Amusons nous avec l'araignée... [PV: Helyn] [Finis]

Helyn dormait profondément pendant que son détracteur l’opéra et la soigna pour mieux la disséquer... Quand à elle, elle rêvait de ce champ de fleur rouge… Dans le ciel l’araignée n’était plus mais sa famille la remplaça et lui tendit les mains pour l’accueillir. Elle avait de les rejoindre, de partir avec eux et ne jamais plus se réveiller… Voila ce qu’elle voulait. Alors elle courait pour les rejoindre, en vain… Car plus elle avançait, plus elle s’éloignait d’eux… C’était une course sans fin.

Lorsqu’une douleur vive la transperça de toutes parts dans son rêve… Elle ouvrit les yeux doucement, sentant l’eau autour d’elle… Elle écarquilla les yeux. Elle voulait parler… Mais elle ne pouvait pas. Elle paniqua et bougea comme une furie… Sentant une faible douleur… Mais elle paniquait. Elle ne supportait pas l’eau. Une araignée dans l’eau sa se noie alors même si Helyn ne pouvait pas se noyer, son instinct animal paniquait, la rendant craintive. Elle gesticula sans cesse. Elle cognait contre la paroi de toutes ses forces. La peur traversait ses yeux… Elle voulait sortir. Elle ne pouvait pas parler… Elle tenta d’enlever son masque mais n’y arrivait pas. Elle se blessa à force de taper… Plus elle tapait, plus les vibrations l’attaquaient. Son corps n’était pas remis des autres attaques donc son cœur s’affola… Elle suffoqua dans sa propre peur de l’eau…

Qu’est ce qu’elle pouvait bien faire d’autre ? Elle ne pouvait pas sortir, et n’arrivait pas à être calme. Elle ne voulait pas être calme. Helyn voulait juste sortir d’ici… Elle avait une énergie folle pour cela… Cela mettait son corps en danger… Elle regarda avec terreur son bourreau alors qu’elle tapait avec violence contre les vitres, de ses pieds, et de ses mains. Elle n’arrivait qu’à s’écorcher les mains et les pieds cependant elle ne cessait pas.

D’un coup, tout coupa. Je respirais fort, et je battais toujours contre les parois. Finalement, je retirai sans souci mon casque. Que se passait – il ? Lyx partit… Je ne comprenais rien. J’étais ou ? En enfer ? Ce gars voulait me disséquer ? J’écarquillais les yeux. Fallait que je sorte. Je tentais de me calmer. Je respirais mieux cependant l’eau ne m’aidait pas. Je poussais violement les parois et la porte de son caisson s’ouvrit… Bonne nouvelle. Je me redressais d’un coup. Assise, je me sentis mal. Je me suis levée trop vite… Merde… J’étais seule avec deux filles et des robots… Je suis enfer… Je finis par prendre mon reste d’énergie, et sortit de ce truc. Je tombais sur les genoux. C’était haut ce truc. Je me levais avec beaucoup de mal. Je titubais. Et j’étais nue… Je soufflais fort… Fallait que je me casse, ca devenait vital… Je trouvais une serviette, je me la mis autour de moi, la serrant assez pour qu’elle ne tombe pas.

Je me dirigeais vers la porte en marchant. Je tenais mal sur mes jambes. On aurait dit une handicapée. Je me tenais contre le mur, pris mon souffle avec difficulté… tout cette panique m’a épuisé… Cependant je remarquais qu’il m’avait soignée … Pourquoi ? Pour mieux m’ouvrir ? Si j’avais assez d’énergie, je détruirais tout. Je mis un fil invisible, et tranchant devant la porte… C’est assez solide, assez pour faire tomber quelqu’un… C’est un fils que j’use pour mes toiles… Donc ca tient bien ! Puis je partie. Je tentais de courir mais j’avais du mal, une horreur… Je courrais tous les couloirs, en faisant attention à tout… Finalement je grimpais le long d’un poteau, et m’y cachai. Je devais me reposer, me calmer… Je devais récupérer un minimum pour fuir. C’était un vrai labyrinthe… Saleté… Condamnés dans ce lieu ? Jamais… Je restais peu de temps…

Finalement, je redescendais et je repartais. J’étais resté une deux minutes…. Je finis par trouver la sortie… A temps vu qu’après le courant fut mis, juste après …. Heureusement que les vibrations m’ont un peu aidé, a voir ou était lyx… Sachant qu’elles sont toutes perturbées, elles n’aidaient pas à grand-chose… Je finis par être dans la forêt. La pluie tombait doucement. Je m’aventurais loin dans la forêt… Je connais bien ce lieu. J’ai passé de longues semaines dedans. Quelques minutes plus tard, je n’en pouvais plus. Je montais dans un arbre et je m’y couchais sous les feuillages… Je préfère les hauteurs donc c’était bien…. Je fermais les yeux… Il fallait que je trouve un lieu plus sur mais je n’ai pas la force pour le moment de le faire… Tout ce qui comptait, c’était que je ne le revoyais plus….