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| Ma cage bien aimée [PV Freya] | |
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Lia ۞ Créature ésothérique ۞
Messages : 344 Date d'inscription : 09/05/2011 Age : 36 Localisation : Quelque part entre son passé et son destin...
Papier d'identification Race: Démon(e) Orientation sexuelle: Hétérosexuel(le) Maître/Esclave de: Blades-sama
| Sujet: Ma cage bien aimée [PV Freya] Mar 10 Mai - 17:24 | |
| D'abord les odeurs, de la paille humide, du métal, de la sueur, peut-être bien des humains et d'autres trucs étranges... Des démons... aucuns doutes là dessus, mais plein d'autres odeurs inconnues plus ou moins désagréables venaient aux narines de la jeune Alinume. Elle ouvrit finalement les yeux. De la paille... en effet, elle était étendue dessus, puis des barreaux... Sa vue était encore embuée mais elle finit par prendre conscience de ce qu'il y avait autour. Une grande place, sans doute un marché, mais remplit de cages et de chaines tous conçus pour éviter à des humains, des hybrides et sans doute plus de s'échapper. Des esclaves en somme. Lia se redressa avec difficulté, au moins, pour la première fois de sa vie, elle pouvait toucher ses barreaux, ils étaient si froids et si... réels. A cette pensée elle sourit intérieurement et se hasarda à regarder ses camarades. Tous avaient l'air plus ou moins effondrés, tristes, agressifs. L'un de ceux qui croisa son regard lui montra même les crocs en lui disant qu'il la boufferait si jamais elle le défiait encore. Pourtant cela était tristement le meilleur moment que Lunadea avait vécu pour le moment. On osait la regarder, mieux, on lui avait parlé. Elle se sentait enfin là, bien réelle, et contre toute attente, bien vivante. Sa vie de monarque était rayée, elle pouvait enfin faire ce que bon lui semblait, peut-être même courir ou danser... Peut-être même... Lunadea se figea quelques secondes, on vit ses lèvres bouger, trembler, se pincer puis plus rien... Non... décidément, elle qui aurait voulu se réjouir de son avenir enfin ouvert, elle ne pouvait toujours pas... Elle ne savait toujours pas sourire. Elle passa donc sa journée à observer, des gens passaient sans doute des esclavagistes puisqu'ils ne regardaient même pas la marchandise, d'autres venaient pour acheter et Lunadea fut plusieurs fois un thème de bavage intensif. Son vendeur n'avais d'ailleurs rien contre à première vue, il ouvrit deux fois la cage pour permettre à ses visiteurs d'"inspecter" le produit. Mais Lia était difficile à taquiner et ils se retrouvèrent très vite déçus de ne pouvoir regarder autrement que par les yeux. Les vendeurs étaient exaspérés, l'argument principal de vente pour ce produit étant la beauté de la jeune fille, ils ne pouvaient pas lui faire de mal sans laisser de marque sur sa peau, pas de sévices corporels donc. A la place ils raccourcirent sa laisse, l'empêchant de bouger au maximum, sa tête devant rester collée aux barreaux. Mais elle pouvait tout de même se lever, s'assoir, se coucher, tout cela en faisant glisser la chaine le long de la tige en métal.
*Ça y est... je suis foutue, je vais être tripotée par un pervers à tous les coups... Je voulais un peu de contact humain mais je me serais bien passée de ce genre là...*
Elle ferma les yeux, préférant ne pas voir arriver sa sentence. Elle se concentra pourtant sur les odeurs à nouveaux, les variations de lumières, les voix... Quelques anges s'arrêtèrent devant elle mais furent vites dégoutés par son mutisme et son aspect de statue ainsi gainée. Le patron commençait vraiment à s'énerver et menaçait de la servir en pâture à ses camarades si elle ne se vendait pas d'ici la fin de soirée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Mer 11 Mai - 11:51 | |
| Avoir un peu de temps libre n'est pas une mauvaise chose, être le gérant d'un restaurant non plus. Je peux me permettre de sortir un peu me reposer, je peux aussi décider de fermer tel jour si je le souhaite, même si je sais parfaitement que je dois penser un peu aux personnes qui travaillent chez moi. Si je ferme, ils se retrouvent avec un peu moins d'argent à la fin du mois, et du coup ça peut être très dérangeant quand on compte les factures que certains doivent payer. Mais bon bref, oublions un peu tout ça et passons aux choses un peu plus sérieuses. Ce qu'il faut avant tout savoir c'est qu'aujourd'hui, je ne suis pas au restaurant mais à l'extérieur. Et oui, moi aussi j'ai droit de me promener un peu, j'ai droit de profiter un peu de notre si bel air pur...Enfin, presque pur. Qui je suis ? Un ange comme tout les autres. Même si on ne voit pas mes ailes, j'en possède deux de couleurs différentes. L'une est blanche tandis que l'autre est noire, ne me demandez pas pourquoi, je ne le sait pas non plus, je ne pose pas vraiment la question là-dessus en fait, je m'en fiche même totalement.
Aujourd'hui donc, je me promène un peu dans la ville, me laissant guider par mes pas pour aller je ne sais où. Au loin je peux voir un peu de monde qui se bouscule sans même savoir pourquoi. Si je me souviens bien, dans cette direction se trouve la place d'un marché, celui des marchands d'esclaves. C'est triste à savoir et voir, mais que voulez-vous, c'est ainsi que vivent certaines personnes, c'est ainsi que fonctionne cette ville, je n'ai rien à dire. Bien que se soit un lieu bien étrange et particulier, un peu sale et mal fréquenté, l'idée d'y faire un petit tour me taraude l'esprit. Ne pouvant donc pas résister à l'appel de la curiosité, je me laisse donc aller, je m'évade dans cet univers dont je ne mets jamais les pieds. Fasciné ou peut-être bien curieux, je me réjouis de tant de découverte, mais je ne peux également m'empêcher d'avoir pitié de tous ces êtres maintenus en captivités. C'est vraiment triste de les voir ainsi. Et dire que certaines personnes viennent ici pour s'en faire des esclaves, pour s'en faire des objets à torturer, et ce de bien des manières qui soit. Je suis un ange c'est vrai, ça se voit, ça se sent, un peu trop aime. J'ai l'air bien trop gentil comme ça, mais il faut mettre ça sur le compte de l'inconnu, comparable à l'extase d'un enfant quand il part à l'aventure. Je continu donc mon petit périple dans ce marché bien particulier, regardant les démons,les anges, les vampires et autres races partirent avec leurs nouveaux compagnons de journées, en espérant que ceux-ci puissent avoir une meilleure vie que dans leur cage, bien que j'en doute pour certains, à en voir la tête de leur nouveau propriétaire. Je ne peux rien pour eux malheureusement, et du coup, je n'y fais pas plus attention. Par contre, au loin je peux avoir un petit attroupement autour des cages et de leur propriétaire.
Qu'est-ce qui se passe là-bas ? Je me le demande bien. Mais il n'existe qu'un seul moyen de le savoir, c'est d'aller vérifier par soi-même. C'est donc de cette manière que je me retrouve au milieu de l'attroupement, cherchant à me faire une petite place pour avoir une vue sur ce qu'il y a à voir: Rien de particulier si ce n'est que des grognements de mécontentement provenant de la foule qui crise de ne pas pouvoir mieux voir l'une des marchandises enfermée dans sa cage. Dos au monde, ils ne peuvent la voir, ils ne peuvent ni même la toucher autrement que par les yeux, c'est assez vexant c'est vrai. Parmi les cris et grognement, on peut entendre les remontrances du patron sur son produit de vente, il n'a pas l'air content des prestations de la belle, il l'a menace même. Sans trop savoir pourquoi, sans même vouloir jouer les bons samaritains, je m'approche doucement de la cage, regardant de mes yeux violines se dos au visage inconnu en ignorant totalement le gérant.
« Bonjour »
Un petit sourire joueur et enfantin, je l'air si facile d'approche, j'ai l'air si fragile et sans défense, et pourtant, si vous savez. Je continue d'avancer pour finir par me baisser, talons aux fesses, face à la cage avec mon air innocent.
«Ça n'a pas l'air d'aller ici, je me trompe ? » |
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| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Mer 11 Mai - 14:01 | |
| Le brouhaha commençait à se dissiper dans l'esprit de Lunadea, L'odeur de sueur s'éloignait, les grognements se taisaient. Elle avait cependant une dead line, c'était le cas de le dire, trouver un propriétaire d'ici la fin de soirée. Plus facile à dire qu'à faire, certains esclaves plus dociles qu'elle n'avaient toujours pas trouvé preneur au bout de plusieurs mois. Comment faire ? Elle qui était partie pour une nouvelle vie, au final, n'était finalement qu'un produit pour pervers... Elle huma l'air, les yeux toujours clos, les mains posées sur son bas ventre d'un geste détendu. Elle savait bien que sa nouvelle vie l'obligerait à faire des concessions, mais de là à en faire pour des gens qui ne l'achèterons peut-être jamais, hors de question. Elle respira encore profondément et trouva une trace derrière elle qui n'était pas partie, qui c'était rapprochée. Elle entendit finalement une voix, une voix d'homme, encore. Pourtant celle ci eut une toute autre parole que ses prédécesseurs, il la salua. Puis la voix provint de plus bas, comme s'il s'était assis à terre, lui faisant remarquer que tout n'allait pas bien. Se moquait-il d'elle ? Peut-être, mais là n'était pas la question, qui ne se moquerait pas d'une esclave se battant pour sa vie. Elle tourna légèrement la tête et ouvrit les yeux, découvrant un homme accroupit, ses yeux mauves la regardant d'un air enfantin. Elle le regarda du coin de l'œil, ses opales marrons tenant des reflets rougeâtres à la lumière du soleil. Son air n'était pas suppliant, juste triste, elle ne reflétait aucune animosité ni même hargne., juste une gêne sensible au niveau de sa laisse. Elle ouvrit la bouche désirant répondre que cela allait. Mais aucun son nu pu sortir. Sans doute son traumatisme avait encore des reste. Elle gardait les yeux posés sur son interlocuteur, n'esquissant aucun geste si ce n'est celui de mettre ses bras le long du corps. Elle le jaugea encore un certain temps, estimant son age, sa race, sa taille, son caractère. Pourtant tous ces détails étaient encore flou, il pouvait très bien s'agir d'un satyre qui se masquait. Pourtant rien ne l'indiquait au premier coup d'œil.
Elle saisit alors l'anneau autour de son cou, d'un geste lent et direct, ses longs doigts fins se refermant sur le métal froid et le faisant tourner lentement sur sa gorge. Elle se tourna lentement alors vers le jeune homme, lui offrant de voir son visage, ses petits yeux bridés étaient à présent protégés du soleil par ses longs cils noirs. Une mèche de cheveux coula le long de son épaule, dégageant une peau satinée et luisante. Elle cligna des yeux, lentement. Soudain un homme vint se poster à coté de l'acheteur potentiel. C'était le patron, le vendeur. Il posa la main sur l'épaule de l'inconnu et lui adressa le sourire le plus radieux que pouvais lui offrir sa dent manquante.
- bonjour monsieur, excellent choix ! Elle vient tout droit de l'Est, on peut presque sentir une odeur de cannelle sur sa peau !
Il venta les mérites de la jeune fille et avoua que, hors mis pour les contacts physiques elle avait été docile jusque là. Il ne paraissait pourtant pas rassurer à l'idée de perdre le client. Pourtant la jeune fille ne paraissait pas particulièrement concernée, elle écoutait attentivement, regardant tour à tour le vendeur et le client. Elle paraissait pourtant s'intéresser au jeune homme, le toisant, prenant grade à ce que ça ne soit ni gênant ni impoli. Elle semblait attendre, patiemment, mais ses yeux disait qu'elle désirait partir d'ici, de commencer enfin sa vie. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Mer 11 Mai - 18:14 | |
| Accroupi comme je le suis, face à cette cage et cette jeune femme que j'imagine très belle, au vue de l'attroupement, je marque une certaine présence, comme si je m'imposai face à eux. Assise comme elle est, je ne peux toujours pas la voir si ce n'est que son dos à l'échine parfaite. Ce n'est qu'un petit peu de temps après lui avoir adressé mes quelques mots qu'elle ce décide à tourner la tête vers moi, certainement pour voir qui est la personne qui ose s'approcher d'elle. Je peux alors voir une lueur bien particulière dans un regard d'une couleur à la fois chaleureuse et envoutante. Ce reflet qui scintille sur ses pupilles me fascine un bref instant, ses yeux venaient de devenir pendant quelques secondes une source d'attention. Je ne ressens rien vis-à-vis d'elle, aucune haine, aucune crainte, nous nous voulons aucuns mal. Elle entrouvre ses lèvres sous mes yeux, mais aucun son ne parvient jusqu'à mes oreilles, sa voix à l'air de s'être éteinte un moment, peut-être effrayée de sa situation. Je ne me vexe pas, même si j'aurai bien voulu l'entendre, j'ai parfaitement comprit ce qu'elle voulait me dire, me répondre. Elle voulait me dire que tout va bien, comme pour me rassurer et m'éviter de trop m'inquiéter, comme l'aurait un bon nombre de personne dans sa situation.
Je me suis contenté d'un simple mouvement de la tête pour lui faire comprendre que ce n'est pas si grave si sa voix n'a pas voulu sortir du seuil de sa gorge, qu'elle n'a pas à s'en faire pour ça, elle mais aussi le vendeur. Parce que oui, la voir ouvrir la bouche mais ne pas l'entendre pourrait être vu comme un autre acte de rébellion, de foutage de tronche parfois, et il serait mal vu pour un vendeur que l'un de ses article se montre irrespectueux. C'est donc plus pour calmer les ardeurs encore invisible du patron qu'autre chose que j'ai fait. Il serait dommage qu'elle se fasse taper sur les doigts pour si peu. Ce n'est qu'après un petit moment que je peux enfin la voir complètement, que je peux regarder et contempler son visage que je trouve d'ailleurs très charmant. La silhouette de son corps est vraiment agréable à observer, mais je ne m'y attarde pas plus que ça, ne voulant pas trop lui manquer de respect malgré son charme. Je me demande bien comment ça se fait qu'elle soit encore ici, dans cette cage. Belle comme elle, est connaissant les pervers qui regorgent dans cette ville, il est étonnant que personne ne l'ait prit pour satisfaire quelques besoins physiques. Mais ce n'est pas grave, je m'en réjouis même que personne ne l'ait fait, parce que dans le cas contraire, je n'aurai jamais eut l'occasion de pouvoir lui faire face. Là où je suis, au même niveau qu'elle, je peux sentir le parfum délicat de sa peau, une odeur légèrement sucrée qui m'est très agréable; nettement plus que celle qui vient de s'approcher violemment de moi ou point de m'agresser les narines.
Le petit chef à l'air ravi de voir qu'on s'intéresse à sa marchandise, la ventant même comme le ferait n'importe qui pour se remplir les poches en la voyant partir d'ici. Il est qu'on peut sentir cette fine odeur de cannelle provenant de sa peau, mais une certaine puanteur me dérange énormément. C'est pour cette raison que je ne me gêne aucune à retirer cette main sale de mon épaule en relevant la tête le propriétaire pour lui adresser un regard bien moins enfantin que précédemment.
« J'en conviens monsieur. Mais c'est avec la concernée que je veux m'entretenir, et non avec vous. Si vous me permettez... »
Un peu froid sur le moment, je n'ai pas à lui faire un traitement de faveur, il a osé me déranger. Je n'ai plus fait attention à lui, ni même à ce qu'il a put bien dire suite à mon manque tact, ce n'est pas lui qui m'intéresse mais la demoiselle. Doucement donc je me rapproche encore un peu pour tendre la main. Mais ce n'est pas sur elle que je la pose mais sur l'un des barreaux, de crainte de l'effrayer par ce simple et vulgaire geste. Avec cette nouvelle distance, peut-être parviendrai-je à entendre le son de sa voix cette fois-ci, en espérant aussi que l'autre ne revienne pas me déranger.
« J'imagine que tu dois avoir un nom, non ? À moins que comme d'autre, tu laisse le choix de ton identité à ton futur maître ? »
Je sais que c'est mal ce que je fais, puisque je lui rappelle dans quelle situation elle se trouve, mais que voulez-vous, s'est ainsi, bien que je ne doute aucunement du fait qu'elle n'a pas souhaitée se retrouver ici, dans cette cage, sur cette place. |
| | | Lia ۞ Créature ésothérique ۞
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| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Mer 11 Mai - 20:45 | |
| Lia détourna un instant le regard de l'inconnu pour le porter sur son vendeur préféré et attitré, débouté par des paroles froides et strictes. Elle aurait aimé sourire, mais ce ne fut qu'intérieurement ses lèvres ne faisant que se pincer une nouvelle fois. Elle tira un peu sur sa longe, signe au patron qu'elle désirait approcher, plutôt étrange alors qu'elle s'était montrée si sauvage face aux piètres hommes venus lui rendre visite. Mais le vendeur ne se fit pas prier, il lâcha ce qu'il fallait de leste pour qu'elle puisse vaquer dans toute la cage, en grommelant, certes pour avoir été rabaissé sous le rang d'esclave aux yeux du jeune homme, mais après tout, l'argent vaut bien un petit manquement aux règles de politesse. Lunadea se dégagea enfin des barreaux qui était tièdes à présent, elle s'approcha lentement des barreaux opposés en regardant la main posée. Elle ne faisait que des gestes lents pour éviter que l'on pense qu'elle n'aille agresser le jeune monsieur, beaucoup d'esclaves donneraient chère pour être dans cette situation, attraper le poignet de l'homme, le tirer violemment contre la cage et lui enserrer la gorge d'un bras. Mais là n'était pas l'intention de la demoiselle, elle ne voulait surtout pas le faire fuir, lui faire peur, il était le seul "être supérieur" de la journée qui ne c'était pas arrêté outre mesure sur sa poitrine ou ses cuisses.
Elle s'arrêta à une distance de bras du jeune ange ou démon et, levant la main, elle fit doucement glisser le bout de ses doigts sur les siens. Non, il était vraiment réel, et sa peau était douce, s'il avait frappé beaucoup de gens sans défense il aurait les articulations plus rugueuses, des mains transpirant le geste de coups répétés. Mais cela ne semblait pas le cas, au contraire, ça avait quelque chose de rassurant d'entrer en contact physique avec quelqu'un, aussi insignifiant soit ce contact il était un des premiers de sa vie. A Nirne, nul n'avait le droit de toucher ses mains sauf pour mourir, et lorsque ces marchands d'esclaves l'avaient trouvée, elle était inconsciente. Pour elle c'était une grande première, une douce chaleur avaient caressé ses doigts et elle pencha la tête de coté, comme satisfaite.
Son corps se plia, les genoux, les pieds, le haut du corps et enfin la tête pour lui faire prendre une position agenouillée, un flot de cheveux noirs s'étendant autour d'elle. Posant un doigt sur le sol elle traça trois lettres : Lia. En réponse à la question. Son nom serait Lia, Lunadea Irae Alinume était une monarque, Lia ne sera qu'une esclave. Son passé avait été enterré. De plus, son nom véritable apparaissait dans certains vieux livres très rares sans doute ici mais mieux valait ne pas prendre de risque. Elle releva les yeux vers lui et posa la main sur son cœur avant d'incliner la tête, comme pour dire "enchantée" mais de manière bien moins familière. Elle releva la tête et attendit son sort, elle tenta à nouveau de parler, juste pour essayer de dire "Lia", mais toujours rien, elle était décidément muette pour le moment, mais il fallait qu'elle retrouve ça voix. Bien sur, beaucoup d'hommes donneraient cher pour avoir une esclave féminine muette, mais n'est-ce pas agréable d'être appelé "maitre" par une voix douce et réconfortante ? Une voix capable de demander ce qu'il préfèrerait pour diner ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Jeu 12 Mai - 12:01 | |
| Là où elle, j'ai beaucoup de mal à la distinguer, dans l'obscurité de sa cage, il est difficile de bien la regarder. Toutefois, rien qu'à sa silhouette, on devine pourquoi tant de monde s'est rassemblé, elle est déjà désirable rien que de là et l'est certainement plus encore de près. Le patron n'a pas apprécié mon manque de tact envers lui, mais c'est de sa faute, il a osé poser sa main sale sur moi. Ça n'a plus d'importance maintenant, je l'ignore totalement et me satisfait de la vue que je peux avoir sous mes yeux. Un doux et fin visage, un corps portant des vêtements bien léger, ainsi que ornement qui pendant de ses lobes d'oreilles et qui font office de collier. C'est vraiment très jolie à regarder, et rien que ce petit détail de bijouterie montre qu'elle n'est pas ici, ce qui lui donne encore plus de charme. C'est bien connu, tout ce qui ne vient pas de chez nous est bien plus magnifique. Il faut du temps avant que je ne m'obtienne un semblant de réponse à mes questions, mais je reste patient et me contente alors de la regarder, elle et le moue de sa laisse qui se relâche en un instant.
Pas totalement libre, mais uniquement de ses mouvements, elle peut se déplacer, et c'est une vraie joie que de la voir faire. Ses gestes sont assez particulier à regarder, les mouvements de son corps sont gracieux et élégant, une véritable fleur de l'Est. À cette pensée, un autre sourire se dessine sur mes lèvres avant que celui-ci ne disparaisse sous la surprise d'une sensation à la fois chaude et intrigante. Elle venait d'effleurer mes doigts avec les siens, ce qui donne déjà un bon point entre nous, je ne la laisse pas indifférente par rapport aux autres personnes qui ont voulu s'approcher d'elle. Je la laisse faire sans pour autant m'arrêter de l'observer, ne manquant pas le mouvement de sa tête face à ce contact si doux et délicat, elle à l'air satisfaite à première vue, ce qui est une bonne chose à savoir. Doucement je pouvais la voir s'agenouiller pour finir par écrire du bout du doigts son nom sur le sol, je penchais la tête à la lecture de celui-ci en le formulant entre mes lèvres sans laisser le moindre son sortir. En la regardant, j'ai moi aussi amené ma main sur mon cœur pour lui répondre, comprenant en quelque sorte ce qu'elle voulait me dire.
« Je suis moi aussi enchanté de te rencontrer...Lia ? »
Là encore j'affiche mon petit sourire enfantin, comme satisfait du son produit à la prononciation de son nom. C'est à la fois doux et rafraichissant, avec ce petit goût sucré en même temps. Je trouve ça assez adorable et simple, ce qui n'est pas plus mal. J'imagine qu'elle n'est pas muette, bien que je n'ai pas encore entendu le son de sa voix, elle essaye de me parler sans y parvenir, ce qui montre qu'elle y est déjà arrivé auparavant. Comme pour la suivre dans ce jeu, comme pour me joindre à elle et me rendre à un niveau plus ou moins égal, je tends ma main entre les barreaux pour à mon tour, écrire mon nom du bout de l'index: Freya.
« Je m'appelle Freya. Un peu bizarre pour un garçon, tu ne trouve pas ? Tout le monde me dit que c'est un nom de fille. »
Une petite plaisanterie pour rendre cette rencontre plus agréable et moins triste, ce qui est dit sur mon nom n'est pas faux, puisque c'est le nom d'une déesse. Mais je ne préfère pas trop y penser, même si je m'en sert pour voir les réactions de la belle Lia, perdu dans sa cage. Je n'ai pas retirer ma main d'entre les barreaux, préférant la laisser proche d'elle, à sa disposition, comme pour l'inviter au passage à la toucher une nouvelle fois et à lui montrer que je ne lui veux aucun mal. |
| | | Lia ۞ Créature ésothérique ۞
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| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Jeu 12 Mai - 18:32 | |
| Lia hocha la tête à la prononciation de son prénom, il était facile à retenir et peu "encombrant" et puis c'était facile de l'écrire sur un médaillon d'identification... Enfin peut-être ne faisait-ils pas ainsi ici ? Avec le nom, et l'adresse du propriétaire. A Nirne c'était courant, certains esclaves étant dévorés par les démons les plus dégénérés il ne restait souvent que ce médaillon qui aidait alors le propriétaire à comprendre qu'il fallait remplacer son acquisition. Mais là n'était pas la question, il lui parlait doucement, c'était presque agréable, si ce n'était qu'elle ne le connaissait pas, et que dans sa situation, "ami" ou "connaissance" étaient des mots absurdes.
Il s'accroupit, elle le suivit du regard, mais lorsqu'il avança la main elle eut un léger mouvement de recul de la tête, plus par réflexe que par peur, mais se ressaisit rapidement et observa l'index posé dans le sable, tracer des lignes courbes élégantes. Freya... Qu'était-ce... ah son nom. C'était joli. Ceux de Nirne ne connaissaient pas un tel prénoms, alors qu'il soit masculin ou féminin était encore une autre question. De plus, ils ne donnaient pas le même nom à leur dieux, ils en avaient trois ; le suprême et ses deux bras, Ilésia, déesse du mal et Rozarion, dieu du bien.
Il disait pourtant que c'était un nom de fille. Elle secoua la tête de droite à gauche un peu plus énergiquement que précédemment, faisant cliqueter chacune de ses chainettes comme une musique contemporaine. Se saisissant tout doucement de la main de son compagnon de "discution" elle traça de l'autre main un petit cœur à coté du prénom puis la posa à nouveau sur son cœur en hochant la tête. Peut-être prendrait-il cela pour une déclaration absurde vue qu'ils ne se connaissaient qu'à peine, mais pour elle cela signifiait qu'elle aimait beaucoup ce prénom. Cela lui faisait penser à une légère brise matinale, à la fois douce et vous faisant frissonner, comme un murmure à l'oreille. Mais comment lui dire cela ? D'une part c'était très impoli de débiter de telles choses sur le prénom d'un "être supérieur" mais en plus, à écrire au sol... Trop compliqué. Elle se contenta de hocher la tête de coté à nouveau.
Elle approcha son visage, un peu, juste assez pour qu'il puisse le toucher mais sans pouvoir l'attraper par la gorge si elle avait fait une mauvaise analyse, Elle ressemblait à n'importe quel animal en cage prêt à être apprivoisé. Ses longs cheveux trainaient au sol, sur son dos pour enfin glisser sur ses mains, à plat sur le sable. Elle le regardait, non pas droit dans les yeux car ça aussi était considéré comme mal poli, mais au sol, juste devant les pieds de l'homme, un regard mélancolique alors qu'elle était heureuse : jamais personne ne l'avait dévisagée, jamais personne n'avait touché son visage à part à sa naissance mais cela, elle ne s'en souvenait plus, elle ne savait pas quelle sensation cela donnerait, pourtant, elle avait envie d'essayer, cela était peut-être agréable, mais peut-être aussi douloureux ? Ou agaçant ? Ou encore rebutant. Mais elle voulait essayer, au moins une fois dans sa vie.
Toujours aucun sourire ne venait perturber son doux visage, cela était sans doute décevant, ou peut-être agaçant aussi. Mais elle ne pouvait rien faire de plus, elle était une esclave muette et incapable de sourire. L'un était de naissance, l'autre temporaire, enfin l'espérait-elle. Elle aurait aimé chanter pour son maitre, quel qu'il soit, apaiser ses tentions et ses peurs d'une simple mélodie, le faire vibrer et lui donner un peu d'énergie ou de courage s'il en avait besoin, l'aider à trouver le sommeil si nécessaire ou peut-être, tout simplement, le faire se sentir moins seul. Mais pour le moment, elle en était totalement incapable. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Jeu 12 Mai - 21:39 | |
| Oh ? C'est agréable à savoir. Ainsi pour elle mon prénom ne ressemble pas à celui d'une fille. Le petit mouvement énergique de sa tête, allant de droite à gauche me ravi au plus ou point. Bien qu'elle soit muette, elle trouve toujours le moyen de me répondre malgré la situation dans laquelle elle se trouve; c'est assez touchant. Le son que produit ses chaines en suivant les mouvements de sa tête est assez agréable à entendre. On dirait une petite symphonie, le même genre que celle que l'on peut entendre des boites à musique, quelque chose loin d'être déplaisant. C'est même d'ailleurs très apaisant. Pour simple réponse face à sa réaction, j'affiche un autre sourire bienveillant, la regardant toujours avec la même intensité, celle d'un petit enfant ravi. Ce qui suit par contre m'intrigue un peu, je la vois approcher sa main pour se saisir de la mienne avec une extrême douceur, c'est une sensation vraiment agréable et chaleureuse. Je me laisse faire sans montrer la moindre résistance, j'ai confiance en elle, je sais qu'elle ne me veut pas de mal, qu'elle cherche plutôt à me faire comprendre quelque chose, à défaut de ne pas pouvoir me le dire directement. Je la regarde alors tracer du bout de son doigts le symbole d'un cœur à côté de mon nom, signe qu'elle l'aime bien.
« Ah? Tu aimes toi aussi ? »
Je souris encore et toujours, amusé par la situation, content de voir qu'elle apprécie mon prénom. Ça change des personnes qui me disent que c'est pour les filles, c'est sûr. Mais je vais éviter de trop y penser et me consacrer un peu plus à cette belle Lia dont je ne connais strictement rien. Tout ce que je peux vous dire pour le moment c'est que je la trouve vraiment très belle et d'une compagnie bien plaisante. Je sais que certains esclaves jouent la comédie pour se faire bien voir afin de pouvoir sortir d'ici le plus rapidement possible sans avoir ne serait-ce qu'un peu de sympathie pour la personne qui les a aidé. Chez elle, je ne ressens rien de tout ça, je ne perçoit aucune arrière pensée, aucune animosité. Elle n'a pas l'air d'être du genre à vous sautez dessus pour vous étrangler, du moins c'est que moi je crois. Certes, les apparences sont parfois trompeuses, même bien plus qu'on ne peut l'imaginer, mais tout de même, je n'ai pas peur, je ne ressens pas de frisson à ce sujet là. Doucement elle pose ses mains sur le sol en s'avançant faiblement vers moi, s'offrant même à moi, aux caresses que je pourrai avoir sur elle, aussi peu nombreuses soient-elle. C'est déjà un bon début, elle montre bien qu'elle n'a plus si peur que ça, ce qui dans un sens me ravi encore, moi mais aussi le patron je pense.
Sans faire de chichi donc, je remonte lentement de ma main, très lentement, sans aucun mouvement brusque, jusqu'à son visage et l'effleurer du bout de mes doigts. Comme je l'imaginai, sa peau est vraiment douce, très agréable au touché. Je lui souris pour lui montrer que j'aime beaucoup ce contact, approfondissant même un peu plus ma découverte de son visage en laissant promener délicatement mes doigts le long de son épiderme, comme si j'étais en train de caresser les plumes d'un oiseau, d'un phénix peut-être. Mais pour moi, elle a plus l'air d'un félin qu'un oiseau, je dirai même une panthère plus précisément. Ce qui n'est pas un mal puisque j'adore tout ce qui à un rapport avec cette race. Que ce soit des chats, des lynx, des tigres, des panthères et bien d'autre encore, je ne peux m'empêcher de vouloir les caresser et les prendre dans mes bras, malheureusement je ne peux la faire là. Je me contente alors de lui caresser la joue comme si je voulais la bercer et l'aider à se reposer un peu avec une chaleur nouvelle à ses côtés, bien que je ne peux pas dire si la mienne soit la plus agréable.
Pendant un court instant j'ai fermé les yeux, le temps de savourer ce moment avant de laisser mes doigts s'aventurer dans une mèche de cheveux, les laissant caresser mes phalanges. Délicatement je descend, petit à petit pour ne faire qu'effleurer sa gorge du bout de l'index, comme pour l'aider à apaiser cette boule qui empêche le son de sa voix de sortir.
« Dis moi Lia...qu'aimerais-tu faire une fois dehors ? » |
| | | Lia ۞ Créature ésothérique ۞
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| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Jeu 12 Mai - 22:23 | |
| Sa voix était douce et ses mots délicats, sa voix d'enfant faisait penser à quelqu'un de joueur. Jouait-il avec elle ? Si c'était le cas ce n'était pas méchant, elle ne sentait rien de pervers ou malsain, juste attentif. Au contact avec le main du jeune homme, Lia ferma les yeux comme s'il allait la frapper, craignant je ne ne sais quoi de désagréable, mais ce qu'elle reçut était doux, comme sa voix, et chaud comme ses yeux. Elle les rouvrit doucement, apaisée, elle ne sentait plus la crainte, juste une délicate attention. Elle se surprit à prendre du plaisir à ce simple contact, la main de l'homme était bien plus grande que la sienne, mais cela n'avait aucune espèce d'importance, elle appréciait le moment, puisse-t-il être éphémère. Elle finit par clore à nouveau les yeux, comme pour montrer qu'elle aimait les caresses qu'il lui prodiguait, profitant de chaque mouvement qu'il faisait sur son visage.
Alors qu'il passait près de ses lèvres elle frissonna, sa bouche frémissante s'entrouvrant, comment avait-elle pu louper de pareilles instants ? Elle avait été reine non ? Pourquoi n'avait-elle pas exiger de remanier les lois la concernant ? Non, le conseil n'aurait jamais accepté et puis... Quand on ne connait pas les choses comment pouvons nous les désirer ? Il y avait tant de choses qu'elle ne connaissait pas, tant de choses qu'elle avait à découvrir malgré ses 473 années de vie, ou peut-être de non vie. Le fait de ne pas avoir le choix était une bonne excuse, sans doutes la meilleure pour rencontrer toutes les sensations qui lui avaient jusqu'alors échappées. Elle se cachait derrière cela pour ne pas se sentir coupable de bafouer l'esprit des Alinumes, les lois de son peuple, la règle d'or de sa vie.
La paume du garçon passa alors sur sa gorge, elle se rapprocha alors, faisant juste basculer légèrement son buste en avant, et relevant la tête. Pourtant dans son esprit, ce simple touché lui évoquait quelque chose de délectable et de mal. Elle sentait son âme torturée crier et son instinct de prédatrice réclamer quelque chose, mais quoi ? Elle n'en savait rien, juste que ce léger mélange de souffrance et d'envie lui apportait un grand plaisir. Peut-être c'était-elle trompée ? Peut-être était-elle malsaine, plus que chacun des clients qui avaient défilés devant elle au cours de la journée ? Elle pensait avoir une volonté de fer, une âme enchainée, un esprit fort, mais là, les barrières qu'elle s'était forgée ployaient sous le poids d'une sensation nouvelle et inexpliquée. Elle aurait voulu être juste humaine à ce moment là, ne jamais ressentir ce désir tout droit sortit de son sang barbare, elle voulait juste avoir le contrôle. Sans même s'en rendre compte, son pouvoir se déclencha, peut-être pour la sauver ? Une légère brise se leva et vint coller une feuille morte à sa jambe nue, un contact déplaisant, dur et craquant. Cela l'aida à retrouver ses esprit, contrôlant un peu plus ses pulsions en se concentrant sur ce détail infimement désagréable. Elle savoura également le fait que ce pouvoir dont elle avait hérité ne portait pas de marque de magie, c'était un événement visiblement naturel et nul n'aurait pu se douter qu'elle y avait concourut.
Une phrase passa les lèvres face à elle. Que voudrait-elle faire une fois dehors ? Mais... Qu'y avait-il à faire dehors ? Elle n'en savait rien, elle avait plutôt espéré des ordres qui guideraient ses pas. Elle sembla réfléchir, que pourrait-elle bien faire une fois libérée si ce n'est qu'obéir et faire plaisir à son maitre ? Mais ce ne fut pas elle qui décida, ou du moins qui s'exprima. Un léger bruit provint de son ventre, comme des gazouillis. Elle avait faim, tient ? C'était donc cela ? Elle se recula vivement en adressant un regard oh combien lourd d'excuses au visiteur. Ce n'était vraiment pas ainsi qu'elle désirait s'exprimer, être muette passe encore, mais de là à ce que le seul bruit provenant d'elle fût celui de son corps criant famine, elle pouvait avoir honte, un bruit si disgracieux n'était en rien plaisant aux oreilles. | |
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| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Ven 13 Mai - 15:17 | |
| Je lui ai posé cette question sans trop savoir pourquoi, peut-être parce que je suis un peu curieux tout simplement. Je pense aussi que le fait qu'elle m'intrigue joue beaucoup sur cette curiosité soudaine. Ma main sur sa gorge n'a pas l'air de la déranger, mais cette chaleur que je cherche à lui transmettre ne lui parvient pas, ou du moins elle ne l'aide pas à retrouver sa voix. Du coin de l'œil et en sentant mes cheveux danser au rythme du vent, j'aperçois une feuille qui vient se coller à l'une de ses jambes, mais rien de bien méchant, je n'ai pas retiré mes doigts de sa peau que je n'ose pas caresser. La réponse à ma question n'est pas vraiment celle de j'attendais, elle en était même très loin. Toutefois, je n'ai pu me retenir sur le moment, bien que je sais que c'est pas très poli envers elle. Au lieu de la voix de ses cordes vocales, c'est celle de son ventre qui me parvient aux oreilles dans une musique tout aussi amusante que surprenante. Ce son tombe au bon moment, pile quand je lui pose une question sur ce qu'elle veut faire. Son corps a été plus rapide que ses pensées on dirait bien. Je me réjouis d'ailleurs de la situation même si je peux voir qu'elle est très gênée. « Il n'y a pas à avoir honte tu sais...Je trouve cette réponse très direct. »En effet, il y a plus direct que ça ni plus précis même. Ainsi il sait déjà ce qu'elle veut faire une fois sorti, elle veut se remplir l'estomac de manière à ce que ce dernier ne demande plus rien. Ses rires avaient été assez délicat, certes jouissif mais pas trop bruyant, il n'y a pas de quoi en faire une source de moquerie. De plus, entendre son estomac parler montre dans quel état elle est traitée, le patron n'est pas un bon hôte pour ses possessions éphémères...Oserait-il de vendre des personnes en mauvais état ? N'est-il pas dans son devoir d'offrir des personnes dans de bonne condition physique ? Notre bonhomme faillit à sa tâche. Quoiqu'il en soit, l'ange que je suis ne fait pas attention ce genre de détail, je préfère nettement me consacrer à cette belle et mystérieuse panthère affamée. Je vois déjà le genre de monstre qui serait capable de sortir de quoi grignoter sous les nez des pauvres affamée pour les narguer et les obliger à se soumettre. Heureusement que je ne suis pas de ce genre là, je ne vois pas l'intérêt de le faire si ce n'est que pour la voir souffrir encore plus. Je ne suis pas aussi cruel que ça. Pour lui montrer que je ne suis pas dérangé par ce qui vient de se passer, je m'approche un peu plus de la cage en tendant toujours ma main à l'intérieur, comme pour l'inviter à revenir vers moi. « Écoute, j'ai une petite proposition à te faire. »Il prit une profonde respiration en fermant les yeux avant de les rouvrirent et les plonger sur elle d'un air tout à fait sérieux et bien moins enfantin. « J'ai décidé de te prendre avec moi, qu'en dis-tu ? On ne se connait pas encore et ce n'est pas ton estomac qui m'en dira plus je pense. »C'est clair. À part me dire qu'elle a faim, je ne vois pas ce qu'il pourrait m'apporter de plus. Seule elle m'en dira d'avantage, encore faut-il qu'elle soit d'accord pour s'ouvrir à moi avec le temps. - Spoiler:
C'est très court, désolé ><
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| | | Lia ۞ Créature ésothérique ۞
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| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Ven 13 Mai - 16:22 | |
| Elle n'avait jamais eut faim et ce bruit inconnu, bien que sachant qu'il provenait bien de son corps la laissait en émoi, elle n'avait jamais fait un bruit aussi disgracieux en publique, en privée peut-être, quand elle dormait elle n'avait aucune idée des cris ou des murmures qu'elle prononçait et personne ne pouvait en témoigner. Elle baissa un peu plus la tête au rire cristallin du jeune homme, se moquait-il d'elle ? Peut-être bien, mais ça ressemblait plus à du contentement qu'à autre chose, après tout il avait une réponse claire et très précise. Elle se mit tout de même dans un coin recroquevillée, son mutisme la complexait de plus en plus. Mais il fallait qu'elle trouve une solution, elle n'avait pas l'intention de se faire dévorer, et du coup elle n'avait vraiment pas envie de massacrer le boucher qui devrait la mettre à mort. Tout ça c'était derrière elle, mais si sa vie était en jeu, elle n'aurait même pas besoin de réfléchir, ses pouvoirs s'en chargeraient tout seuls. Pourtant le jeune homme ne se détourna pas d'elle, et lui fit une proposition. Venir avec lui ? Elle releva la tête avec l'air de ne pas comprendre pendant quelques seconde avant d'avancer vers lui, à quatre patte pour plonger son regard dans le sien, il avait quelque chose de plus adulte, plus sérieux que ce qu'elle avait pu voir chez lui jusqu'à présent. Mais rien n'indiquait que c'était un mauvais bougre. Il avait la main tendue vers elle, comme quelques secondes plus tôt.
Elle se rapprocha un peu plus et courba l'échine en signe de soumission, relevant doucement son buste elle fit toucher sa nuque à l'inconnu, posant la main tendue sur sa peau, ses doigts touchant le collier en acier qui l'étreignait. Oui, elle voulait bien le suivre et surtout elle ferait tout pour recouvrer la voix. C'était important, pour elle et pour lui sans doute. Elle ouvrit la bouche, et pour la première fois un léger souffle en sortit, sans son ni articulation mais un souffle promettant un avenir bien meilleur. Elle ne releva pas la tête, laissant le loisir à l'inconnu de tâter sa nuque, sa tête, jusqu'aux omoplates. Peut-être devrait-elle montrer un peu plus enthousiasme ? Mais cette notion lui était encore inconnue, les seuls sentiment qu'elle connaissait étaient la solitude, la tristesse et la colère... Rien de tel n'était à ce moment là d'usage. Elle ne savait pas ce qu'elle ressentait, aucun mot connu ne le décrivait. Cela s'apparentait aux descriptions de la joie qu'elle avait pu lire dans les livres, mais hors mis des définitions très théoriques, elle ne pouvait savoir.
Relevant légèrement la tête elle le regarda un petit instant avant de pencher la tête de coté, ses sourcils prenant une pose d'inquiétude. Voulait-il vraiment d'elle ? Si imparfaite soit-elle ? Elle jeta un regard au patron qui semblait tout faire pour éviter de les regarder, sans doute refroidit par l'attitude du jeune homme et dégouté de la délicatesse dont il faisait preuve avec elle. Elle même semblait être un sujet d'inquiétude, son attitude plus sage et plus faible qu'à l'habitude le faisait sans doute ruminer. Il aurait aimé en tirer bien plus que le prix normal sans doute, peut-être aurait-il aimé que les clients se la disputent ? Elle n'en avait aucune idée mais cela pouvait se comprendre qu'on essaye de vendre sa marchandise au prix le plus haut. Pourtant, tout ce qui comptait maintenant était la décision de l'acheteur. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ma cage bien aimée [PV Freya] Sam 14 Mai - 11:49 | |
| Pas de réponse, mais des mouvements, elle s'est avancée dans ma direction de la même manière qu'un félin pour finir par plonger son regard dans le mieux. Je me suis senti envoûté par ses yeux, ce qui me laisse une sensation assez agréable je dois bien l'avouer. Quand ma main touche une nouvelle fois sa peau, je ne peux m'empêcher de pensé qu'elle soit d'accord pour me suivre. C'est comme si le fait de m'inviter à lui caresser sa nuque était une sorte de réponse à ma question, aussi muette soit-il, mais positive dans tout les cas. Si elle me laisse faire, si elle s'offre à moi de cette manière, c'est qu'elle n'a pas peur de moi, qu'elle me fait confiance, qu'elle est même prête à me suivre en acceptant ma proposition. Je sais que ça se bouscule un peu dans ma tête, mais les faits sont là, tout me montre que mes pensées sont justes. Il ne reste plus qu'à moi de faire ce que j'ai à faire maintenant. Sous mes doigts je peux sentir cette matière dure et froide qui enlace son cou, cette chose qui ne doit pas lui être très agréable, même si avec le temps, elle s'y est peut-être déjà habituée. Son petit coup d'œil en direction du patron montre une certaine inquiétude chez elle. Pourquoi ? A-t-elle peur que je me moque d'elle comme le ferait d'autre personne en lui donnant un faux espoir pour pouvoir se réjouir de la voir sombrer à la fin. Je ne suis pas comme eux, heureusement. Je ne suis peut-être pas toujours un ange, au sens figuré bien sûr, mais j'en reste pas moins un minimum respectueux. Je n'ai aucun mal à m'être mon sadisme de côté, et me montrer aussi joueur n'est pas une simple comédie, je le suis sincèrement. Avec la réponse qu'elle vient de me donner, je laisse apparaître un petit sourire fin délicat, sans être rempli de sentiment, mais un minimum content. J'apprécie qu'elle accepte ma proposition, ça montre que je ne fais pas une si mauvaise personne que ça, du moins je l'espère. Enfin, je me fiche un peu de ce qu'on pense de moi en fait, les regards et les mots qui me sont adressés ne m'empêche pas de mener ma petite vie comme je l'entend. Après quelques caresses, ou plutôt des effleurements, je fini par me relever et me séparer d'elle, non pas pour partir au loin et là laisser seule dans sa cage mais tout simplement pour aller rejoindre le patron et lui demander le prix. Une fois cela fait, il me proposa les petites spécialité de la maison, comme par exemple si je voulais lui faire graver à même la chair une marque particulière qui permettrai de l'identifier ainsi que plein d'autre chose du même genre. Je n'ai rien accepté de tout cela et me suis simplement contenté de lui demander d'aller la libérer de ce collier pour qu'elle puisse enfin sortir et me suivre. J'ai vraiment hâte de voir la belle panthère en liberté, bien qu'elle ne sera pas totalement puisque maintenant elle n'appartient. On peut toutefois dire une chose, sa nouvelle cage est nettement plus grande, et sa laisse est infini et invisible. Je souris déjà, repensant même encore au son qu'avait fait son estomac un peu plutôt, ne pouvant m'empêcher de rappeler qu'elle a faim. Au moins, je sais déjà par quoi on va commencer, ce qui est déjà pas mal. J'attendais donc qu'elle me rejoigne en lui adressant un petit regard innocent mais content une fois à mes côtés. Je me mis alors en route en veillant par moment par-dessus mon épaule si elle est toujours là en train de me suivre. Première destination, mon petit chez moi, mon beau restaurant qui lui permettra de se remplir un peu le ventre et de faire taire ses chants de détresses. - Spoiler:
Je ferai donc le post au restau, je te passerai le lien une fois cela fait. Dans la soirée, demain ou plus tard, nous verrons bien. ^^
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