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| loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) Mar 15 Nov - 21:11 | |
| Bien qu'un peu surprenante, sa réaction ne m'avait pas vraiment surpris : même notre "maîtresse" avait remarquée au premier coup d'oeil que Roxanne était bornée et éprise de libertés alors rien de surprenant à ce qu’elle s’échappe un jour ou l'autre. Cependant, je me laissa aller durant une courte minute à rêvasser qu'elle ne l'aurait pas fait et donc... Que je n'ai pas à aller la chercher sous cette foutue pluie merde ! Courbant la tête lors d'une course un peu folle, je pestai toujours contre le sort et la stupidité de l'autre esclave sous les ordres de Béatrice quand la piste que je suivait devint froide d'un coup ! M'aurait elle repérée ? A moins que je n'ai suivis une fausse piste depuis le début ? Ce ne serait pas étonnant : avant de devenir une esclave rebelle, Roxanne était une dissidente experte en de nombreux domaine dont la filature et l'infiltration, semer quelqu'un ou l’amener dans un piège ne devait sans doute pas lui poser trop de problèmes même un droïde amélioré dans mon genre. Balayant du regard la zone avec mes nombreux capteurs, je repérai une trace ''chaude''... Serait ce elle ? Je l'espère car la pluie qui me tombe sur le casque et ruisselle depuis les gouttières pour former de larges flaques dans ces rues limites glauques et insalubres commence à me taper sur le système informatique ! En tous cas, en parlant d'environnement, je ne puis m’empêcher de remarquer que nous nous sommes rapprochés de la forteresse Tenbatsu... Le lieu de notre première rencontre ! Est ce voulu ou bien est ce juste un caprice du destin ? Je n'ai pas vraiment envie de le savoir...
Pour la première fois depuis un moment, je reprend du terrain sur la trace olfactive et numérique de Roxanne (merci les amélioration on m'a dit !) Et accélère ma cadence de gros tank à pattes, une fois l'obstacle d'une petite allée franchie, me voilà à quelques mètres seulement de ma cible toujours hors de vue. Sortant ma mitrailleuse qui risque d'être plus un poids qu'autre chose, je désactive la sécurité d'un geste résigné : l'autre esclave en fuite ne risque pas de se laisser capturer sans combattre ! Sachant cela, je mis mes ''sentiments'' de côté et chargeai sur la courte distance qui me séparais de l'endroit o je pensais que Roxanne se soit arrêtée. Dérapant un peu dans la pluie, je stoppai ma cadence en levant ma mitrailleuse lourde... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) Mer 16 Nov - 20:10 | |
| La fuite avait été facile. Depuis un moment, Béatrice avait relâché un peu sa vigilance, pensant avoir réussi à la soumettre à sa botte. Grave erreur, Roxanne n'était pas le genre à se faire soumettre et Béatrice allait l'apprendre en voyant sa désertion. Elle était persuadée qu'elle pouvait réussir à regagner les campements de son ancien groupe de résistants. Un jour, alors qu'elle était dans la cour à faire son entraînement pour se garder en forme et tenter de garder ses réflexes les plus aiguisés possible, elle avait bien vu que comme à l'accoutumer, on ne la surveillait pas... ou que trop peu. Elle avait de plus tout son équipement avec elle, faveur qu'on lui avait accordée après qu'elle est jouée assez longtemps à la bonne petite chienne. Quand la demoiselle avait besoin de quelque chose, elle savait comment l'obtenir et comment faire les sacrifices nécessaires. Elle avait donc innocemment fait son entraînement, avec son équipement, jusqu'à ce que la brèche qu'elle attendait se présente. Quand elle sut que personne n'était là pour la voir, elle ramassa son sac et escalada doucement les structures par un chemin finement étudier auparavant. Elle avant ensuite passé par-dessus l'enceinte de l'endroit et avait pris la fuite dans les rues en suivant son instinct. Déjà humaine elle avait toujours accordé une énorme importance à son instinct, maintenant qu'elle était à moitié louve, elle n'était pas changée à ce sujet, sinon que plus confiante en son instinct.
Armée et déterminé, l'après-midi touchait à sa fin et les nuages de pluie cachait le soleil, faisant que pratiquement personne n'était dans les rues, Roxanne progressait doucement à la militaire en ne prenant aucune chance. Sa progression la guidait vers où son instinct la portait, sans qu'elle ne prenne le temps de réellement analyser les endroits, espérant juste rejoindre une forêt ou un endroit lui permettant de s'échapper de la ville pour aller rejoindre ceux qui l'avait depuis toujours accueillit avant qu'on ne la capture. Mais, comme de fait, les choses ne pouvaient pas être si simples. Ayant pris toutes les précautions nécessaires pour ne pas être suivies, Roxanne n'avait pas pensé que celui qui la traquerait serait le cyborg qu'elle avait déjà rencontré lorsqu'elle avait escorté Béatrice à la réunion des 12 familles. Quand elle avait remarqué que le type la suivait, elle avait fait le nécessaire pour le perdre dans la ville, mais il était tenace. Une fois arrivée derrière un bâtiment, elle déposa son sac dans un endroit sur élever où l'eau ne s'accumulait pas et l'ouvrit pour prendre le couteau de combat et des munitions supplémentaires pour son fusil de précision qu'elle avait fait réparer. Elle avait ensuite refermé le tout et avait cherché rapidement du regard un endroit à l'abri des gadgets du cyborg. Elle avait trouvé un espèce de tuyau de cheminée où elle ne savait quoi, qui dégageait de la chaleur et qui couvrirait sa signature énergétique. Son sac devait encore porter sa chaleur suite à sa fugue qu'elle tenait depuis tout à l'heure. Elle grimpa donc en hauteur et s'agenouilla presque collée sur la cheminée, se dissimulant dans le halo de chaleur de l'endroit, quoique suant sous cette chaleur qu'elle supportait pour attendre son poursuivant.
Après quelques secondes, elle entendit des pas, puis plus rien, il devait la chercher. Elle ne bougea pas, ne se trahissant donc pas, mais continuant de suer, sa sueur se mélangeant à l'eau, commençant à trouver difficile de soutenir cette chaleur suffocante. Puis, des nouveaux pas, le cyborg se dirigeait vers l'endroit où elle avait laissé son sac. Elle attendit, les pas arrêtèrent, elle regarda, le cyborg approchait de son sac. Parfait. Elle vérifia que tout était bien sanglé sur elle et elle sauta sur le sol, derrière le cyborg, roulant pour amortir sa chute. Elle gémit en sentant son corps rechigner de la collision avec le sol et elle roula jusqu'à revenir sur un genou, juste derrière le cyborg qui s'était bien entendu retourné. Continuant son élan, elle bondit sur l'homme et le fit s'écraser dans le mur, tentant de mettre son poids pour le coincer là. Son regard de guerrière déterminé montrait bien que son adversaire ne l'impressionnait nullement et qu'elle était prête à combattre ce qu'il faudrait pour avoir sa liberté. Elle parla d'une voix sèche et martiale, montrant très bien qu'elle n'était pas incommode de devoir se battre.
« J'aurais dû me douter que tu partirais à mes trousses. Ton cerveau à bien été programmé semblerait-il! Peut-être qu'un virus te redonnerait le goût de la liberté! Comment peux-tu accepter de te soumettre ainsi et être bien avec ton choix! »
Elle sentait que le cyborg avait un certain malaise à ce qu'elle est collée à lui ainsi, aussi prête et sans la moindre gêne pour sa pudeur. Elle avait senti en fait à leur première rencontre, après leur duel, que l'homme avait été différent à sa proximité. Ce que cela pouvait être, elle s'en foutait. Pour le moment, elle ne comptait pas jouer de charme sur lui, pas en situation aussi tendue. Seulement, elle n'avait pas la force de s'imposer physiquement et elle n'avait aucun contrôle articulaire sur l'homme. Le frapper serait idiot au vu de l'armure de métal qu'il avait, elle se blesserait avant de le blesser. En plus que sa musculature, lui en voulait déjà un peu de son saut de tout à l'heure. Elle se repoussa de ses bras contre le cyborg et roula vers l'arrière, se relevant à une distance appréciable, regardant le tas de ferraille dans les yeux. Ses cheveux mouillés par la pluie collaient à sa combinaison moulante d'opération imperméable à l'eau, que les diverses flaques d'eau où elle avait cascadé avaient laissé une pellicule d'eau coulant en perle humide. En position défensive, son fusil d'assaut à porter de main, ce dernier en bandoulière et résistant à l'eau par chance, elle attendait de voir, comme au premier combat.
« Rebelle-toi! Lutte pour ta liberté! Fais de toi un homme et arrête de plier le dos! Es-tu à ce point stupide que même la liberté ne veut plus rien dire pour toi? T'a t'on à ce point reformaté? N'es-tu qu'une machine imbécile et sans valeur! »
Elle était une guerrière, oui, elle était une interrogatrice et une manipulatrice aussi. Elle savait parler et comment faire de ses paroles des armes. Et avant de commencer le combat, une joute verbale ne pouvait pas lui faire de mal. Fidèle à son style de combat agile, technique et rapide, elle préférait attendre de voir ce qu'allait faire l'autre pour s'adapter à ses actions. Il la tirerait pas directement, Béatrice la voulait vivante et cet idiot de programmé n'allait pas défier l'ordre de Béatrice, car sa survie et sa 'position' dans l'échelle sociale en dépendaient. Mais, elle ne se laisserait pas faire, c'était certain. Prête à esquiver, détalé, saisir couteau ou fusil d'assaut... elle attendait en analysant son adversaire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) Jeu 17 Nov - 21:35 | |
| Toujours perdu dans mes pensées, je ne pris même pas la peine de réfléchir au fait que Roxanne était suffisamment intelligente et au fait des tactiques de guérillas pour me tendre un piège, elle était une rebelle entraînée à toutes les formes de combat après tout donc mieux valais pour moi que je me méfie mais à chaque fois que j'y arrivais, mes pensées se brouillaient. Secouant la tête de dépits, je commençai à plonger sur le terrain traître qu'est celui du doute et de l'incompréhension : pourquoi donc m'étais-je laisser embrigader par Béatrice ? Pourquoi donc avais-je si facilement tourné le dos à mon équipe, à ses gens qui se disaient être mes frères et que j'avais ignoré sans aucun soucis ? Toutes ses hésitation firent remonter en moi un autre doute : pourquoi donc étais-je en train d'hésiter à capturer cette femme ? Si je m'y mettais à fond, elle ne pourrait pas me résister bien longtemps car les blessures mêmes les plus grave ne m’arrêtais pas contrairement à elle ! Serais-je en train de devenir mou ? Ou bien mes programmes sentimentaux se font ils plus laxistes ces derniers temps ? Ça pourrait aussi être la pluie qui m’endommage plus que prévu... Révisant en un instant mon système neural, je constatai avec un grand déplaisir que certaines données supposées ''effacées ou corrompues'' polluaient encore la mémoire de mon cerveau... En gros, des souvenirs que je croyaient complètement effacés resurgissaient et au pire moment ! La plupart n'étaient que des scènes de la vie quotidienne mais plusieurs autres montrait un homme vieux et sage avec un sourire discret sous sa moustache impeccable :
- papa... Tu me manques...
ces paroles exprimées à mi voix ne devaient pas avoir portées très loin amis j'en ressentis néanmoins une grande honte : pourquoi avais-je ces petites poussées de sentimentalisme alors que j'étais sur la trace d'une femme en mesure de me blesser voir de me tuer si elle était parvenue à mettre la main sur des explosifs de grande puissance ? Continuant sa traque dans un état second, je fis l'erreur de trop compter sur mes instruments augmentés plutôt que sur mes propres capacités et mon instinct... Une erreur de débutant que j'allais payer très peu de temps après : tombant dans un piège assez simple, je fus pressé contre le mur par l'esclave en fuite qui m'avais prit à revers. Appuyée contre moi avec un sans gêne évident, elle me siffla d'une voix toute militaire qui me fis sourire sous mon casque de fer :
-« J'aurais dû me douter que tu partirais à mes trousses. Ton cerveau à bien été programmé semblerait-il! Peut-être qu'un virus te redonnerait le goût de la liberté! Comment peux-tu accepter de te soumettre ainsi et être bien avec ton choix! »
Ces paroles frappant tel des marteaux de guerres dans mon esprit, je me mis à trembler... Pas par gêne mais par colère : choix ? Liberté ? N'étais-ce pas de leurs fautes si ton ça lui avait été enlevé... Ce sont eux qui ont poser une chez lui et assassiné son père non ? Pour une raison que j'ignorais, la jeune femme rousse se retira de moi et se mit en position d'assaut avant de me crier dessus à nouveaux :
- « Rebelle-toi! Lutte pour ta liberté! Fais de toi un homme et arrête de plier le dos! Es-tu à ce point stupide que même la liberté ne veut plus rien dire pour toi? T'a t'on à ce point reformaté? N'es-tu qu'une machine imbécile et sans valeur! »
Alors que cela aurait dû être totalement impossible, un autre souvenir resurgit : moi, enfant, en train de me battre contre mon père avec un sabre de bois. Bien que battu à plate couture par l'adulte au sommet de ma forme physique, je me redressai encore et encore... Tout ça pour quoi ? Pour mourir à cause de la lâcheté des dissidents ! Un fonctionnaire, un symbole de l'autorité de la ville était une cible facile alors on l'a éliminé sans se salir les mains c'est ça ?!? Sans un regard pour le grand nombre de voyants clignotants sur mon HUD indiquant un statut anormal, je lâchai ma mitrailleuse sur le sol : perdant tout sens de la tactique, devenant une masse de fer bouillante de rage, je la fixai dans les yeux en espérant qu’elle ressente ma haine malgré mon casque, je m'écriai :
- A quoi sert la rébellion que vous menez si c'est pour massacrer même des innocents, que vaux une paix forgée sur le sang et les cendres de vies brisées ? Je ne vous pardonnerais jamais d'avoir assassiné mon père ! Il n'avait pas à mourir comme ça : victime d'une bombe que vous avez lâchement posé chez lui ! A cause de ça, il est mort et je me suis retrouvé ''reprogrammé'' comme tu le dis si bien ! Mais à présent, plus d'ordre, plus de programme... Juste la mort !
Après mon discours, je lui fonçais dessus avec pour seule arme mon couteau de combat qui brillait sous la pluie et l’orage... L'un de nous deux allait sans doute mourir et qui que ce soit... Cela n'avais plus d'importance face à la vérité que mes souvenirs troubles m'offrait : les rebelles dans son genre étaient l’unique cause de tout ce qui lui étais arrivé : sa famille brisée, son corps mutilé, tout... Et Roxanne allait payer pour tout ça, qu'elle soit impliquée ou non ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) Ven 18 Nov - 19:33 | |
| Le cyborg sembla soudainement avoir un court-circuit, car la réaction qu'il adopta fut des plus surprenantes. La mention quant à son père surprit la lycanne qui ne parvint pas à dissimuler la surprise dans ses yeux. Jamais le groupe de résistant dont elle avait fait partie n'avait eu recours à de telles méthodes et jamais il n'avait assassiné ceux qui n'avaient pas à voir avec l'esclavagisme. De toute façon, il se salissait les mains quand il opérait contre quelqu'un, les explosifs n'ayant jamais été leur fort. Et puis, qu'est-ce qui prouvait que les souvenirs de cet homme n'étaient pas altérés par tout ce qu'il avait subit? Elle restait prête, sentant la tension monté et quand le cyborg lâcha son arme à feu, Roxanne pressentie que la suite ne serait pas pour lui plaire. Ainsi donc, il voulait s'engager dans un combat ainsi... Roxanne devrait être prudente et compenser sa force déficiente par son intelligence. L'homme dans son état de rage ne serait pas aussi concentré et performant stratégiquement, elle devait le faire jouer à son avantage. Elle resta donc sur place quand il chargea aveuglément et attendit le dernier moment pour se retirer de la trajectoire de frappe, tentant de faire un fauchage à l'homme massif de métal, percutant ladite armure en gémissant de douleur, voyant qu'elle n'avait que peu déséquilibré l'homme. C'était à oublier, elle se ferait mal sur l'armure avant d'arriver à un résultat. Elle recula un peu et regarda l'homme avec attention et calme.
« Et qu'est-ce qui prouve que tes souvenirs sont intact cyborg? Pourquoi ceux qui t'emploient ne seraient pas les responsables de la mort de ton père en ayant modifié tes souvenirs pour te berner? Reformaté comme tu es, qui te prouve que tu te connais réellement? »
Installé le doute, c'était une technique d'interrogatoire pour faire craquer même le plus solide. Une fois le doute installer, on devait creuser et solidifier le doute pour que ses racines détruisent tout. C'était manipulateur et mauvais comme technique, mais Roxanne n'allait pas se priver face à une personne voulant sa mort et voulant la rapporter à une chienne sans retenue ne pensant qu'à la baiser sans cesse. Elle voulait faire autre chose que de se faire baiser par une maîtresse en chaleur en permanence. Elle attrapa son fusil d'assaut et le remonta en position de combat de guérilla, son regard accrocher sur sa cible. Quand il bougea, elle tira une salve pour le contenir et l'empêcher d'avancer, reprenant une distance et une position de défense. Son arme pointée vers Jin, elle avait un doigt sur la détente et venait de prouver que de tirer n'était pas un problème pour elle. Prêt d'une barricade en cas de mauvaise surprise, la jeune femme était contente que ses longs cheveux soient en queue de cheval dans son dos, collant à sa combinaison et non à son visage. Solidement ancrée au sol, elle regardait Jin sans pitié ni merci.
« Découvre la vérité d'abord! Lutte contre ceux qui te gardent en esclavage avant de venger ton père! Montre-toi digne de cet homme qui ne devait pas être un vulgaire programme informatique! »
Toujours immobile, l'odeur de la sueur qu'avait provoquée sa cachette suffocante du début lui puait au nez. Elle détestait sentir l'animal comme elle sentait en ce moment, malgré sa nature de louve, qui commençait à hurler en elle, comme quand elle était en danger. Ses muscles tendus gonflaient doucement la combinaison, la rendaient un brin plus moulante que d'ordinaire, son adrénaline menaçant de la transformer si les risques devenaient trop élever. Une chance que la pluie avait retiré la sueur de son visage, c'était déjà ça. Visant directement le centre-masse du cyborg, elle allait faire front coûte que coûte. * Tu vas pleurer avant de me tuer mon beau * |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) Mar 22 Nov - 19:50 | |
| Rage, désespoir, colère aveugle, doute et incertitude... Tout un tas d'émotions qui ne sont que trop humaines qu'il m'étais dans l'impossibilité de réprimer à cet instant précis : les mots et les souvenirs tourbillonnaient dans un ballet obsédant, dissipant la brume qui occupait mon cerveau pour mieux la reformer et l'épaissir à chaque nouvelle danse tortueuse entre coupés de flash comprenant des images d'explosions et de sang, de larmes et d'incompréhension. Les bribes de paroles qui transperçaient l'écran de ma colère abrutissante n'y arrangeaient rien du tout car ils ne fessaient qu’essayer d'insinuer le doute de manière ville envers ceux qui m'avaient offert une opportunité de vengeance sur tout les lâches de dissidents comme Roxanen qui, avec sa langue perfide, de me faire croire que j'avais été reprogrammé : les cyborgs surtout ceux quasi humains dans mon genre n'étaient pas ''reprogrammables'' que ce soit avec des drogues ou bien en leur brisant l'esprit via des drogues ou la torture... Nous restions très proche des humains si on y regardait bien : il ne suffisait pas d'appuyer sur les touches d'un clavier pour nous faire obéir ! Ces considérations balayée par les derniers mots de l'esclave rebelle, je chargeai sur sa position avec pour seul arme mon couteau de combat, un explosif anti-personnel et une grosse arme de poing ''Carnifex'' capable de faire fondre le plus gros des blindages en un seul tir ! Mais bon, au lieu d'être malin et de la débusquer avec l'explosif avant de lui arracher les jambes à coup de gros tromblon technologique, je fonçai plutôt en poussant un cri sauvage sur elle... Quand on est con, c'est pour longtemps ! Cependant, ma bravoure guerrière fut vite douchée par une petite rafale de tir qui stoppa net ma charge digne d'un tank vivant : peu de dégâts à déplorer mais au moins.... Je savais que Roxanne venait de devenir sérieuse.
Vrillant mes yeux qui venaient de changer de couleur (enfin c'est surtout dû au fait que j'ai enfin enlevé le filtre thermique pour passer à un spectre de vue normal), je la fixai droit dans les yeux sans frémir quand elle lança une nouvelle insulte au niveau de mon géniteur mais mon poing se resserra de lui même dans un bruit de cuir froissé : de quel foutu droit se permettait elle ?!? J'ai vu les infos, les rapports, les témoignages et même mené des interrogatoires sur certains suspects ! Tout ça ne peut pas être un coup monté ou une manipulation mémorielle ! De plus, mon chef était l'ami de feu mon père alors... Pourquoi m’aurait il mentit ? Non ! Il ne faut pas que j'entre dans son jeu ! Gonflant mes muscles bien plus imposant que celui de le jeune femme (merci les améliorations on m'a dit !) J'expulsai l'air de mes poumons en un souffle rageur qui tourbillonna un instant dans l'air devenu plus froid et humide encore qu'auparavant : à croire que l'air allait geler autour de nous malgré la chaude moiteur dégagé par notre environnement. Une nouvelle salve ne me fis même pas tremblez mais en apparence seulement : un puis deux voyant s'allumèrent sur mon affichage tête haute (ou A.T.H) pour m'indiquer que l'amure et mon corps derrière n'appréciaient que peu les balles qui ricochaient, pour l'instant seulement, sur mon armure grise. Coupant tout ces voyants énervant, j'avançai au pas quand soudain une autre rafale fut crachée par le canon de l'arme de l'esclave en fuite mais je la contrai avec une autre de mes améliorations : la ''targe grise'' espèce de bouclier qui s'activait sur commande ou automatiquement sur les zones les plus touchées de mon armure. Voyant précisément où les balles allaient percuter mon armure, je renforçai d'un simple clignement de l'oeil droit l'épaisseur de la protection métallique ce qui eu pour seul effet visuel un ''coulissement de métal'' semblable à l'écoulement de mercure sur ma peau. Profitant de l'effet ressemblant à celui d'un film emplit de robots tueurs traversant le temps, je fis un pas puis un autre vers la position de ma cible en dégainant mon arme de poing dont l’acquisition était encore toute récente (ce matin à vrai dire !) Et ouvris une seule fois le feu : le tir manqua de me déboîter le poignet et fut tiré bien trop haut... Laissant malgré tout un énorme trou dans la barricade de Roxanne, à un bon mètre sur sa droite ! Profitant de la diversion causée par le dégagement de chaleur et les débris volant un peu partout, je fonçai face à face avec Roxanne sans aucune hésitation... L'un de nous allait mourir.... Mais qui ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: loin des yeux, loin du coeur (Pv Roxanne) Jeu 24 Nov - 4:18 | |
| Telle une prédatrice, Roxanne se déplaçait de manière à mi-chemin entre les déplacements militaires et les déplacements de guérilla. Prête à toute éventualité, elle gardait son adversaire à distance honorable grâce à de courtes rafales, histoire de ménager ses munitions. Elle ne savait pas si les balles faisaient des dégâts, mais elle savait néanmoins que cela gardait le cyborg à distance et s'était suffisant le temps de trouver une échappatoire pour se sortir de la situation. Elle ne parlait plus, sachant très bien que l'homme robotique devant elle était fermé à toute communication. De toute façon, c'était un lâche sans colonne incapable de se battre pour sa liberté. Il préférait fuir comme un lâche la réalité et pour ne pas avoir à affronter la réalité, condamnait tout le monde pour un crime qu'il ne savait pas qui avait commis. Il ne pouvait pas vivre avec cette absence de coupable à punir, c'était évident, car sinon il ne l'aurait pas inclus dans un tel mélodrame tout à l'heure. Malheureusement pour lui, Roxanne n'allait pas endosser des actions qu'elle n'avait pas commises et que sa faction non plus n'avait pas faites. Elle se contentait donc de faire ce qu'elle faisait le mieux, attendre une ouverture pour la saisir et l'exploité. Pour le moment, il fallait laisser cet abruti chargé tête baissée comme il se plaisait à faire depuis le début.
Ne réagissant pas à son 'métal coulissant' qu'elle put apercevoir, elle continua d'attendre le bon moment, se déplaçant en voyant l'arme qui la visait, remarquant les dégâts causés à sa barricade et comprenant l'inutilité de cette dernière. Elle n'était pas prête à s'avouer vaincue pourtant et quand elle vit le grand mastodonte charger, elle sourit de manière cruelle, mauvaise, sadique et carnassière. Elle envoya son fusil voler dans l'air d'un mouvement de main fluide, l'arme atterrissant sur son sac plus loin, alors qu'elle ne lâchait pas son contact visuel avec le cyborg. Elle le laissait approcher, malgré la masse qu'il représentait. C'était comme si elle se tenait face à un train avec le visage d'une personne qui savait qu'elle allait y survivre. Ses mains toujours en place devant elle pour se garder d'attaque venant des poings de l'homme, elle attrapa les épaules de l'homme alors que ce dernier continuait sa charge sur elle. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, Roxanne ne pensait pas pouvoir arrêter ce mastodonte de muscle et n'opposa aucune résistance, se laissant chuter sur le dos, ses pieds fauchant les jambes de l'homme. Gémissant sous le poids de celui-ci, les dents serrées et les yeux déterminés, elle utilisa la force cinétique du cyborg pour continuer le mouvement et le 'pousser' au dessus d'elle, le cyborg faisant un petit vol plané avant d'atterrir contre terre. La guérilla en fuite se releva en grognant, ses muscles mécontents du traitement quoique aucune abîmer vu la transformation qui était de plus en plus près. De retours sur ses pieds, son couteau à la main, elle ne se lança pas sur l'homme de fer, sachant qu'elle n'avait pas la force de lutter contre lui.
« Retourne voir la chienne qui te garde en cage et laisse moi quitté, c'est mieux pour toi. Tu n'arrives même pas à être ton propre maître, ne penses pas pouvoir réussir à devenir le mien durant le temps nécessaire pour me ramener à elle. Tu n'aimes pas la liberté, bien, tu veux être une pute pour les horreurs qui se disent 'maîtres', bien, mais laisse moi ma liberté. Je t'affronte face à face, je le fais avec tout le monde, jamais je n'aurais utilisé des explosifs lâchement. Ceux que je tue, je les laisse me hanter et me salir de leur sang pour me condamner le jour venu de mon jugement, je n'espère aucune rédemption. »
La voix de la femme n'était nullement plaintive ou ne cherchait aucune pitié. C'était ainsi et c'était tout. S'il était trop imbécile pour le comprendre, alors ce n'était pas son problème. Mais pourtant, l'homme ne semblait pas saisir. Que lui avait promis cette chienne de démone en chaleur pour qu'il s'acharne sur elle autant. Lui avait-elle promis de réaliser un fantasme qu'aucune autre ne voudrait jamais lui réaliser et qu'il n'avait jamais osé demander? Cet homme était-il aussi accro à la sexualité de cette maîtresse dégoûtante? C'était pitoyable, ridicule, elle trouvait cet homme complètement insignifiant. Une personne incapable de se battre pour sa liberté était une personne insignifiante. C'était triste comme jugement, mais c'était le jugement de Roxanne malheureusement. Et, à moins que l'homme change sa vision pour une raison quelconque, elle le trouvait limite absurde et idiot. Cela n'empêcha pas que l'homme revint à l'assaut et que, tout deux armés d'armes blanches, des coups s'échangèrent. Si le cyborg misait sur la force brute et la puissance brute, Roxanne se battait avec grâce et style, dansant autour de l'homme littéralement. Sa lame déviait les coups plutôt que de les bloquer, elle se dégageait des zones d'attaques et usait d'une souplesse et d'une agilité qui pouvait faire l'envie de plusieurs. Son corps se tortillant au rythme de sa danse, la jeune femme perdait à peine de l'énergie, attendant le moment propice pour agir.
Malheureusement, un coup de poing à l'estomac la fit reculer après avoir donné un puissant coup de pied dans les genoux de l'homme. Prenant une certaine distance face à la surprise que son coup avait causée... et la douleur qu'avait causé le coup reçu... Roxanne releva la tête vers l'homme cybernétique. Ses yeux par contre n'étaient plus les mêmes. Ses yeux étaient ceux de la louve. Ses dents étaient aiguisées, presque des crocs, chose discrète tout de même. Sa combinaison semblait sur le point d'exploser sous la poussée d'enzyme que sécrétait le corps de la femme. Ses muscles avaient encore une fois pris du volume, la jeune femme souffrant sous l'étau de sa combinaison maintenant trop serrée qui la faisait souffrir. Sa poitrine compressée par la paroi, qui n’était maintenant rien de plus qu'une seconde peau très mince, envoyait des signaux de douleur à son cerveau et la jeune femme se retenait de céder à l'envie de déchirer le vêtement pour libérer cette zone plus sensible de l'étau. Sa posture plus canine et ses traits plus animaux témoignaient réellement que la louve faisait surface. Au moindre élément déclencheur, la forme lycanthropique de la femme se manifesterait et ce ne serait plus aussi calme. Dans un grognement rauque, Roxanne prit la parole.
« Retourne chez toi. » |
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