Nouveau maître, nouvelles règles [Pv Kagao]

*De nouveau en cage...une nouvelle cage dans un endroit inconnu...Il fait si noir et des odeurs nauséabondes s'échappent de je ne sais où...*

Depuis combien de jours était-elle ici? Elle ne saurait le dire. A quand remonte sa tentative d'évasion avec le restant des esclaves de son ancien maître? Esméra avait perdue la notion du temps. Il faut dire qu'elle venait tout juste de se réveiller.
Se réveiller? Ah parce qu'elle dormait? Vous demandez-vous sans doute...eh oui! Car elle avait refusée promptement voir violemment à être de nouveau vendue à un nouveau maître. Sa fureur avait été tellement violente, agrémentée par la mort de sa mère qu'il avait fallut l'assommer afin qu'elle se calme. Elle sentit un coup de crosse s'abattre lourdement sur sa tempe et puis plus rien...le trou noir.

Elle avait sentit le noir l'envahir et l'envelopper dans un doux cocon...le sommeil...un état qu'elle n'avait jamais vraiment connu. Inconsciente, elle aurait voulut le rester. Dans le noir il n'y avait plus de douleur, plus de pleurs, plus de cries...plus rien...juste la paix. Mais voilà, cet état ne dura qu'un jour tout au plus!
Ce fut le chahut que faisait les autres esclaves qui la réveilla. Quel dure retour à la réalité...plaquant sa main sur sa tempe endolorie et sans doute bleue, la jeune femme se serait damné pour un peu d'eau fraiche à appliquer dessus.
Observant les alentours, la rouquine remarqua qu'elle était dans une cage avec d'autres marchandises...bien moins fraiches qu'elle!

C'est alors que des hommes bourrus vinrent la tirer de sa cage. Pas de chance...elle avait tenté de repousser les mains calleuses de ses assaillants mais en vain. Alors, craignant d'être encore une fois battu, elle s'était laissé conduire. Durant tout le trajet, la jeune femme était restée muette aux pseudos remarques de ses geôliers concernant son physique..."Un morceau de choix" avait-elle entendu. Pff...cela ne l'étonnait guère d'être considéré de la sorte. Cela avait toujours été comme cela alors ce n'est pas maintenant que cela allait changer!
Esméra était plutôt jolie pour une esclave. Alors que de nombreuses jeunes femmes se serait fané à force de dure labeur, la maltraitance, la malnutrition ne semblaient pas affecter la beauté naturelle de l'humaine. Sa peau était blanche et souple, ses yeux avaient conservé la flamme de la vie...elle était comme une fleur qui n'avait pas fini de s'épanouir.

Esméra avançait, la tête haute...prête à affronter ce qui l'attendait. Elle ne savait pas ou on l'emmenait mais son intuition lui hurlait que cela n'annonçait rien de bon. Son coeur battait la chamade tandis qu'ils s'arrêtaient devant une lourde porte. Un des hommes frappa la porte et poussa la jeune femme à l'intérieur. En face d'elle, le nez plongé dans on ne savait quoi, un homme était assit.

"Désolé de vous interrompre patron, on vous a amener l'esclave qui a été capturé après s'être enfui de chez son ancien maitre."

Son ancien maître...un démon se faisant vieux maintenant mais qui ne manquait pas de poigne bien qu'il n'était pas violent. Il avait "donné" la jeune femme à un marchant d'esclave car refusant de courir sans cesse après une esclave qui menaçait toujours de s'enfuir.

Il était déjà bien tôt en cette matinée et le travail avait d'ores et déjà bien commencé. Comme vous l'aurez deviné j'étais déjà à l'agora dans mon office rempli d'étagères où se cumule les fichiers et fiches relatifs à un ou une esclave et à la charte qui doit être impérativement signés les acheteurs. Plume à la main, je scrutais dans les moindres détails un dossier des plus fâcheux comme on pourrait le dire, oui le cas d'esclaves suicidé n'était pas étranger et ne me réjouissait en rien, je vendais des produits défectueux qui ne voulaient plus être des produits en se donnant la liberté par la mort. Cette bande de petits insectes que je m'embêtais chaque jour à les vendre pour qu'ils fassent ce qu'ils devaient faire et oui ceux sont des êtres inférieur et dénués de sens s'ils ne servent pas leurs supérieurs! Il faut que je règle ce problème, enfin bref.

J'entendais la voix de mes stupides sous-fifres, ils semblaient rigoler que dis-je se fendre la poire, pourquoi ces nigauds trouveraient quelques chose de drôles pendant leur travail? Pff je n'ai pas le temps à perdre avec des imbéciles congénitales. Un toc sur la porte ne suffis pas à me faire lever la tête du dossier que j'examinais avec intérêt, je dis tout simplement.


Hum Entrez.


La porte s'ouvrit, plusieurs pas firent apparition dans la pièce, je n'avais toujours pas daigné jeter un seul regard. Je remplissais quelques lignes sur le dossier, on entendait le bruit du contact entre la pointe de la plume et la feuille, bruit que j'appréciais fortement. Lorsque l'un de mes sous-fifres se décida de m'expliquer cette intrusion, ah une nouvelle esclave, ah oui se fameux dossier juteux pour lequel un vieux sénile m'avait payé pour la revendre, il en avait trop marre, une petite tête brûlée alors! Parfait j'adore ça! Finissant ma ligne, j'indiquais d'une voix sans état d'âme:


Bien, laissez nous seul.


Entendant le claquement de la porte, et ayant fini d'écrire, je posais ma plume, rangeant le dossier dans un étagère avant d'en prendre un autre qui était vierge, oui en effet la vente de cet esclave n'avait pas été fait par mes soins. Reprenant la plume, je dressais devant la jeune fille, le sourire aux lèvres.


Bien à nous deux ma petite! Tu es actuellement dans l'office Tsutome qui est mien. Je suis Hakunetsu Kagao, le gérant de l'Agora Do rei' en d'autres termes c'est moi qui vend les esclaves et qui re-discipline les plus récalcitrant. Je me présente à toi simplement pour que tu sache qui sera ton nouveau bourreau si tu commences à faire des siennes.


J'étais habillé de ma superbe armure aux reflets bleu foncé-violet ainsi que mon casque, j'adorais porter cet attirail car il montrait ma supériorité et j'avais l'impression d'être un empereur régnant sur milles et une terre et étant craint de tous. J'ouvrais le dossier, plume à la main, il était temps de remplir se dossier.


Eh bien ma petite, on peut dire que tu fais parler de toi! Ce vieux sénile ne semblait plus en pouvoir de te garder. Bien, bien, bien, quel est ton nom? Prénom? Âge? Race?


J'avais commencé doucement, scrutant la jeune femme d'un air supérieur en affichant continuellement se sourire sadique. Elle était habillé pauvrement mais avait l'air plus fraîche que tous les autres produits, je notais d’ailleurs qu’elle avait une boursouflure au niveau de la tempe, eh bien elle a déjà commencé à faire son petit bordel mais cela va vite changer!

Elle me répondit clairement, c’est bien elle est discipliné un minimum, je supposais qu’elle ne me mentait pas et puis de toute façon, j’irai vérifié ces informations comme d’habitude. Je griffonnais sur la feuille une rature en face de « nom : », « Esméra » en face de « prénom : », « 19 ans », « humaine ». Elle n’avait pas de nom, rien de très étrange pour une esclave. Relevant le nez de ma feuille, je la regardais, elle avait soutenu un regard qui répondait en quelque sorte au défi que je lui lançais. Bien pas mal la petite, je sens qu’on va bien s’amuser. J’allais m’attaqué à quelque chose de plus sérieux quoi que plus gênant pour elle, ça j’en suis sûr mais je m’en foutais royalement.

Merci pour ta coopération, plus tu seras docile, mieux se sera, pour toi en tout cas. Nous allons passer à des choses plus sérieuse, première question, es-tu vierge ? Même si je doute que se vieux sénile n’est osé te toucher. *laisse un temps pour qu’elle réponde, note la réponse de celle-ci* Maintenant déshabille toi complétement, ne me prend pas pour un vieux pervers, tu n’es qu’une gamine qui plus est un produit, je vois très mal comment tu pourras m’émoustiller rien qu’un peu.

J’attendais qu’elle s’exécute, quelle bien basse besogne, je me demande si Aishuu serait jalouse hahaha, sans doute peut-être. J’affichais un sourire en pensant à cela, rendre la personne que vous affecter plus particulièrement et qui vous a choisi, jalouse n’est rien autre qu’un beau spectacle dont vous ne vous lasserez en aucun cas - sauf en cas de mort, quoi que… -. En regardant la jeune femme de plus près, je pouvais noter qu’elle n’était point vilaine, ça faisait un bon point quant à mes affaires mais rester à savoir si elle était apte ou non à resservir qui que ce soit. Je ne voudrai ouïr qu’une certaine esclave se fit encore la male alors qu’elle a été il y a cela 5 jours de sa vente. Pour qui je passerai auprès de ma clientèle. J’avais encore pas mal de questions à lui poser en supposant que celle-ci y réponde et ceux sans une once de mensonge, de toute façon je sais comment faire parler, alors aucune inquiétude de ce point de vue là.