Une journée de réflexion [Pv Hana Fermer non terminé]

Une journée comme une autre venait de plutôt bien débuter, le soleil était déjà haut dans le ciel, s'imposant en maître dans cette étendue bleu qu'on ne peut toucher que par le regard. Il devait être aux alentours de 11 heures, j'en faisais l'approximation car je n'avais pas de pendule ou de montre sous la main pour vérifier cela avec certitude. En même temps, ça faisait déjà deux bonnes heures que je m'entrainais dans mon jardin, quoique c'était pas vraiment un jardin mais une étendue de verdure.
Comme à mon habitude l'entrainement était profitable à ma personne.Certaines auraient pu y voir une sorte d'obligation stricte et nécessaire pour un individu de ma trempe mais pour moi l'obligation était passé au quotidien, et du quotidien à l'habitude.
Une fois les échauffements et les quelques techniques que je mis en pratique furent terminées je me rendis à mon aise par la téléportation sur l'Agora de la ville.

Une lieu qui était et resterai je suppose le quartier le plus animé de la ville, près du port ou les marchandises débarquaient en quantité incommensurable et de bonne qualité.
Je ne parlais pas seulement des vivres et autres objets de l'artisanat qui nous étaient parfois rapporter par nos fiers navires et nos marins. Non je parlais aussi des esclaves, humains, hybrides, nékos et j'en passe car il y avait de tout ici, s'était ce qui faisait d'Atlantica le rendez vous des plus grands collectionneurs aux simples démons ou anges en quête de domestiques.

Depuis quelques temps déjà je regardais l'arrivée des esclaves d'un mauvaise œil, non pas que je ne les trouvais pas utiles ou bienfaiteur pour notre société qui grandissait un peu plus chaque jour mais le fait que ceux ci puissent un jour rejoindre les rangs de ces satanés rebelles avait le dont de me foutre de mauvaise humeur.
Ce ne fut pas le cas, au lieu de me refermer sur moi même je fis une inspection rapide des lieux et des cages de Kagao l'un des douze héritiers des familles fondatrices et qui gérait ce lieu.

Cela faisait quelques heures que Hana était réveillée. Assise sagement dans sa cage, elle observait les passant, restant silencieuse. Quelque fois, elle levait les yeux vers le ciel pour admirer cette étendue bleue. L'Agora était toujours aussi animée. Elle voyait parfois des visages qu'elle avait déjà vue un jour dans l'Agora ou encore, elle voyait de nouveaux esclaves arrivés.

La jeune femme soupira légèrement. Cela faisait douze ans qu'elle était enfermée dans une cage, attendant sagement. Hana se demandait toujours pourquoi personne ne l'achetait. Elle avait déjà vu quelque personne parler au marchant d'esclaves pour pouvoir l'avoir. Mais à chaque fois qu'il semblait dire le prix, les personnes partaient ou essayaient de négocier. Sauf que ça finissait toujours de la même manière: personne ne la prenait. Valait-elle si cher que ça? Elle se le demandait souvent.

Son regard se posa devant elle et continua d'observer les passants. Toujours vêtue de son kimono, Hana souriait. Pourquoi souriait-elle? Elle ne le savait pas, c'était surement une habitude qu'elle avait prise au cours des années. Elle détacha le ruban qui tenait sa longue chevelure brune qui commençait à se défaire. Puis, elle la rattacha un peu plus serrée pour être sûre qu'elle tienne plus longtemps. La jeune esclave ne put s'empêcher de fredonner un petit air et elle leva les yeux vers le ciel pour le contempler à nouveau.

Je me retournais subitement face à une centaine de cages qui s'étalaient dans cette immense espace bien bruyant à cette heure matinale de la journée.
Du bétail c'est tout ce que je voyais à travers mes yeux rouges, toutes ces personnes avaient eut une vie auparavant avant d'être enfermer dans ces cages mais je n'y changerai rien, s'était le destin.
Je marchais d'un pas hésitant vers le son et le timbre de voix que j'avais subitement entendu peu avant avec tout ce vacarme les gens et leurs discours leurs paroles s'entremêlaient autour de moi faisant naitre un brouhaha sans égale tant de choses futiles m'affectait il était difficile pour moi de contenir mon désarroi dans cette société dont je m'isolait la plupart du temps et qui pourtant était sous ma protection.

Je vivais dans un repère, sous terre sans un brin de lumière j'avais eut l'habitude de la captivité mais de façon plus atroce encore que celle du sort réserver à ces humains, ces hybrides...
Tout un passé qui était ressassé à regarder ces futurs esclaves asservis dans la pénombre ou la lumière des projecteurs se faisant mitrailler de regards plus atroce qu'angoissant je me serai sentis abrutis face à tant de monde il ne leur manquais plus que les appareilles photos....

J'arrivais face à la cage dite ou une jeune femme chantant d'une voix clair et pure était assises dans une posture droite et soutenu.Elle inspirait le charme, la tranquillité, l’insouciance toutes sortes d'expressions ou de sentiments que nous avons quand nous voyons une fleur qui à peine éclose restait entrelacé à travers ses barreaux froids et humides chantant pour donner de l'espoir ou échapper à la monotonie de cette cage.

Quel est ton nom jeune femme et pourquoi chantes tu ?

Une silhouette finit par se montrer à mes coté, je me relevais voyant un homme à la carrure bien déplorable si se n'est pas pour dire dégueulasse il portait un T shirt blanc suivis d'un tablier de même couleur ternis tout deux par du sang séché parfois même fraichement déposé, un pantalon brunis une silhouette de gaillard à l'énorme ventre sa pence en était visible sous des vêtements aussi ample et léger au niveau de son buste.
Il se nettoyais les main avec un chiffon aussi déplorable qu'à celui à qui il appartenait.
Il se présenta à moi de manière aimable sans laissé le hasard et la déplorable courtoisie qu'il pensait maitriser suivis de ces fautes d'orthographes et d'expression.
Il avait le visage ronde-lait mais ferme le maquisard ou le bon vivant des familles modeste me demandait si j'avais besoin d'aide ou si je voulais tester la marchandise.
Je fixais d'un œil sur et pleine de révolte la cage puis soupirai un instant avant de lui demander si il pourrait revenir un peu plus tard lui jetant une pièce je lui faisais signe de s'en aller j'en concluais que se serai largement suffisant et il s'exécuta.

Hana continua de chanter calmement. Puis elle s'arrêta en voyant un homme devant sa cage. Celui-ci lui demanda.

Quel est ton nom jeune femme et pourquoi chantes tu ?

La jeune femme s'inclina devant l'homme alors que le marchand d'esclaves arriva. Elle se releva et attendit qu'ils aient finit leur conversation. L'homme était beau et avait un certain charisme. Des yeux rouges et une chevelure noir, elle ne l'avait jamais vu ici. Du moins, d'après ses souvenirs. Elle vit l'homme envoyer une pièce au marchand et celui-ci parti.

- Je me nomme Hana, monsieur. Je chantais parce que j'aime chanter.

La jeune esclave lui sourit. Elle ne bougea pas et le regarda de ses yeux violets ce qui était rare pour une simple humaine. Vêtue d'un simple kimono, elle resta assise sur ses genoux à regarder le jeune homme. Qui était-il? Que lui voulait-il? Était-il là pour l'acheter? Plusieurs questions se bouscula dans son esprit, mais Hana garda le sourire.

Comment interpréter mon état ? Je ne serai le dire clairement sans y coucher mot à mot des termes plus complexe les uns que les autres.
Non il n'y avait pas de gêne, il y avait seulement des barreaux, tel une frontière elles me séparaient de la jeune femme encore assise sur le sol dur et glacé de cette cage de métal et d'acier.Nous nous fixions de nos regards, de nos pupilles si dilatées soit elles nous ne faisions que nous épier sans un seul mot mais les mots bien qu'il y en est eut de ma part ne feraient pas le voyage de retour par la voix de l'étrangère esclave dans cette cage qui s'était tue après avoir répondu à ma question naïve soit elle.

Je ne répondis pas à l'évidence s'était une chose bien naturelle mais peu commune que le chant, seul la situation ou se trouvait la jeune femme semblait inadéquate.
Chanter est parfois une source de plaisir ou de réconfort qui nous permettrait de nous évader de ce monde et c'est le sentiment que je cernais chez elle.
S'était néanmoins une idée futile presque pathétique de vouloir se raccrocher ainsi à une pseudo liberté si s'était le cas ou simplement elle s'était d'elle même résignée à devenir sujet de la supériorité qui était en l’occurrence la race démoniaque, ange, vampirique et loups garous.

Je souriais légèrement me posant contre les barreaux puis regardais autour de moi, n'ayant aucun mal à me mettre à l'aise je demandais tout en épiant la populace dans l'Agora.

Si tu aimes tellement chanter...Cela te dirait de chanter pour moi et pour ces gens dans l'Opéra de cette ville ?