Qu'adviendra t'il si le monde restait aveugle ? [Pv: Calypso]

Cette ville n’avait pas son charme… N’avait pas ce que je voulais… J’aime les grands espaces… Rêvant de la nature se développant sans honte et sans autorisation… La Sibérie m’avait bien plus… Et elle me manquait… Oui c’est vrai… Elle me rappelait surtout ces merveilleux trois jours avec mon frère, alors que la neige était à perte de vue…. La neige était mon océan de rêverie, ici, je dois me contenter que d’une vaste étendue d’eau…Je pensais à tout et à rien… Je me perdais dans ses pensées qu’il n’était pas bon d’avoir… J’avais fait deux rencontres… Une avec un vampire, le chancelier dont le nom me fait toujours défaut… Et un certain Wiver Blake… Lui j’avais retenu son nom… Ca pouvait bien être utile, un jour dans le futur…

Alors pourquoi pas le chancelier ? En une simple réponse, c’est un vampire, un simple être de la nuit, inutile… Qui doit simplement mourir sous les rayons du soleil… Un soleil qui avait osé ce pointer, se baignant dans une mer de nuage. Ses rayons laissaient une douceur chaleur passer sur mon visage. Un peu de vent agrémentait la ville, faisant un peu voleter mes cheveux. Je ne les avais pas attachés. Je les laissais pendre sur mes épaules, et ma poitrine… Je pensais à les couper… A comprendre pourquoi… Je l’ignorais… Je portais une jupe accordéon, et en haut une chemise blanche avec un gilet en tissu fin noir. Mes chaussures étaient noires à talon, avec une sangle à ma cheville, fermé par un nœud papillon derrière. Et comme toujours ma mitaine qui cachait ma marque était à sa place. Je marchais tranquille ment dans les rues.

Je voulais me relaxer, et oublier ces derniers jours. Je n’avais pas encore lu, les lettres que cette Mélanie m’a données. Je voulais savoir leur contenu mais j’avais peur d’être déçu par des paroles, qui peut –être fausses… Alors je les gardais chez moi dans un endroit simple… Je secouais la tête, et avança. Je ne devais pas y penser. J’avais vu dans ma recherche de la dernière fois pour trouver le restaurant, qu’il y avait des sources chaudes. Pourquoi ne pas y aller ? Ca me relaxera ! Donc je me dirigeais vers ce lieu, en essayant de me rappeler ou c’est…

Ce qui ne fut pas facile…Je ne suis pas vraiment doué pour l’orientation mais je suis une très bonne au combat… Aucun rapport mais bon. Après une bonne heure à tourner en rond, je trouvais enfin. Je ne perdais pas mon temps à regarder la façade, je voulais juste me relaxer… Je ne demandais que cela. J’entrais calmement, fixant le lieu… Je parlais avec la dame de l’accueil, en restant toujours polis… Puis j’allais dans les vestiaires, me changeais. J’étais nue devant un miroir… Je remarquais que mes marques n’avaient laissé aucune trace. J’eus un petit sourire… Je n’aimais pas les punitions de mes parents mais bon… On fait une bêtise, on paye … Je mis une serviette autour de ma taille. Elle était courte, arrivant au début de mes cuisses… Et cachant à peine ma poitrine…Pourtant, je m’en moquais. Je n’étais pas pudique. Mais j’ai mis un temps avant d’enlever la mitaine… Je ne voulais pas mais je finis par céder… Et je l’enlevai.

J’entrais dans le bassin. Une vapeur s’en dégagea. Elle était épaisse mais agréable à regarder. On ne voyait que des formes, et puis c’est dans un bassin mixte donc… Je rentrais dans l’eau chaude. J’y glissais mes pieds doucement, et puis entra tout en enlevant la serviette. Je me moquais bien des regards sur moi. J’avançais toujours et m’assit contre le rebord, posant ma serviette sur les pierres. J’avais cogné quelqu’un au passage. Je ne discernais pas qui mais comme je suis polie…

« Excusez moi, je n’avais pas vu votre pied… J’espère ne pas vous avoir fait mal »

Je posais bien mon dos contre la paroi… Restant calme et je fermais les yeux. Je n’attendais pas de réponse. Donc je ne fis pas attention à mon voisin.

J’étais contre la paroi du bain, fermant les yeux pour me relaxer. Que faire de plus ? Je m’étais excusée, et je me moquais bien de la douleur qu’il avait eue… J’étais polie. Cependant je l’avais entendu tousser. L’eau m’arrivait au niveau de la poitrine. J’accoudais mes coudes sur le rebord et je soupirais avec douceur. Je me sentais bien dans cette chaleur alors que je peux jouer avec la glace. C’était bien contradictoire. Après tout, on ne me refera pas. Je suis bien comme cela, une reine des glaces dans la chaleur d’un bon bain.

Je jouais avec l’eau, en la faisant passer entre mes doigts délicatement. Je réfléchissais quand même à ce qui c’était passé. Et même par moment, je m’amusais à la geler pour en faire de fines gouttelettes. La Sibérie me manquait ainsi que mon frère… Je soufflais et un filet de vapeur sortie de ma bouche. Je ne calculais plus le monde qui était autour de nous. Lorsque la personne que j’ai touché parla, c’était un homme au son de sa voix… Il disait « héhé » Pourquoi ? C’est douteux… Il disait ensuite que ce n’était rien. Tant mieux, je ne veux pas avoir des problèmes…

« Tant mieux monsieur » Finis – je par dire d’un ton calme.

Et puis si c’était le contraire, je m’en moquerais. Comme dit, je ne calcule pas ça présence. J’aurais aimé que cela n’arrive pas mais bon, on ne choisis pas… Il continua de parler… Il disait encore « Héhé »… Il est nerveux ? Il stresse ? Il cache quelques choses ? Il est étrange… Je me posais beaucoup de question envers lui. Devais je lui répondre ou pas ? Que faire ? Je voulais comprendre son comportement des plus bizarres.

« Oui c’est une belle après midi… » Rectifiai – je. « Vous êtes décalé monsieur, on est pleine après –midi non soirée ! »

Je faisais fondre les gouttelettes de glace, laissant une vapeur d’eau s’en échapper. Puis je tentais de le voir dans la vapeur des sources chaudes. Mais je ne vis qu’une forme, une simple forme.

« Dites moi, pourquoi quand vous parler, vous dites « Héhé » ? Êtes-vous nerveux de me parler ? Ou bien ? Vous paraissez suspect… Comme si vous cachez un secret. »

Et si je gêlais la vapeur ? Comme ça je pourrais voir son visage… Voir qui c’est. Je m’approchai un peu vers lui doucement pour apercevoir un peu plus. Je savais bien qu’il était nu mais je m’en moquais.