Yoko Fa, au rapport [PV Trulybody]

Yoko n'était pas au meilleur de sa forme. De longues cicatrices barraient son dos, entre autres choses. Mais elle avait pu partir. Elle avait ben fait attention que personne ne la suive. Il ne fallait tout de même pas qu'on la repère. Wiver Blades était un véritable démon. Pourquoi avait-il ce pouvoir dont elle n'avait jamais entendu parlé jusqu'à aujourd'hui? Il se téléportait.
Yoko n'avait plus de vêtements, tous arrachés de force par le démon, elle avait donc volé une serviette qui pendant près d'une fenêtre pour ne pas être arrêtée pour nudité sur voie publique. Elle avait mal, mais il y avait un avantage à cette douleur, c'est qu'elle pouvait se concentrer dessus pour ne pas avoir en mémoire tout ce qu'elle avait subit. Elle regarda ses poignets meurtris. Elle se mordit la lèvre inférieure. Quel sauvage, ce démon était un véritable animal. En plus, elle n'avait plus la moindre arme. Il faudrait qu'elle en rachète de nouvelles, mais surtout qu'elle retrouve le sabre de sa famille. Le dernier souvenir de sa mère. Ce même sabre avec lequel elle avait castré son ex, celui qui avait tué toute sa famille. Elle aperçu alors le QG. Juste à temps, car elle avait puisé dans toutes ses forces. Elle tomba de tout son long, évanouie, commençant les cauchemars de tout ce qu'elle avait vu, entendu, et subi. Elle était tombée juste devant la porte de Trulibody, le chef de la résistance.

Hors RP => [Coucou Yoko! Encore désolé du retard hein ><.. Hop, je m'y met!]


Silencieuses Retrouvailles


"Et si jamais je tranchais la main de l'éditeur de ma boîte de rédaction, celle qui tient la plume et le tampon pour permettre la distribution de mon journal, aurais-je enfin cette foutue hausse de salaire?!"
M'écriais-je au vent solitaire et sec de ma demeure. Ah! Cette ambiance de plomb chez moi... Pas une âme qui vive! Mes chers amis portant la croix de ma petite armée sont bien occupés pour s'amuser avec moi...>< Raahh..
.... Eeeeet voilou! Ecrire un article sur la politique de notre patrie... Pfiou! Je déteste gratter le papier pour causer d'un régime de pseudos-humanitaristes! Par contre, les articles X de la semaine //^^//... D'ailleurs, la demoiselle de la dernière fois...

"Bakom!"

"Oh! Do you learn English sir? C'est écrit : "Ne pas déranger : rédacteur au travail". Mais enfin, du jamais vu ça...
...
Qu'est-ce que c'est que ça?... Cette flaque rouge humide aux pieds de la porte? Du ketchup? On tourne un nanar dans le coin peut-être?"

"Sluurp..."

"Mhh! Oui mais nan! Je crois que ça s'appelle : du "sang". La dernière fois que j'en ai vu sur moi en perdre... date de bien longtemps! Ah! Ce que je suis arrogant quand même hein? "Le grand, le bon, l'invincible Trulyboby!". Bon, et si j'arrêtais mes vannes Galloises qui ne font rire personne? Il y'a quelqu'un qui perd des litres de... sang. Décidément, le front de la bataille se fait loin..."

"Kriii..."

J'ouvris l'entrée en bois de mon atelier, d'abord, lentement, dominé par la paresse et le désintérêt de la tâche. Ce sang me semblait de même valeur que celle de l'eau versée sur une nappe. A vrai dire, l'hémoglobine se fit lointaine dans ma vie. Reculé loin derrière mes compagnons de Paix, je vécu les fessiers posés sur un confortablissime sofa, et chiffonnait des textes pour moi sans tête ni queue, que la populace lira avec réel plaisir. Je mangeait, buvais et fumait à ma faim et mes besoins. Diriger un groupuscule de l'ombre cherchant la lumière de la Paix, la Résistance, n'est pas une tâche ardue, quoique épuisante pour mes jeunes nerfs.
Je vis alors un summum de la douleur à mes pieds! C'est rarement le cas : j'étais pris d'une douce panique.

" Bon sang de banzaï! Jeune fille! Hep, damoizelle! C'est pas mon jour, non... J'ai oublié comment me servir de la trousse de soin que le vieux m'avait offert. J'ai un bol en or de vivre dans cette ruelle à trous de rats. Pas une seule mamie en vue! Mais, la précaution au cas où, je vais l'installer sur mon sofa préféré.. C'est qu'il m'est réservé, mais dans pareil cas!"

Fugacement, son visage me fit apparaître moults images dans mon esprits. Elle ne m'est pas inconnue, c'est certain. C'est en épongeant précieusement et avec fébrilité le sang de la jeune femme, que j'aperçu, éclatante sur sa peau, notre symbole : la "Croix de la Pax Eugenius".

[color=green] navré de ne pas l'avoir citée plus tôt dans un autre post. La Croix de la "Paix Eugénique" est notre symbole, Résistants! Je ferais un petit dossier dessus un de ces quatre, histoire de vous en donner de la graine^^]

Ainsi donc,les rouages de ma mémoire se mirent en marche. "Yoko Fa" : un pseudonyme qui a parcouru une fois mes yeux. C'était sur la fiche de recrutement sur le haut de la pile. Je n'ai jamais pu la recevoir personnellement, étant vu mes hobbies et mon rang trop importants pour sortir et gérer, ce même pour manger un petit morceau dans le bistro du coin.

"La médecine, hein? Ce n'est pas mon fort ça... Et si j'usais une pastille de mon pouvoir?"

Le "Refus de la Circonstance". Je ressent le dégoût profond et une envie de guérir mon soldat. Mon pouvoir ne s'active que dès que mon inconscient ressent "rejet" et "l'envie de revenir à ce que la chose était avant le moment présent". Ici : les blessures.

" Je refuse!... "

Un néon courbé apparût sur la peau svelte de la jeune fille ambitieuse de la paix. Ce flash pourpre réchauffa la chair déchirée, l'enveloppa dans une couche de lumière régénératrice de cellules. La voilà guérie, et prête à me faire son rapport.
Evidemment, un tel traitement, bien que fut sans douleur ni secousses, na fera pas émerger miss Fa de son sommeil avant une bonne heure, voire un poil plus.
Et comme à l’accoutumée de mon pays natal, Britannique, je fit siffler le thé dans la céramique accueillante le breuvage. Je les réchauffais au fil du froid qui gagnais la boisson avec mon pouvoir.
Enfin, je sentis le battements de ces cils au creux de mes tympans si réflexifs. J'ouvrit alors le bal du dialogue avec ces quelques mots soigneusement choisis :

" Hi, jeune fille! Je vois que ton animal préféré est le loir! Oui, tu sais, celui qui passe le tiers de sa vie à dormir! Blague à part... "Sluurp...! Ahh!" Ce que j'ai vu à ma porte ma secoué, je dois dire. Tu as de sacrées tripes en acier fumant ma belle, pour avoir pu atteindre ce vieux cabanon qui me sert de bureau où gagner ma vie! Racontes-moi... Je suis curieux d'entendre les nouvelles du front."

Suite à cela, je m'exclamais mécaniquement :
"Scalpendi columbam suam occisionem spreto deorum regnum!", le chant de la Résistance.


[ Hors RP : Ce "chant de la Résistance" est en somme, un code tel un hymne, que se doit de prononcer un patriote Résistant à chaque contact avec moi ou un autre soldat. Encore une fois, je vous ferais un p'tit dossier bien chaud pour expliquer le fonctionnement, les règles, la hiérarchie et les "Grands Principes" de la Résistance.
Traduction du Chant : "La Colombe griffera par ses pourfendeuses serres, ce Royaume dédaignant les dieux.]

[HJ: pas grave pour l'attente, ça valait le coup ^w^. Et merci pour toutes ces infos, je prends note...]

Pourquoi à chaque fois qu'elle s'endormait, Yoko faisait des cauchemars de sa vie? Les pires moments de sa vie, comme lorsqu'elle avait découvert les corps de sa mère, son grand père et ses petites sœurs, tués par son petit ami sur ordre de la mafia? Ou alors quand elle était venue à Atlantica pour ne plus penser à ça et avait découvert l'esclavage des humains comme elle. Raison pour laquelle elle était devenue résistante, en même temps, elle avait même découvert que la couleur de ses yeux avait changée en jaune dorés. Elle avait découvert ensuite qu'elle était une sorceleuse. Elle n'était pas idiote, et avait vite compris en quoi consistait son pouvoir. Un don et une malédiction en même temps. Elle se souvenait de tout, dans le moindre détail.

Elle se réveilla en entendant une bouilloire siffler. Elle cligna des yeux et regarda partout autour d'elle. Un simple regard, et elle connaissait déjà ce lieu par coeur, pouvant s'y déplacer les yeux fermés. Il valait mieux, surtout avec ce qu'il venait de se passer avec Wiver. D'ailleurs... Elle n'avait plus mal... Elle toucha rapidement son dos, et plus aucune cicatrice. Elle regarda l'homme qui venait de parler. Pourquoi le regardait-elle??? Elle connaissait déjà toute sa morphologie, celle qu'il montrait en tout cas. Beau et musclé. Elle ne put empêcher le rouge de lui monter aux joues. Elle détourna le regard un instant, essayant de retrouver sa couleur habituelle.

-je... Je n'étais qu'en mission de surveillance. Je surveillais Wiver Blades. Mais à cause de ce vent et cette pluie, j'ai lâché l'une de mes armes... Il m'a repérée... Il a fait quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout... Il s'est téléporté et m'a assommée...

Elle baissa la tête, honteuse. Elle avait vraiment honte de ce qu'elle avait fait... Et également d'être nue devant lui. Elle murmura le chant des résistants.

-Scalpendi columbam suam occisionem spreto deorum regnum!

Déclic et Mise en Route


Je pressais ardemment la pulpe du citron vert qu'elle puisse s'engloutir dans le breuvage chaud. A mon habitude : cinq blocs de sucre. Plus tonique, tu meurs!
La fière Yoko me déblatait ses dernières aventures, cette fois-ci, échouées. Son regard semblait troublé, sa peau traversa le rose pour ensuite devenir rouge.

"Je... Je n'étais qu'en mission de surveillance. Je surveillais Wiver Blades. Mais à cause de ce vent et cette pluie, j'ai lâché l'une de mes armes... Il m'a repérée... Il a fait quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout... Il s'est téléporté et m'a assommée..."

Pourquoi ces tremblements dans sa voix? Je suis okay que, moi, grand gourou de la Résistance, intimide avec son statut orné de lingots d'or, mais... Franchement, entre nous, ai-je une tête à faire pendre mes soldats sur la place publique comme des Playmobils ayant perdus leur peinture?

"Non..."

Ah? Voilà que je me met à bégayer à mon tour! Et je crois bien savoir le pourquoi du comment...

"Ah! Je m'excuse, je m'excuse sincèrement, ma belle...! C'était : soit mettre ta peau en l'air pour que je puisse te soigner entièrement, soit, te laisser sur la pallier à attendre la milice te jeter aux cachots. Et si tu es une femme pudique comme toutes les autres, tu me crierais : "Au pervers!!". A mon avis, tu étais sur le point de le faire. Le hic, c'est que ce "pervers" n'est autre que Trulyboby, hein?"

Elle prit, pour se protéger du froid filtrant par les fenêtres grandes ouvertes du studio, le thé citroneux que je lui tendait. Elle me chuchotait l'hymne de la Colombe Pourfendeuse, puis sirotait péniblement la boisson. Fa me semblait autant grelottante qu'apeurée de me voir... Je dessinais un long sourire, de quoi rassurer le plus grand des enfants. Je continuais... :

"Tu me pardonneras de ne pas fermer les fenêtres. Si je les garde entr'ouverte à en déchirer les rideaux, c'est pour la bonne raison que les bruits qui courent sur le trottoir peuvent être une source bénéfique d'informations! Autant pour notre groupe que pour mon journal! Toutes ces rumeurs pourraient nous mener bien loin. Haha...! Je verrais bien ce cher Lyx en dire autant!

J'ai dans cette armoire moisie, les quelques costumes que portait ma première et seule maîtresse... Et comme elle est déjà partie loin avec un autre gus, je t'en offre quelques-uns. Et ne chipote pas, j'insiste!^^"

Je posais, sur le dos de marbre du sofa où se reposait Yoko, ces tenues sublimissimes qui ne me semblaient plus d'une si grande valeur avec le temps. Au retour devant mon bureau d'écriture, j'arrachais ma plume d'albatros-alpha, la plus chère du fournisseur, et la jetais dans les ténèbres d'un casier du meuble. Des lettres... "Hop!" Poubelle! Seule la conversation orale m'intéresse.
Mes mains s'empressaient de prendre mon châle de cuir, et mon sabre-lumière tout juste lubrifié soigneusement.

"Bon! Il est temps que je mette les voiles! Si tu es au courant du dernier fil d'informations de Lyx, l'Ancharius, notre saint géant mécanique, a vu son existence percée au grand jour par les Démons. Et le fameux Wiver Blades en est pour quelque chose. Mais rassures-toi, le temps est notre allié! Je pars devant, rejoindre le châteaux du sieur Amagera Riot. Une amitié avec une telle force de la politique bourgeoise pourrait nous être bénéfique, n'est-ce pas?
Je te laisse les clés du bureau, tu as congé pour aujourd'hui. Et n'oublie pas... Le véritable quartier général se trouve sous nos pieds. J'ai laissé l'ancien système d'ouverture pour s'y rendre. Tu sais... Tu vois ces deux corbeilles à déchets? L'une est vide et éblouissante de propreté. L'autre fout la gerbe par son odeur d'étron de cheval!>< Le principe est simple : tes armes ont été enregistrées dans le protocole des données de la Résistance. Place, par exemple, ton hallebarde dans la poubelle vide : un dallier se dévoilera entre le bureau et la chaise qui l'accompagne. Tu pourras t'entraîner, t'y reposer, boire et manger à ta faim... Tout en suivant nos mouvements à tous en temps réel. N'hésite pas à nous signaler des anomalies, en nous joignant par téléphonie sans fils, la voie la plus sûre.
Ah! Si ça te branche, t'as karaoké intégré dans le hangar! Évites tout juste de laisser des miettes de bouffe par terre, hein! C'était mon tour de faire un jogging ménager la dernière fois! La prochaine fois, et tu le lui diras si vos chemins se croiseront, ce sera au bon vieux Dreak de passer la serpillière! Je ferais exprès de laisser traîner des pop-corns sur le tapis pour me venger de ses caleçons, tiens!"

Mes semelles de plomb toquaient le marbre des escaliers, après la porte ouverte. Ne quittant pas ce sourire chaleureux, que j'espère, réconfortant, je fis signe de la main à la jeune fille avachie sur mon canapé préféré. Un thé sur la table-basse, elle pouvait toujours se servir.

"Tu pourrais jeter du pop-corn par-ci par-là au Q.G. pour moi?" murmurais-je en fermant peu à peu la porte.

Ainsi, je laissais mon corps me guider vers la surplombante demeure du sieur blondinet, Amagera. Un petit rictus m'échappa en quittant mon cabanon qui me servait de centre d'opération. Evidemment, Yoko, si son état physique lui permet, peut autant me suivre, que faire un tour au quartier général. C'est au choix, mademoiselle.