Distorsion spatial :
Permet à Soja d'étendre ou de plier l'espace situer dans la zone d'effet.
Cette zone peut varier de taille, selon la concentration de Soja. Elle mesure environ 3m à 5m de rayon, mais peut atteindre une taille maximum de 10m de rayon, autour d'un point choisi par Soja. Il peut utiliser son pouvoir à volonté mais il a besoin de ce concentrer si il veut faire des zones plus grande que 3m (cela lui prend un bonne minute pour étendre la zone d'effet à 10m).Cependant les zones deviennent très petite, quelque cm, si soja est déconcentré.
Dans ces zones Soja peut, à sa guise, multiplier ou diviser par deux les distances entre le point central et l'extrémité de la zone. Cependant, les émotions de Soja influencent son pouvoir : lorsqu'il ressent de la colère ou de la tristesse son pouvoir augmente. par exemple il est capable de transformer un simple mètre en un long kilomètre, ou une dizaine de mètre en un seul petit pas, s'il ressent une haine absolu ou une profonde détresse (attention ceci sont des cas extrême qui on pour seul but de fixer les limites de ce pouvoir, de plus il est toujours capable de maitriser son pouvoir). Mais lorsqu'il ressent de la peur Soja ne peut pas utiliser son pouvoir.
À l'extérieur de ces zones, celles-ci sont visible et ressemble à des bulles de savon géante. Cependant, les personnes à l'intérieur des zones ne se rendent compte de rien et les distances qu'ils parcourent leur semble normal. Les personnes à l'extérieur qui rentrent dans la zone son affecté par celle-ci. Les gens à l'extérieur qui vois des personnes à l'intérieur des zones les voient marcher en slow motion ou en avance rapide, selon si la zone multiplie ou divise la distance.
Physique
Soja est un humain. Il est donc formé comme tout être humain qui se respecte. C'est-à-dire qu'il possède une tête, un tronc, deux bras, deux jambes et un sexe. (Ça parait bête dit comme ça, mais il faut le préciser c'est important.) Bref, Soja ressemble en tout point à un humain lambda. Un démon ne ferait sans doute pas la différence entre Soja et un autre humain. Après tout il se ressemble tous, pas de corne pas d'ailles, pas de queue (Garder vos réflexions sale pour vous merci.), pas de tentacule (J'ai dit non.) et surtout incapable de porter d'impressionnante trique. (… Massue, gourdin, matraque et pas ce à quoi vous êtes en train de penser à ce moment précis, bande de petit cochon.) Mais pour les autres humains, Soja est loin d'être normal.
Il est androgyne (C'est-à-dire qu'il ressemble à une fille mais c'est un garçon et qu'il est impossible de déterminer son sexe sans aller y jeter un œil. À des fins purement pratique.), albinos et asthmatique. Il a une ossature légère. Son corps est peu musclé et il n'a pas de graisse. Il est de ce fait extrêmement léger (50 Kg). Il n'est pas non plus excessivement grand pour un garçon et est même plutôt de taille moyenne (1m76). Il est très faible physiquement, il ne peut pas porter seul de lourde charge et attrape des courbatures assez rapidement. Mais, contrairement aux apparences, Soja est plutôt rapide, souple et agile (pour un humain du moins). Il est même plutôt endurant. Mais son asthme l'empêche de reprendre correctement son souffle. Son asthme se déclenche lorsqu'il fait un effort intense. Il se met alors à respirer difficilement et de façon bruyante et saccadé
Soja a les cheveux longs et ondulé, d'un blanc pur qui lui arrive jusqu'en dessous des épaules. Il les attache, en général, de façon rapide par-dessus son épaule. La peau de Soja est très pâle à la limite du blanc. ses yeux sont violets et très expressifs. Ils ne trahissent en rien son attitude plutôt craintif et réserver. Il a un petit nez fin, des sourcils fin également. Ses cils sont naturellement long qui viennent parfaitement entourer ses yeux. Il a une étrange cicatrice sur la partie gauche de son visage. Elle part de son arcade sourcilière passe par le milieu de son œil descend d'un centimètre, puis fait un virage à 90° sur la gauche, avance d'un autre centimètre avant de faire un second virage vers le bas et ainsi continuer jusqu'en bas de la joue. Elle luit parfois de la même couleur que ses yeux. Nulle ne sais comment Soja c'est fait cette cicatrice, pas même lui.
Il porte en permanence un uniforme de majordome noir une chemise blanche et une cravate noire. Le tissu de son uniforme est flexible et lui laisse ainsi une liberté de mouvement suffisante.
Soja possède d'autres vêtements, mais je les décrirai quand ils seront annoncé dans l'histoire. Merci de patienter
Mental
Soja étant un esclave depuis toujours, il résonne alors, en général, de façon assez simple : si le maitre va bien, tout va bien ! Mais il reste tout de même humain et à donc sa façon de voir les choses. Pour lui sa condition d'esclave est loin d'être la pire chose au monde. Pire, il y a la mort. Au contraire, il est même fier d'en être un. En effet, car cela fait 20 ans qu'il est un esclave, il a servi pas moins de 10 maîtres différant et est encore en vie. Il se fait en général revendre à cause de sa faible condition physique. Il est docile, timide, modeste, peureux. Il peut être plus têtu qu'une mule lorsqu'il s'agit de son travail : il ne s'arrête que lorsqu'il a fini toutes les tâches qu'on lui a confiées, tâches qu'il exécute avec zèle. Il n'obéit qu'aux ordres direct de son maitre et refuse catégoriquement que son maitre ne mange pas au moins trois repas par jour et ne dorme au moins huit heures par nuit.
Le fait qu'il est servi plusieurs maîtres, lui à permit de se créer un large éventail de compétence : il peut faire la cuisine ; le ménage, la lessive, le repassage, masser, chanter, danser et jouer du piano. Il sait aussi faire un peu d'alchimie, désamorcer les explosifs, reconnaitre les contrefaçons et même remplir la parasse administrative
Soja est introverti et à du mal à engager la conversation. Mais il est loin d'être asocial, au contraire, il aime parler. Encore plus s'il peut discuter avec son maitre. Il est curieux, il aime apprendre de manière générale, mais plus particulièrement les cultures des autres races. Il éprouve de l'admiration pour les maîtres en général, du respect pour les autres esclaves, de l'indifférence pour les dissidents et de l'incompréhension à l'égard des rebelles. Pourquoi se battent-ils ? Soja ne comprend tout simplement pas. Mais qui sais, peut être que Soja les comprendrait s'il goûtait à ce concept utopique qu'est la liberté.
Soja lire toute sorte de livres. Aussi bien des romans que des traiter scientifique, en passant par les livres sur l'occulte. Il aime les aliments sucrés et les pousses de soja. Il passe, le plus souvent, son temps libre à cuisiner et tester toute sorte de recette ou à lire enfermer dans sa chambre ou une bibliothèque. Il n'aime pas la violence gratuite et préfère éviter les conflits s'il le peut. Mais s'il le doit alors il n'hésitera pas à … fuir le plus rapidement possible comme un lapin apeuré. Il a peur des chiens, il s'enfuit lorsqu'il en voit un. Soja est Lycanthrophobe, il se met à trembler de peur à la simple vu d'un loup-garou. Si celui-ci s'approche a moins de trois mètres de lui, soja se met à hurler et pleurer de terreur, tout en se recroquevillant sur lui-même.
Comme tous les Sorceleurs, Soja possède lui aussi un atlante qui habite son corps. Celui-ci s'appelle Ehre, elle prêtant être une guerrière et possède une personnalité bien différente de celle de Soja : elle est agressive, narcissique, violent, impatient et fier. Elle a, cependant, un code d'honneur et elle sait reconnaître facilement sa défaite. À son apparition Soja et elle ont conclu un accord. Ils doivent discuter ensemble une fois par jour pendant une heure. Soja doit « essayer » d'endurcir son corps. Ehre doit goûter et donner son avis sur les plats de Soja. Ils doivent se faire confiance mutuellement, Soja doit confier son corps à Ehre si leurs vies sont en danger. Ehre ne doit pas désobéir au maître. Enfin, Soja prend toujours les décisions finales. Dans l'ensemble, Ehre aime bien Soja. Mais, elle ne peut pas supporter le caractère passif et soumis de Soja. Elle fait d'ailleurs tout son possible pour rendre Soja un peu plus agressif et indépendant.
Histoire
Cher Journal, c'est la première fois que j'écris dans tes pages. En fait, c'est la première fois que je tiens un journal et une plume en même temps. Bien on dirait que l'inspiration arrive … à moins que ça soit Ehre qui ronfle dans ma tête. Bref, tout ça pour dire , ou plutôt écrire, que je comptais mettre à plat les moments, de ma courte vie, qui m'ont marqué. Ma mémoire est assez flou donc il se peut que j'oublis des choses. Mais ce n'est pas très important puisque personne ne va lire ce journal. Je crois. J'espère. Ne le lisez pas ! Ça ne se fait pas ! Bhou !
Il s'agit de mon souvenir le plus ancien. J'avais environ 4~5 ans. C'était le jour où on m'a vendu à mon premier maître. Je me souviens du vieil esclave et de ses mains rugueuses. Je me souviens qu'il me parlait alors que l'on avançait vers notre moyen de transport, mais pour être honnête j'étais plus fasciné par la dame à la peau grisâtre qui avançait devant nous que par par son discours. Le même jour, on m'a emmené dans la cuisine où on me donna des vêtements et de quoi manger. À se moment là deux choses me marquèrent : le goût sucré des pousses de soja que je mangeais et les paroles de la dame. Celle-ci éclata de rire, sans doute parce que je mangeais avec avidité mon soja. Ses paroles étaient:
Tu as l'air d'aimer ça ! Je sais, je vais t'appeler Sucré, Soja Sucré.
Après les souvenirs sont flou, mais je me souviens que les jours qui précédèrent celui-ci était entièrement dédier à mon entrainement d'esclave. La vie était tranquille et une routine c'était installé assez rapidement.
Un autre souvenir qui remonte. La journée avait commencé par la même routine que les autres jours. Cependant, dans l'après midi la Dame convoqua tous les esclaves dans la salle de réception. Une immense salle destiner aux balles et aux soirées organisé par la Dame. Au milieu de la salle le vieil esclave, celui qui s'occupait de moi, était à genoux avec deux garde qui le maintenait par derrière. La dame était là aussi, avec un aire très énerver sur son visage. Elle annonça qu'il avait déshonoré la famille de la Dame et servirait d'exemple pour tous ceux qui voudrait faire la même chose. Elle ordonna qu'on le décapite. Juste avant que la lame du bourreau n'atteigne son cou celui-ci me regarda et me dit:
n'échoue pas. Puis sa tête roula sur le sol.
Le souvenir que je m'apprête à écrire, est un souvenir que je préférais oublier. Mais bon, il paraît qu'écrire permet d'accepter les choses plus facilement … Nous verrons bien.
Tout cela avait commencé comme tous les autres jours : lever préparation du petit-déjeuner de la Dame, sélection de l'esclave qui devait donner son sang, réveiller la Dame, faire le lit, puis le linge. En résumé une matinée des plus normale. C'est en début d'après midi que tout bascula. Un invité sonna à la porte. Comme je nettoyais dans le hall, c'est moi qui ai ouvert. L'inviter était un homme, il devait avoir la trentaine et était très grand. Assez grand pour presque toucher le haut de la porte. Le plus marquant chez lui c'était qu'il était beau. Un visage carré, un nez aquilin, des yeux jaunes comme des pièces d'or et des cheveux noirs corbeau qui lui arrivait au-dessus des épaules. L'Homme m'adressa un grand sourire plein de charme en me voyant ouvrir la porte et me demanda.
Bonjour, ta maîtresse est elle disponible ?
Oui, je … je vous emmène à elle.
Bien, bien. Dit moi comment t'appelles-tu ?
Soja, Soja Sucré c'est la Dame qui me l'a donné !
C'est joli dit moi. Et quel âge as-tu ?
Neuf ans.
Parfait ! Je suis sûr que tu deviendras un beau jeune homme dans dix ans !
Si je ne suis pas mort avant. Ai-je répondu.
Je ne suis pas sûr, mais je crois que cette réponse l'avait surpris. Celle-ci mit d'ailleurs fin à la discussion. Je me souviens avoir pensé que j'aurais aimé être aussi grand que lui, mais que c'était sans doute impossible, car même à neuf ans je ne lui arrivais qu'à hauteur de bassin. Le silence régna jusqu'à ce qu'on arrive au salon où se trouvait la Dame.
Je me souviens qu'une atmosphère pesante c'est installé. Que l'Homme arborait un grand sourire et que la Dame avait le même rictus que lorsqu'il lui arrivait quelque chose de déplaisant.
Tu à de bons esclaves. commença l'Homme.
Que me vaux se déplaisir ?
Voyons, tu sais très bien pourquoi.
Soja, va faire du thé pour notre invité … Et rajoute du cyanure ! Ajouta-elle avant que je passe la porte.
Je me suis arrêté pour regarder la Dame, ne sachant pas ce qu'elle voulait dire. Elle me sourit et me dit :
Va faire du thé. Je repartis aussitôt.
Je revins avec le thé quelques minutes plus tard, mais il semblait que la discussion était déjà mouvementé.
Il en est hors de question ! Je ne fais plus ce genre de choses et tu sais très bien qu'on ne plaisante as avec eux. Hurlait la Dame.
Arrête donc de crier. Tu as de la chance que je sois quelqu'un de généreux. J'ai déjà pensé à une autre façon de payer ta dette.
Quelle est-elle ?
C'est à ce moment que je décidais d'entrer, car je n'avais pas le droit d'écouter aux portes. Au moment même où je passais la porte l'Homme me pointa du doigt et dit :
Lui.
Espèce de … Elle ne put pas finir sa phrase, car l'Homme la coupa.
Réfléchi bien, sois l'un, sois l'autre. Alors ?
Je donnais à la Dame une tasse de thé pleine. Tasse qu'elle fixa du regard avec une expression terrifiante, elle était en colère. Je servis la deuxième tasse de thé à l'Homme. Un silence pesant s'installa. Moi j'attendais de nouveau ordre, l'Homme fixait la Dame et souriait et quant à elle, elle semblait réfléchir. Cette situation dura plusieurs minutes. Finalement, c'est la Dame qui rompit le silence et dit.
Soja, fait tes affaires à partir de maintenant, cet homme est ton nouveau maître.
On m'a toujours dit qu'il était très rare qu'un esclave ne change ne serait ce qu'une seule fois de maître. Il semble que je sois l'exception qui confirme la règle. Peut-être n'ai-je tout simplement pas encore trouver le bon maître. Ou peut-être qu'il n'existe tout simplement pas. J'ai toujours vécu en esclave et je ne vois pas comment je pourrais vivre autrement. Mais je m'égare, finissons-en avec se souvenir.
Arriver à la maison de l'Homme, mon nouveau maître, celui-ci me fit la visite des lieux, puis me dit avec un grand sourire.
Bien mon garçon, va te laver, je te déposerais des vêtements propres. Après, tu passeras dans ma Chambre. J'ai certaines choses à parler avec toi.
Je me souviens avoir pensé à ce moment que c'était la première fois que l'on me demandait une telle chose.
Après avoir pris mon bain, je trouvais des vêtements en lin entièrement blanc, brodé du logo d'un haut couturier. Je mettais demandé pourquoi il m'avait donné ce genre de vêtements.. Je me dirigeais vers sa chambre, une grande porte en ébène finement décoré qui ressortait dans le couloir, car toutes les autres portes étaient normal. Je me souviens que les décorations représentaient des monstres bipèdes qui dévoraient des gens. Je me souviens qu'après avoir posé la main sur la poignée de la porte un frisson me parcouru, j'avais un horrible pressentiment, comme si ma vie était en danger. Je voulais fuir, mais on m'avait demandé d'entrer alors, je le fis.
En ouvrant la porte, j'ouvris aussi, avec elle, une vision d'horreur : Sur sur le sol gisait des corps de femmes nues et mutilées. On pouvait voir des marques de griffures et de morsures. Certains corps étaient éventrés d'autres n'avaient plus de tête. Il devait y avoir, au moins, une dizaine de corps, peut être plus, car la pièce était plongée dans l'obscurité et que j'étais totalement terrifié par ce spectacle morbide. C'est alors que j'entendis un atroce craquement venant de ma droite. Le bruit sortait de la pénombre et je distinguais mal d'où il provenait. Mais au fur et à mesure que mes yeux s'habituaient au noir, plus ce que je voyais m'effrayais. J'étais terrifié mais je ne pouvais pas m'enfuir, la peur me paralysait, D'abord, je vis deux yeux jaune me fixer, puis un corps immense se dessina. Musclé et poilu, le corps était celui d'un loup, un immense loup noir, aussi noir que la réputation des corbeaux. Il tenait dans ses pâtes avant, semblable à de grosse main humaine, un bras qui devait appartenir au cadavre qui était à ses pieds. Ce loup se tenait sur ses pâtes arrières. Il lâcha le bras qu'il tenait et commença à avancer vers moi. Je voulais crier, mais aucun son ne sorti de ma bouche. Alors, je me mis a courir, du moins essayer, car à peine avais-je tourné les talons que je sentis la main du Loup se poser sur ma tête et m'écraser contre le sol. Je sentais la froideur de la pierre contre ma joue et le souffle puant du Loup sur ma nuque. En face de moi il y avait le cadavre d'une femme, j'étais sûr que j'allais la rejoindre. À ma grande surprise le Loup se mit à parler.
Ce n'est pas bien ça dit moi. Il ne faut pas s'enfuir. Je vais devoir te punir mon garçon.
Il éclata d'un rire mauvais. Ce n'était pas sa menace qui m'effraya le plus, mais sa façon de parler. C'était la même que celle de l'Homme.
Le Loup se mit à rire de plus en plus fort, il arracha mes vêtements et quelques instants après je ressentis une vive douleur, du sang, mon sang coulait le long de mes cuisses. Je criais. Je pleurais. Il riait. Plus je criais plus il riait. Plus il poussait, plus je pleurais. Ce supplice dura plus d'une heure, puis il me traîna jusqu'à une pièce où il me jeta dedans. « Voici ta nouvelle chambre. Dort bien. » Dit-il avant de partir en riant.
Cette soirée se répéta tous les soirs pendant un mois et tous les soirs je pleurais toutes les larmes de mon corps. À la fin de ce mois l'Homme me revendit, sans doute c'était-il lassé de moi. Cela n'a plus d'importance maintenant, car je ne l'ai jamais revus et il n'est plus mon maître. Après ça, je changea de maître trois fois au cours de l'année qui suivi. Les raisons étaient variées, sois parce que je ne parlais jamais, ou alors parce que j'étais trop faible. En y repensant j'ai appris une chose importante auprès de cet homme là. Il existe toute sorte de maîtres et le plus souvent ce sont ceux qui le paraissent le moins, qui sont les plus dangereux. Cela me rappelle une des règles des esclaves que m'avait enseigné le vieil esclave. « Le maître doit te faire confiance, mais toi n'ai jamais confiance au maître. » Je n'étais pas sûr de ce qu'il voulait dire par là au moment où il me l'a dit. Mais je pense avoir compris. Nous, esclaves, nous devons obéissance au maître, il doit donc être capable de nous faire confiance. Si nous ne devons pas faire confiance au maître c'est pour ne pas que l'on se relâche. Après tout si l'on ne fait ne serait-ce qu'une erreur notre vie peut être en jeu.
À partir de la les souvenirs que j'ai, n'appartienne plus qu'à moi seul. Après tout Ehre fait aussi, en quelque sorte, partie de moi. Comment on c'était rencontré déjà ? Je vais essayer de l'écrire. Ça me reviendra peut être au fur et à mesure.
Alors … Je devais avoir dix ans et j'étais entré au service de mon 6eme maître depuis un mois. Je ne parlais pas beaucoup et je faisais de mon mieux pour faire les tâches qu'on me confiait. Je me souviens qu'on m'avait mit à la couture. Chose que je ne savais pas faire à cette époque là. Bref, c'était un soir, après être rentré dans ma chambre, j'ai commencé à entendre qui m'appelait. L'appel était fort comme s'il était proche de moi, mais il résonnait comme s'il provenait d'une grande cave vide. Je suis allé regarder dans le couloir. Personne. Je suis retourné m'asseoir sur mon lit. Les appels étaient de plus en plus forts jusqu'à ce que.
Putain, Soja, tu vas me répondre oui !
Je sautais de mon lit, droit comme un piquet. Je répondis d'une voie claire forte.
OUI !!!
La voix c'était mise à rire très fort.
Alors, comme ça tu sais parler finalement. Ne t'inquiète donc pas je ne vais pas te faire de mal. Et tu n'ai pas obliger de crier.
Je me suis rassis, puis j'ai timidement demandé.
Qui êtes-vous et où êtes-vous ?
Tu poses de bonnes questions. Pour commencer je suis Ehre et je suis une Atlante. Et pour répondre à ta deuxième question je suis dans ta tête.
Comme un ami imaginaire ?
Oui c'est ça comme … Attend non je ne suis pas ton ami … euh, non, imaginaire. Je ne suis pas imaginaire, je suis un esprit qui vie dans ton corps et je parle dans ta tête.
Comme un ami imaginaire donc.
NON ! Ce n'est pas pareil je suis un esprit, je suis réel, mais on ne peut pas me voir, parce que je suis un esprit … C'est compliqué.
Donc, tu me parles dans ma tête ?
Oui.
Personne ne peut te voir ?
Oui.
Il n'y a que moi qui sais que tu existes ?
Exactement !
Comme un ami imaginaire ?
N … Oui comme un ami imaginaire.
J'entendis alors des bruits de pas dans le couloir. Je m'allongeais sur mon lit en vitesse. Je n'avais pas le droit de rester éveillé tard. La porte s'ouvre.
Tien ? J'étais sûr qu'il parlait avec quelqu'un.
C'était l'esclave en chef, c'est elle qui s'occupe des autres esclaves et qui les supervisent.
La voie d'une femme. Bah ça doit être le vent.
La porte se referma, j'attendis que les bruits de pas dans le couloir s'estompe avant de bouger à nouveau. Je me suis levé et j'ai commencé à me préparer pour dormir.
Apparemment elle peut t'entendre.
Oui, bizarre elle ne devrait pas pourtant.
Au moins ça prouve que tu n'es pas imaginaire.
Oui, merci !
Je finis d'enfiler ma chemise de nuit avant de me glisser dans mon lit. Une fois bien installé nous avons reprit notre discussion à voie basse.
Alors ? Pourquoi tu as décidé de vivre dans mon corps ?
Mmh. Par ou commencer ?
Par le début ?
Très bonne suggestion je vais peut-être en prendre compte. Oh oui je sais par le commencement.
C'est la même chose, non ?
Comme je te l'ai déjà dit je suis une Atlante. Nous sommes des esprits qui sommeillaient au sein de l'Atlantide avant qu'elle ne refasse surface.
C'est quoi l'Atlantide ?
L'île sur là quelle tu te trouves.
On m'a dit que c'était Atlantica.
Peut-être les noms peuvent changer au fil du temps.
Pourquoi vous dormiez ?
… Désolé, je ne me souviens pas.
Que faite-vous maintenant que vous vous êtes réveillé ?
Tu poses de bonne question tu sais ? Et bien, nous cherchons les personnes qui sont dignes de posséder nos pouvoirs.
Vous avez des pouvoirs ?
Oui.
Donc si tu es venu vivre dans mon corps c'est que j'en suis digne ?
Oui, c'est ça.
Pourquoi ?
Parce que, tu as l'aura de quelqu'un qui a vu la mort en face, l'aura d'une personne qui ne détourne pas le regard même si ce qu'il voit le terrifie.
C'est vrai, je n'ai pas détourné le regard à ce moment-là. Ai-je pensé, que ça soit le vieil esclave ou les femmes je n'ai pas détourné le regard.
Je le sais.
Savoir quoi ?
Que tu n'as pas détourné le regard devant le vieil homme décapité ou les femmes misent en charpie.
Comment …
Je le sais ? J'ai entendu tes pensées et vu les images qui sont apparues dans t'a tête.
Oh … Je vois, donc tu peux savoir tout ce que je pense. Et moi ?
Je ne peux pas vraiment parler je n'ai pas de corps. Donc je ne peux que penser, ce que je fais là. Donc la réponse est oui.
Je vois … Tu parlais de pouvoirs tout à l'heure, non ?
Tu as une bonne mémoire.
Elle me décrit le pouvoir que nous possédions le plus précisément possible. Puis nous continuâmes de parler nous avions conclu quelques accords. Au bout d'un moment, le sommeil me rattrapa, je ne faisais plus qu'écouter Ehre parler. Sa voix était à la fois douce et claire, on pouvait sentir une force dans sa voix malgré le fait qu'elle chuchote. C'était une voie fière et assurée. Elle m'apaisait me donnait un sentiment de sécurité que je n'avais jamais ressenti auparavant.
Je me souviens qu'à l'époque, mon pouvoir n'était pas aussi puissant que maintenant. Est-ce parce que j'ai grandi avec ce pouvoir et qu'il ait grandi avec moi ? Ou bien, est-ce la maîtrise de mon pouvoir qui c'est amélioré grâce à mes entraînements nocturnes ? Peut-être est-ce parce que ma relation avec Ehre c'est renforcé ? Je n'en sais rien et je doute que je puisse trouver un jour, une personne qui puisse me l'expliquer. Du coup j'ai commencé à me poser certaines questions. Mon pouvoir est-il limité simplement à distordre l'espace dans une zone ? Jusqu'où mes zones peuvent-elles aller ? Puis-je modifié la forme de mes zones ? Si mon pouvoir n'a pas fini de grandir, quelle est la limite de mon pouvoir ? Suis-je le seul à avoir vécu 12 ans en tant que Sorceleur ?
Le lendemain, je me réveillais avec Ehre, qui après une rapide salutation me posa des questions pour savoir si je souvenais de la discussion de la veille. Je lui répondais que je me souvenais de tout et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Pendant que je m'habillais une question me vient.
Dit, Ehre ?
Quoi ?
Je t'ai demandé pourquoi, mais pas comment tu étais venus dans mon corps.
C'est vrai.
Alors ?
Je suis rentrée dans ton corps quand tu as touché un vieux glaive, dans lequel j'étais. Il y a un peu plus d'un mois.
Chez le vieux collectionneur ?
Oui, c'est ça.
Mais pourquoi tu n'as commencé à me parler que maintenant ?
Pour deux raisons en faite. La première c'est que ton esprit était très fermé et je n'arrivais pas à y accéder.
…
La deuxième c'est que pour te parler j'avais besoin de créer un lien entre nos esprits, nos âmes et ton corps.
Euh …
C'est ce que l'on appelle l'éveil. Ton corps a été modifié et tu es ainsi devenu un Sorceleur.
Un … Sorceleur ?
Oui, je te l'ai dit hier, non ?
J'ai du m'endormir quand tu as commencé à en parler.
Ah …
Tu as dit que mon corps a été modifié ?
Oui, mais ça ne se voit pas directement, c'est de l'intérieur. Tu es devenu à la fois humain et esprit.
Je suis un esprit ?
En quelque sorte oui, c'est assez compliqué, je ne comprends pas très bien moi-même. Mais je crois que tu représentes la partie humaine et moi l'esprit. Que nous ne formons plus qu'une seul et même entité.
Je … Je ne crois pas avoir compris.
Pas grave je t'expliquerais plus tard.
Merci.
À peine j'avais fini de m'habiller que la porte s'ouvrit. C'était l'esclave en chef.
Ah, tu es réveillé. Je t'ai entendu parler à quelqu'un qui est-ce ?
Euh …
Je cherchais une idée qui, pourrait convaincre une adulte, que je parlais tout seul, quand une image de la soirée précédente m'apparus dans la tête.
Je parlais à mon amie imaginaire. Dit bonjour à la super chef, marguerite !
Je pris une voix qui ressemblait à peu près à celle d'Ehre.
Bonjour comment allez-vous chère chef ?
Euh … D'accord.
Je pouvais lire sur le visage de la chef de l'étonnement, mais aussi de l'embarra.
Soja ?
Oui.
Qu'est-il arrivé à ton visage ?
Mon visage ?
Elle s'avança vers moi, se mit à genoux et me regarda dans les yeux.
Je ne souvenais pas qu'ils avaient cette couleur.
Quelle couleur ?
Ignorant ma question, elle posa sa main sur la partie gauche de mon visage, elle fit glisser ses doigts le long de mon visage, en partant de mon sourcils, jusqu'en bas de la joue. Je ressentais de l'inquiétude, mais elle ne venait pas de moi. J'avais l'impression que ce sentiment se déversait en moi au contacte de la peau de la chef. Cette inquiétude appartenait à cette femme.
Comment tu t'es fait ça ?
Mais fait quoi ?
Avais-je répondu avec agacement.
Cette cicatrice !
Quelle cicatrice ?
Elle sorti de sa poche un petit miroir de poche pliable. Elle l'ouvrit et me le donna. Je pouvais voir à l'endroit où elle avait posé ses doigts une longue cicatrice. Je remarqua aussi que mes yeux habituellement rouge était devenu violet. C'était étrange, car il me semblait que la teinte de mes yeux variait tirant plus ou moins sur le rouge. Vraiment étrange, car je ne me rappelais pas m'être blesser. Je rendis le miroir à la chef.
Tu ne sais vraiment pas comment tu t'es fait ça ?
Je secouais la tête de droite à gauche pour lui signifier que non.
Mmh … Bon on fera avec. Si le maître te demande comment tu t'es fait ça dit lui que tu t'es coupé avec tes ciseaux en faisant de la couture. D'accord ?
Oui
Ai-je répondu, même si l'idée de mentir à un maître, me dérangeais beaucoup.
Mon maître de cette époque était un vieux démon en fin de vie. Il avait apparemment décidé de vivre avec ses esclaves dans un vieux manoir. Il passait ses journées à lire de vieux livre, toucher les fesses des esclaves femelle et arroser les fleurs de son jardin. Fleures qui avaient d'ailleurs tendance à vouloir nous manger, nous, les esclaves. Je me souviens qu'un jour, alors qu'il s'ennuyait le vieux maître avait décidé de m'apprendre à jouer aux échecs. D'après lui j'apprenais vite, mais je n'ai jamais réussi à gagner une seule partie contre lui. Mais revenons à la suite de cette journée.
Le reste de la journée Ehre ne parlais plus. J'avais surtout droit à un pic d'intérêt général. Tout le monde voulait savoir comment je m'étais fait cette étrange cicatrice. Mais aucuns n'ont eu de meilleure réponse que la chef. Le maître quant à lui il ne disait rien et ne paru pas plus étonné que d'habitude. C'est seulement en fin de journée lorsque j'étais dans mon lit, sous la couverture pour étouffer nos voix que moi et Ehre, nous avions recommencé à discuter.
Cette cicatrice, est-ce que tu sais comment je l'ai eu ?
Non j'ai été tout aussi étonné que toi de la voir. Peut-être que ton corps n'a pas supporté la mutation.
La quoi ?
Mutation, le changement dans ton corps.
Ah, d'accord.
En tout cas cette cicatrice est étrange. Elle est apparue soudainement après que j'ai fini de lier nos âmes, sa forme aussi est bizarre.
J'ai eu l'impression de ressentir les émotions des personnes qui la touchaient aujourd'hui. Bizarrement c'était surtout de la curiosité, de l'amusement, je crois aussi avoir senti de la jalousie.
Vraiment ?
Oh et il semble, qu'elle luit légèrement quand tu parles.
Pardon ?
Je mis ma main en face de la cicatrice, à quelque centimètre à peine.
Regarde. Dit quelque chose.
Alors, comme ça tu brilles ?
Une très légère lumière violette émana de ma cicatrice. Pas assez puissante pour éclairer le petit espace sombre qu'était le dessous de ma couverture, mais une lumière quand même. Elle n'était pas assez puissante pour être visible si la pièce est éclairée. Mais elle était sans doute repérable de loin dans le noir.
Merde, tu as raison. Tu penses que c'est pour ça que les autres peuvent m'entendre ?
Peut-être ça m'étonnerait même pas sur le coup.
Merde, comment on fait du coup pour parler si on ne veut pas qu'on nous entende ?
C'est toi qui m'a envoyé l'image de la discussion d'hier ce matin ?
Oui, pourquoi ? … Ah oui, je vois, bien joué Soja bonne idée. On peut effectivement utiliser des images mentales pour parler.
Essais de m'en envoyer une pour voir.
Je remis ma main au même endroits que tout à l'heure. Une image de la chef me saluant apparu dans ma tête. Cette fois pas de lumière.
Donc ça ne marche que quand je parle.
Bien, c'est assez bizarre de se dire que je me mets à briller comme un loupiote quand tu commences à parler.
J'imagine.
Le silence s'installa quelques instants, avant que je demande à Ehre.
Dit comment tu vois les choses quand tu es dans ma tête ?
Je vois les mêmes chose que toi. Sauf que ce n'est pas moi qui bouge la tête et que mes lèvres ne bougent pas quand je parle.
Ça doit faire bizarre, non ?
Non, on finit par s'y habituer.
… Dit tu sais si on peut échanger ?
Échanger quoi ?
Nos places.
Bonne question on essaie ?
Ok.
Après de nombreux essais infructueux pendant une heure. Nous avons fini par y arriver après avoir fermé les yeux, vidé nos esprits et chercher la présence de l'autre. Et finalement échanger de place. C'était troublant je ne sentais plus mon corps, j'étais léger et j'avais l'impression de flotter. Comme l'avait décrit Ehre j'étais simplement spectateur de ce que je voyais.
Mince ça fait bizarre.
Putain, oui, tu peux le dire. Ton corps est vraiment … vraiment fragile.
Désoler d'être fragile.
Ehre regardait de droite à gauche puis regarda ses mains. Mes mains ? Non, nos mains, après tout ce corps nous appartient à tous les deux. Sa voix était toujours la même, ça doit faire bizarre pour les gens qui pourraient voir ça, une autre voix totalement différente sortir de ma bouche. Je me mis à rire en pensant à ça.
Oui ça doit leur faire bizarre. Sinon la cicatrice se met à briller quand tu parles, quand échange nos places.
Apparemment.
Il va falloir que l'on muscle un peu ce corps.
Peut-être.
Finalement, nous avons continué de parler pendant plusieurs heures avant d'échanger nos places de nouveau. Puis nous nous sommes couché.
La vie dans le manoir avec Ehre commença à devenir une routine. Plus le temps passait et plus nous devenions complice. Ehre était comme une grande sœur qui veillait tout le temps sur moi. Le temps passa et deux ans s'écoulèrent. Je fini par changer de propriétaire après que le vieux maître ait perdu aux échecs. Son adversaire avait besoin d'un esclave et je fus le prix de sa victoire. En cadeau d'adieux, la chef m'avait offert son miroir de poche.
Mon nouveau maître était, lui aussi, un démon. Il était cependant plus jeune que le précédent. Il gérait une petite pharmacie qui d'après l'écriteau au-dessus, il faisait ses médicaments lui-même. Je me souviens que lorsque je suis entré dans la boutique j'étais abasourdi par tous les fioles, les livres, les alambics et surtout par toutes ces toiles d'araignées. À peine sommes-nous rentrés que l'Alchimiste me dit de ne pas toucher aux substances tant que je ne saurais pas les utiliser correctement. Je le questionnais pour savoir ce qu'il entendait par là. Il me répondit que j'allais être son assistant et pas une simple femme de ménage. Dans l'ensemble, la boutique était petite et l'arrière boutique était elle aussi de taille médiocre. Il y avait une petite cuisine, une salle d'eau et une seule chambre. La chambre était une petite salle carrée juxtaposé à la salle d'eau. Le mobilier était simple, un lit, une armoire, un bureau, une chaise et un tapis. Il y avait, cependant, autant voir plus de bazar que dans la boutique en elle-même. Sous le tapis, il y avait une cave ou l'Alchimiste avait installé un laboratoire, où il menait à bien ses expériences, ainsi qu'une salle où il stockait toutes sortes de choses.
L'Alchimiste me dit que je pouvais m'installer où je voulais pour dormir, sauf dans la cave. Puis il me demanda si je pouvais lire et écrire. Je lui répondis que non. Ma réponse fut suivi d'un long soupir. Il prit un livre d'une étagère, du papier et un crayon, puis s'installa sur la table de la cuisine et me fit signe de m'asseoir. Il m'enseigna à lire et à écrire, pendant plusieurs mois je lisais toute sorte de livres et les recopiais dans d'autres livres vierge.
En même temps j'aidais l'Alchimiste dans son travail. J'apprenais les propriété des plantes, à fabriquer des médicaments, des poisons, des contre-poisons à partir de ces plantes. En soirée c'est dans la cave que j'apprenais à changer des métaux en d'autre en apprenant quelle solution utiliser, pour quels métaux, les différents composés alchimique : les stables et ceux qui peuvent vous pété dans les mains si on ne fait pas attention.
Pour la première fois, je prenais un véritable plaisir à faire ce que je faisais. Plus j'apprenais plus je voulais apprendre. Dès que je finissais un livre, j'en prenais un nouveau. Nous avions même des discussions à propos d'auteur ou de procédés encore inutilisé. Nous nous demandions quelles applications nous pourrions trouver à nos expérimentations si elles étaient fructueuses. Un jour, je demandais à mon maître pour quelles raisons il avait décidé de devenir alchimiste. Il me répondit que son seul but était de créer la pierre philosophale. Quand je lui ai demander pourquoi, il me dit que c'était pour pouvoir payer ses dettes.
Le temps passait et mes connaissances augmentaient. Je connaissais désormais le système monétaire de l'île, l'histoire de l'île et des 12 familles, j'ai même réussi à trouver des textes parlant de la grande guerre qui avait opposé les démons aux anges. J'ai alors commencé à m'intéresser à l'histoire, aux cultures lié aux peuples supérieurs, j'étais totalement fasciné par elles. J'ai commencé à lire toute sorte de livre en rapport aux races supérieurs, traité, recherche datant de la période de guerre, tout ce que je pouvais trouver, même des romans. C'est d'ailleurs dans un roman que j'avais trouvé plusieurs histoires à propos de l'île d'Atlantide. Légende, mythe, compte chaque histoires avaient une version différente, mais une histoire m'avait, en particulier, interpellé, elle parlait de l'Atlantide, de la pierre philosophale et d'un métal appeler Orichalque. Dans ce roman l'Orichalque était intimement lié à la fabrication de la pierre philosophale. Une idée intéressante surtout venant d'une histoire fictive, mais qui sait peut-être que ... C'est comme ça que j'ai commencé à m'y intéresser j'ai demandé à mon maître comment il comptait s'y prendre pour créer une pierre philosophale, il me dit ses pistes, mais aucune n'incluais l'orichalque. Quand je lui ai parlé de ce métal, il avait d'abord rit aux éclats puis m'a dit d'un air songeur que cela pouvait être une possibilité.
La pierre philosophale … Un bien étrange objet, personne ne sait réellement comment la créer, mais tout le monde veut la créer. Il est possible de la créer uniquement par alchimie. Cette pierre serait capable de transformer les métaux impure tel que le plomb en métaux noble tel que l'or ou l'argent. Elle permettrait aussi de créer la potion de jouvence et ainsi de gagner la vie éternelle. Et aussi de ramener les morts à la vie. Je pense que si nous cherchons dans les ruine de la cité d'Atlantide nous pourrions peut-être trouver des indices sur la pierre.
En l'absence de l'Alchimiste, c'est moi qui tenais la boutique. La plupart des clients étaient de vielles dames qui cherchaient des remèdes contre les rhumatismes, des dames cherchant des philtres d'amour pour leurs hommes ou des hommes cherchant des somnifères pour leurs femmes. Mais c'était le soir ou les vrais clients arrivaient. Des gens plus ou moins louches arrivaient et demandaient des commandes spéciales. Importante quantité de poisons divers et varier, potions capables d'accélérer la régénération des tissus, certaine quantité de métaux. Je me souviens que la commande la plus étrange a été demandé par un homme plus louche que d'habitude, il nous avait demandé de faire une potion capable de faire de ceux qui la boivent, des pantins obéissants qui ignore la peur et la douleur. L'Alchimiste à d'abord rit aux éclats avant de dire au type louche qu'il ferait mieux de trouver un nécromancien pour faire ça.
Aux files des mois j'ai fini par apprendre par cœur les différentes formules que mon maître utilisait le plus souvent. Potion de régénération, plusieurs poisons aux effets varier, tels que la paralysie, partiel ou totale, mais aussi des poisons létales le plus souvent à base d'Aconit ou de Verveine. Plantes dont j'avais appris les propriété par cœur. J'ai aussi appris qu'il existait une autre plante qui était, elle, capable d'être utilisé comme contre-poisons aux deux autres. Elle est cependant très difficile à utiliser. Il faut extraire le nectar de sa fleur, le distillé plusieurs fois, puis mélanger le liquide obtenu avec de l'extrait d'aloé vera et du sucre d'origine naturelle, mélanger le tout à feu doux jusqu'à obtenir un mélange hétérogène avec deux précipités, un blanc et un noir ; le tout, dans la journée qui suit la récolte du nectar. Cependant, la fleur de cette plante n'éclot que deux fois dans l'année, aux équinoxes de printemps et d'automne, la nuit. J'ai aussi appris à faire certains philtres tels que des philtres d'amour ou de vérité. Sans oublier quelques stimulants / drogues dont j'ai appris la fabrication.
Petit à petit une routine c'était installé. Le ménage, lecture jusqu'à l'heure d'ouverture, puis, je tenais la boutique jusqu'à midi. Après avoir préparé le repas et presque avoir dû sortir mon maître de la cave attachée au bout d'une corde, nous mangions ensemble avant que l'Alchimiste s'occupe à son tour de la boutique jusqu'au soir. Après la fermeture de la boutique il partait dormir pendant quelque heure. Il m'avait autorisé à utiliser le laboratoire pendant qu'il dormait. Dès qu'il se réveillait nous échangions nos places, moi à dormir et lui au laboratoire.
J'ai vraiment cru pendant les deux ans, que j'ai passé à servir l'Alchimiste que cette fois je ne changerais plus de maître. Cependant, je me trompais, car il finit par me vendre à un Ange qui travaillait dans la démolition de vieux bâtiments. J'ai travaillé pendant un an chez celui-ci. J'y avais appris à amorcer et désamorcer les explosifs sur le chantier. Puis j'ai été racheter par une femme démon qui passait près d'un des chantiers sur lequel je travaillais avec mon maître. Elle avait apparemment réussi à convaincre l'Ange à me vendre pour pas chère. C'est d'ailleurs à ce moment que je me suis rendu compte que je ne valais pas vraiment beaucoup en tant qu'esclave.