture pour une période indéterminé ? J’avais osé faire une erreur. Les démons n’aiment pas les esclaves qui ne sont pas parfaits. Je le sais parce que, les fourbes qui m’ont transformé en néko n’ont pas cessé de me le répéter. Alors pourquoi Wiver avait-il agis ainsi ? C’est moi qui aurais dû ramasser les dégâts ; pas lui. C’était tellement saisissant que j’avais peine à réfléchir correctement, les yeux fixés vers lui. Heureusement, sa voix masculine me sortit de ma ‘’transe’’ et je détournai le regard.
« Je.. euh.. Oui je vais bien ! »
Normalement, des remerciements auraient été de mises, mais je refusais de lui en faire. L’orgueil est un mauvais défaut, un péché que je devrais apprendre à contrôler. Pour l’instant, ce n’est pas chose aisé. Donc plutôt continuer de me faire chier avec tout ça. Quoi qu’il en soit, cette journée promettait d’être étrange.. Car, il faut l’avouer, Wiver ne cesse de m’impressionner. Il n’est pas du tout comme je le pensais.
Alors il voulait en apprendre plus sur moi maintenant ? Et en plus, il osait dire : ‘’ Si tu me le permet ‘’ , c’était trop mignon. J’ignorais que la politesse pouvait faire partie des caractéristiques d’un démon. C’était presque le monde à l’envers. Étais-je en plein sommeil ? Un merveilleux rêve où les maîtres ne sont pas tous d’horribles personnages horripilants ? Probablement, car la réalité n’est jamais si douce. À l’inverse, elle a plutôt un goût amer.
« Je vais vous répondre, car vous aller découvrir la vérité un jour ou l’autre alors autant vous le dire maintenant ! » Affirmais-je en croisant les bras avant de continuer sous un ton, que j’espérais, neutre. « Le pourquoi de mon évasion est simple, je ne voulais pas être une esclave. Qui le voudrait ? Personne. Alors c’est la raison pour laquelle j’ai organisé ma fuite de l’Agora. Il était hors de question pour moi de rester là et attendre qu’un connard vienne me chercher ! J’ai plus d’orgueil et de courage, ou de naïveté selon le point de vue, que la plupart des esclaves. Alors autant mettre ma personnalité à profits. » J’esquissai un mince sourire qui s’effaça aussitôt. « Et.. euh.. En ce qui concerne mon comportement qui n’est pas félin… c’est plutôt difficile pour moi d’en parler. Je ne l’ai jamais dit à qui que ce soit… » Un soupire traversa la barrière de mes lèvres. « Je… comment dire, était… était… humaine avant… avant que.. »
Je me retournai, pour ne pas le voir et réfléchis à mon passé. C’était douloureux d’imaginer ce que j’avais vécu avec cette bande d’abruti. Je les maudissais tous et un jour ils allaient devoir payer pour ce qu’ils avaient fait de moi. Me voler ainsi ma vie était inacceptable ! Ils étaient peut-être démons, mais j’allais réussir à les faire regretter leurs actes un jour ou l’autre. C’est une certitude.
Wiver Blades
Messages : 800 Date d'inscription : 04/03/2008 Age : 32 Localisation : Le royaume de la folie.
Papier d'identification Race: Démon(e) Orientation sexuelle: Hétérosexuel(le) Maître/Esclave de: Lia / Elyon / Libre
Il semblerait que je sois tombé sur une bien étrange personne, humaine puis néko. D'abord cela me semblait incrédule impossible et inenvisageable mais à voir les paroles déglutie de la jeune femme qui était presque aussi sérieuse qu’hilarante à entendre ses dires je ne m'en gardais bien de lui faire remarquer. Je réfléchissais quelques minutes seulement, je tenais à savoir qui était ces personnes qui aurait pu mettre une expérience voir le jour aussi rapidement et si parfaitement marquée par la présence belle et bien vivante de la jeune Miyuki que j'avais pris sous ma maison en tant que servante bien que pour l'instant peut enclin à obéir ou à discuter mes ordres s'était ce qui faisait un charme félin aussi prononcé et je n'avais donc remarqué que peu de chose à ce sujet. C'est le pourquoi de ma stupeur et de mon incrédulité mais en y réfléchissant bien à quoi rimait le fait qu'elle mente ou non au sujet de cette expérience plus qu’inhumaine, enfin s'était belle et bien foutu de croire que les résistants étaient derrière tout ça car sa ne leur ressemblait pas et je me refusais de faire une psychose sur ces faits qui me semblait encore plus improbable que ce que je venais d'entendre.
A en croire tes paroles, il t'en fallu plus de courage pour faire face à ta transformation et mettre ton orgueil de côté sinon tu ne serais pas en face de moi à l'heure qui l'est mais belle et bien encore dans leur laboratoire...Qui sont donc ses individus.....
Je laissais en suspend notre discutions, j'en avais bien assé entendu pour le peu qu'elle m'est dit. Enfin je n'avais pas vraiment de quoi être fier de mon peuple si il s'agissait bien de mes hommes ou de citoyens vivant sous l'ordre d'Atlantica qui lui avait promulgué ses soins de métamorphe.
Maintenant que tu m'as dis ceci je ne pense pas pouvoir te laisser repartir, cela vaudrait mieux pour toi, des individus doivent être à ta recherche ou que sais je...Ah la vie de cobaye est bien veine dans cette île...
J'allais me poser dans mon fauteuil réfléchissant éperdument à trouver une solution pour qu'on laisse la jeune néko en dehors des expériences qu'elle avait subit si jamais ils venaient à en retrouver sa trace. La protection d'un gardien suffirait largement à évanouir cette traque à l'hybride métamorphe pensais je murement me servant d'un verre de whisky que je buvais avec passion. Mon œil vif reluisant de plus belle à travers les flammes du foyer.
Bien, Miyuki je pense qu'il vaut mieux pour vous de faire ce que le pourquoi vous êtes ici c'est à dire servir un maître et je ne tolérais aucune contestation de votre part. Des questions ?