Chasseur ou Chassé? [RP: Helyn]

Bien, me voilà dans une horreur de maison, seule… L’angelot et son chat chat à la noix ne sont pas là, ou fricotent dans un endroit, dont je ne veux pas connaitre… Je m’ennuyais ferme. On m’avait laissé comme un déchet… Il sera bien facile de partir, et ce fut mon but. Je veux la liberté ! Je la prendrais ! Seulement, je ne pouvais pas sortir de la sorte. Je devais me changer. Je fouillai dans la maison, entrai dans la chambre du matou, et regardai ses vêtements. Elle n’avait pas vraiment pas ma taille mais je savais coudre. Un don intéressant et inné chez moi. Je suis l’araignée…

Les hauts étaient bien, pour la plupart. Je pris une chemise blanche, que je fermais que de quelques boutons au centre. Pour le bas, j’ai dut resserrer la taille. Je n’avais pas vraiment mangé depuis bien longtemps donc j’ai bien perdu. Je refis la robe, et je la raccourcis au niveau de la longueur. Et voila une jupe noire, en jeans pour moi. Je laissais mes longs cheveux noirs, et j’avais pris une douche avant. Niveau chaussures, je pris des baskets à elle, des choses de tennis… Des… Des converses noirs… Mais ce n’était pas les vrais, pâle copie. J’étais parée !

Je fouillais ensuite dans la chambre du piaf. Quoi c’est un oiseau angelot… Une espèce très courante dans ce pays. Comme si c’était une invasion. Je trouvais de l’argent, et je lui piquai. Certes, j’avais fait mon petit bordel, mais je n’avais pas prévue de revenir… Donc… La chatte va bien faire le ménage comme un être docile… Pathétique.

Je sortais par une fenêtre, vu que la porte était fermée à clef. Je marchais dans ces rues. Je regardais autour de moi. Je tentais de me comporter comme une personne dissidente de cette ville. Quand je vis un bâtiment avec un panneau lumineux. Il était « Erreur 404 » C’était une boite gothique, vu le décor. J’ai titillé par cet endroit que je décidais d’y entrer. Le videur ne voulait pas vraiment que j’entre mais j’ai dut user mes atouts… Le pauvre, il rougissait tellement que finalement, il put que me laissait entrer. Certes son petit clin d’œil signifiait bien des choses dont je ne voulais pas connaitre la couleur.

Quand j’entrais, la foule regardait un homme vêtu d’une carapace face un autre, ou le sang coulait. La victime avait son entre jambes plein de sang. Que s’était – il passer ? Etait ce l’homme devant la victime qui a fait cela ? Pourquoi ? Je m’approchais de la scène. J’entendis ce qu’il dit. J’aimais ca façon de faire. Même si je ne savais pas pourquoi… Dans sa phrase sonnait qu’il avait tenté une chose répugnant… Instinct d’araignée ? Oui… Je sentis beaucoup de vibration mais plus faible que normale, vu que j’étais en chaussures… Un point positif ! Je contrôle ça mais avec autant de monde, j’ai dut mal. Je n’ai plus l’habitude.

J’avançais encore de quelques pas avec un sourire. Alors que tout le monde fixait la scène. Je les ignorais. Une danseuse souffla près de moi que l’homme à terre voulait baisser avec une de ses amies. Limite, il aurait pu la violer… Rien que d’écouter… Me fit naitre un frisson de dégout…

« Alors Monsieur n’a pas pu garder son sang froid… Bien … Je n’ai qu’une chose à dire … Bravo, il ne méritait que cela finalement ! » Finis – je par dire.

Je regardais l’homme, sans expression particulière. Je l’écoutais en penchant un peu la tête sur le coté. Avais – je bien fais de lui parler ? Je veux que peu de personne savait que je puisse… Il était trop tard pour changer ça. Je soupirais. Si, il était un maitre, j’étais dans la merde… Que je fus bête, hum peu importe… Je peux toujours mentir… Oui mentir c’est mal ! Oui ca ne me ressemble pas ! Cependant, je n’avais que ca à faire pour éviter de retourner chez l’angelot et le matou. Donc je l’avais surpris… Intéressant ! Mais je ne prêtais aucune attention réelle. Il me demanda ensuite mon nom… Je ne devais pas dire le vrai… Non pas du tout… Après il me dénonce… Et cela je ne voulais pas.

Je remettais mes cheveux noirs en arrière. Je devais réfléchir et vite… Donc j’optais pour le premier qui me vint à l’esprit. Pour ce soir, je me nommerais Héria, et pas Helyn. C’était un mensonge mais utile pour ma liberté. Je devais le faire. Je n’avais pas le choix. Je lui souris finalement, cachant mes crocs. Je parlais un genre de robot… Donc je devais être encore plus méfiante…

« Je me nomme Héria et toi ? Comment te nommes – tu ? » Lui demandai – je doucement.


J’acceptais son invitation à sa table. Donc je m’assis en face de lui, croisant les jambes et en posant mes mains sur la table. Je le regardais avec des yeux intrigués. Cependant il est difficile de lire dans mes yeux, ils sont d’un noir complet. On ne peut pas distinguer l’iris de la pupille. Ils sont de la même couleur. Je bougeais un peu ma jambe. Je sais mentir. Une veuve noir ca ment très bien quand ca le souhaite… C’est horrible, c’est même une seconde nature car finalement si, je me laissais aller à ma nature animale, je peux mentir et même trahir.

« Je suis ici pour passer un bon moment… Une envie de m’amuser une nuit… Juste cela »

Je ne le quittais pas des yeux. Sur ce coup, je ne mentais pas. Car finalement, c’était vrai. Je voulais profiter un peu de cette liberté que j’espérais définitif. N’oublions pas, que je suis une grande joueuse… Capable de tout, alors jouer cette nuit là est une chose que je compte bien faire.

« Et toi ? Que fais-tu ici ? A part, castrer des gens ? » Demandai – je.

Quand je sentis une vibration forte… Ca se déplaçait vers ici… Etrange... Je ne faisais que regardais l’inconnu, et soupirais un peu.

« Même pas silencieux quand ca se dirige vers nous… Je pense qu’on va avoir des problèmes, quoique c’est peut être juste pour toi… » Soufflai-je. « Mais ils sont trois, voir 4, je dirais mais je ne suis pas sur… »

Je n’aimais pas ça du tout. Je ne voulais aucun problème. Pas ce soir, pas maintenant. Sérieux… C’est agaçant ! Impossible d’être tranquille.

Bravo… Des pervers que dire de plus… ? En plus saoul… Il puait les vomis mélangés aux whiskies. Je bougeais un peu le nez sous l’odeur. Elle était forte. Les araignées ont une bonne vue… Donc je voyais… L’homme mis sa main répugnante sur ma cuisse. J’ai eu un frisson de dégout, et ne pus pas empêcher ce qui se produit… Je sortis une de mes pattes arrière, faisant un trou dans ma chemise, et lui transperçai la main, sans toucher ma peau. Il cria violement et recula. Je rentrais d’un coup ma patte ni vu, ni connu… Heureusement qu’il fait sombre et que de la fumée cachait la scène. Je sais être discrète, et puis j’aime les endroits sombres. Instinct animal ! Donc monsieur l’inconnu, je devrais surement le nommer robot… Se mit face à l’homme qui avait la main en sang. Je restais sur ma chaise, jouant avec le verre alors que monsieur l’inconnu se bat avec les hommes saouls.

Je fixais la scène sans bouger. Mot d’ordre, resté discrète, et neutre face à cela. Devais-je le remercier ? Peut –être … Allons bon, un des gérants se pointa, l’air bien furax. Certes, la boite subissait une bagarre mais les hommes avaient récoltés leur blessure… Certes j’aurais pu me défendre, et je l’ai fait discrètement. Je me levais finalement, et me mis devant le gérant, qui voulait un témoin… Magnifique…. Il fallait éviter la police, donc j’allais intervenir. C’était comme une façon de le remercier.

« Monsieur le gérant, moi j’ai tout vu… Et surtout ressentit. Un de ses hommes avait osé me toucher là ou un gentleman n’aurait jamais pensé….. Pardonnez-le… » Dis je avec un sourire.

Je jouais la comédie de la fille innocente et frêle… Mais son visage ne changea pas.

« Et si vous mentiez pour le protéger ? » Demanda – t-il sur un ton qui voulait dire, dis ce que tu veux, j’appelle la police… Donc mauvais signe….

Pas le choix… Je devais lui faire comprendre que ce n’était rien de façon claire….. Je rejoignis mes mains contre mon torse. D’un geste rapide, je lui mis un fille de soie bien tranchant contre son cou, certes invisible pour tous Hommes, surtout dans une pénombre pareil. Je serrais assez fort, encore un peu, et je tranchais. La peau laissait apparaître une plissure à peine visible. Je gardais mon sourire, et je m’approchais bien de lui. Je lui murmurais très faiblement… Seul, lui pouvait entendre…

« Tu nous causes un seul problème, tu n’auras plus de tête… » Murmurai – je donc en tirant un coup sur le fils, un peu de sang coula….

Il acquiesça avec une certaine peur dans ses yeux et sur son visage.

« Bien sûr que non monsieur de le gérant. Je ne connais même pas son prénom… Alors comment protéger un inconnu…. » Dis – je avec toujours mon sourire sur les lèvres.

« D’accord, il n’y aura pas de conséquences mademoiselle ! Bonne soirée à vous ! » Dit il

Je reculais lâchant le fils. Des videurs à lui embarquèrent les quatre hommes à la sortie, assez violement. Je retournais m’assoir à la table sans rien dire d’autre au gérant.

« Voilà un problème de régler…. Pourquoi ne pas dire un pseudonyme au lieu de votre prénom… Ca m’évitez de te nommer de monsieur…»

Ou de robot, mais cela j’évitais de le dire. Et je faisais comme si rien ne s’était passé…

Comment s'y est-elle pris... Elle a réussi à convaincre le gérant de passer l'éponge, quel est son secret, je devrais peut-être m'en faire une alliée...
C'est alors qu'elle me demande de lui un pseudonyme par lequel elle pourrait m'appeler, m'ouaip, ce sera toujours mieux que de lui donner mon vrai nom...

-Hum... Dans ce cas... Appelez moi "Sidjin"...

Je me pose toujours des questions sur le "pourquoi du comment" a t-elle fait pour convaincre le gérant de ne pas agir... Elle m'a défendu au moins, mais je pense essayer de mener ma petite enquête. Je bricole une option sur mon casque afin de détecter toutes anomalies. Oulah... Je vais baisser un peu la puissance, j'avais oublié que je me trouve actuellement dans un repaire de drogué là...
Après quelques minutes je me lève et me dirige un peu vers Héria. Je suis dos à elle pour lui montrer que "je ne la regarde pas". Je fais mine d'être pensif. La caméra qui se trouve à l'arrière de mon casque la scrute. Je peux finalement apercevoir un petit trou dans la chemise. Qu'est ce donc? Je ne pense pas qu'elle aurait mis des vêtements troués pour venir ici... Je ne pense pas non plus qu'elle se les sois fais troué par accident, elle n'a pas bougé du siège... Enfin, façon de parler.
Je me retourne et fais comme si de rien n'était.

-Attendez moi une minute, je reviens tout de suite. Dis-je avec un sourire (le bas de mon casque étant démis.)

Je vais voir un barman que je connais bien ici. Je lui demande discrètement de surveiller la femme sans bouger de son poste. Je vais ensuite me renseigner pour louer une chambre dans un hôtel appartenant à la boite.
Je reviens et vois Tony (le barman) se diriger vers Héria, mais quel idiot... Que va t-il faire? Il lui tend quelque chose, une autre bouteille, aurait-elle commandé de nouveau à boire? Je croise Tony sur le chemin du retour, il me dit qu'il lui a fait "un cadeau de la maison"...
Je retourne donc vers Héria.

-Pouvez vous me suivre s'il vous plait? J'aimerais vous parler en privé, sans que certaines personnes à problèmes ne puisse nous gêner...

Je reprend mon souffle et continue sur a lancée.

-Alors, acceptez vous...?

Je veux la conduire à la chambre que j'ai loué, j'espère qu'elle acceptera.

A ma question, il répondit par un pseudonyme imprononçable, ou limite une suite de son sans queue ni tête. Sidjin si je ne me trompais pas. Seulement n’étant pas certaine, je ne vais surement pas le nommer. Il ne valait pas. Il se leva et se dirigea vers moi. Que voulait-il ? Que manigançait-il ? Il cachait quelques choses mais quoi ? Qui était – il vraiment ? Je ne bougeais pas. Je ne disais rien. Je restais droite, jambes croisées et les mains sur la table. Pourtant je restais aux aguets. Même si je ne le regardais pas, je saurais ou il était. Je percevais chaque mouvement de sa part. Ma cible fut lui. Quand une araignée a décidé de sa cible, elle ne la lâche pas si facilement. Il me tourna le dos comme pour faire mine d’être pensif. Je ne suis pas bête ! Il n’est pas pensif pour un sous. Il manigançait quelques choses mais quoi ? Je restais très calme. Sous son armure, il devait surement avoir un truc qui permet de se mettre dans cette position, une genre de caméra. Il n’était pas très malin. Il serait resté en face de moi, sans bouger et faire une discussion. Il aurait paru moins suspect, bien moins. J’eus un sourire.

« Alors ce que tu vois comme ça te plait ? Résultat de l’observation ? » Dis je, en le narguant.

Il se retourna, le bas de son masque en moins. Il me sourit. Etrange personnage. Je restais sur mes gardes. Je devais me méfiais. Il me dit qu’il reviendra dans quelques minutes. Je le sens de moins en moins. Que voulait- il ? Savoir comment j’ai fait ? Découvrir mes facettes ? Bon courage ! Il ne les verra pas de si tôt.

« Bien… Je patienterais mais ne tarde pas trop sinon, je m’en vais » Répondis –je, avec un sourire.

Je me demandais ce qu’il avait fait du bas de son masque, au moins il était humain. Enfin vivant et non mécanique. Un point pour lui, car les robots, j’en ai horreur. Mais pourquoi avait – il cette armure ? Il se dirigea vers le barman et causa avec celui-ci. De quoi ? Bonne question… Je n’aurais pas la réponse de si tôt. Je leur jetais un petit regard puis je soufflais. Que voulait – il ? A la fin, cela commençait à devenir lourd. Cependant, je devrais faire avec. Je ne fis rien, j’attendais patiemment le retour de l’autre quand le barman vint me voir avec un bouteille en main. Il me veut quoi ? Restons calme. Je ne lui ferais rien, juste parler. Il se présenta. Il se nomma Tony. Je ne lui disais pas le mien. Je lui fis un seul sourire.

« Vous êtes très charmante. Tenez c’est pour vous cadeau de la maison » Dit il en posant la bouteille sur la table avec un sourire amicale.

Je lui pris la main, et lui la serras doucement sans rien faire un geste simple.

« Merci Tony. Cela est très sympathique de ta part. Dis-moi, l’autre, il voulait quoi ? » Demandai-je curieusement. Je voulais savoir.

« Rien d’important. Il voulait juste que je jette un œil sur vous. » Fit il.

Je me levais légèrement un peu, et lui fit un bisou sur la joue puis je me suis rassise.

« Merci pour cette information. »

Je pris la bouteille entre mes mains, et fit glisser mes ongles sur le verre froid. Tony avait un peu rougir à mon bisou. Je lui avais lâché la main. Il me salua puis partit. J’observais la bouteille, de la vodka… Je ne bois pas vraiment d’alcool… Et si je saoulais l’autre ? Une idée…. Donc Monsieur en acier revint et me demanda dans le suivre pour parler en privé… Pourquoi ? Qu’avait – il à me dire ? Je n’aimais pas ça. Surement un sbire des maitres… Hors de question que je me laisse avoir. Je levais gardant la bouteille en main.

« Non, je n’accepte pas. Je ne vois aucun intérêt à le faire. Je ne te connais pas. Qui ne dit pas que tu veux me piéger ? » Demandai –je. « Jamais, je ne suivrais un homme qui se cache derrière une armure, ca cache bien des choses… »

Je me retournais dans attendre la réponse. Peu importe car même de dos, je voyais ses mouvements. Je voulais m’amuser. Cependant ici, cela ne me plaisait pas. Je décidais de partir… Plus vite, je disparais plus vite, je serais vraiment libre.

« Allez, je te laisse… Adieu… » Dis – je simplement.

-Allez, je te laisse… Adieu…

Cette femme est vraiment incroyable... Elle s'est trompé sur mes intentions, mais elle a deviner que je l'analysais... Comment à t-elle fait? Je dois vraiment en savoir plus sur elle. Je vois Tony qui passe, il à l'air gêné, ce crétin m'aurait donc vendu... Ah oui, j'ai oublié son amour pour les grosses poitrines, ça doit être ça, espèce de pervers... Je lui fais un signe dans le genre "j'm'occupe de toi plus tard" et je rattrape Héria dehors qui marche assez rapidement.
Je lui attrape le bras gauche et l'arrête sans trop forcer, si je veux mieux la connaitre et m'en faire une alliée potentielle, je ferais mieux de ne pas la blesser.
Je me met devant elle.

-Tu te trompe sur mes intentions je pense. Remarque, c'est normal me dira tu, je porte une armure intégral...

Il fait nuit, je ne vois donc pas trop l'expression sur son visage, je préfère éviter de toucher mon casque, elle risque de me prendre pour une menace, Je dois lui montrer que mes intentions sont pacifiques, mais comment la convaincre...?

-Je te propose de me mener à un endroit de ta connaissance où nous pourront parler. Je sais que tu ne pense rien y gagner, mais je suis loin d'être idiot, j'ai vu que tu as certaines... Capacités. Tu as déjà pu compter le nombre d'agresseurs dans le bar sans bouger, tu as ensuite devinez que je vous scanner, j'ai d'ailleurs découvert un petit ta dans ta chemise.

Je bosse sur pas mal de contrats en ce moment, une alliée ne serait pas de refus étant donné que j'ai perdu la dernière... Je dois découvrir ses mystérieuses capacités et la convaincre de se joindre à ma cause, elle doit cacher quelque chose pour être sortis comme ça, sans raison vraisemblablement valable.

-Pour être sortis ainsi, tu cache quelque chose je pense, non...?

[HRP: Désolé de cette qualité pas terrible, je ne pouvais pas faire grand chose.]

Il me rattrapa, en m’attrapant le bras. Je me retournais en le fixant. C’était l’homme de la boite. J’enlevais mon bras. Que me voulait – il ? Je l’examinais… Je me tromperais sur lui ? Euh… Je soupirais et j’eus une idée.

« Met toi nu, devant moi si ce que tu dis est vrai…. Si je me trompais, tu le feras sinon… Tu m’oublies. »

J’étais sérieuse. Je le regardais de façon neutre. Je lui fis pourtant un sourire aux coins des mes lèvres. Je voulais voir si, il laisserait ca carapace de coté. Je reculais de quelques pas. Il continuait de parler. Il avoua m’avoir examiné, et avoir détecté le trou. Je n’en étais pas certaine, je ne fessais que supposer. J’ai joué pour voir si c’était ce que je pensais. J’avais juste. Il l’avoua lui-même. Selon lui, j’ai certaines capacités. Il avait raison mais je ferais mine que non. Pour le trou, je ne savais pas quoi dire, mais j’allais bien trouvé. Pour un endroit que je connaissais, c’était dur. J’en connais 3. La forêt, l’agora, et la villa de mon maitre, enfin ex… A force, ca va être ca… J’espère que je ne me ferais pas prise. J’aime être libre. Donc niveau lieu…. Je n’en ai aucun

« Intuition féminine… Rien de plus. Pour le trou, j’ai dut me le faire en bougeant contre le dossier. »

Qui croira ca ? Un trou aussi circulaire, ne peut pas être fait comme une simple déchirure. De plus, une intuition féminine ne peut pas prédire le nombre. Je ne me sentais pas convaincante. Il dut le ressentir. Enfin peu importe. Je lui tendis la bouteille de vodka avec un sourire espiègle.

« J’attends ! Met toi nu, pour me prouver que tu ne veux pas me piéger ou me faire du mal ! Prend la bouteille et bois la, cul sec si tu n’as pas le courage de le faire comme ça. »

Il reposa une question. Oui, je cachais quelques choses même plusieurs choses… Surtout, ma nature d’esclave. J’ignorais clairement la question sans y répondre. J’entendis alors deux vibrations bien fortes, puis encore deux… Ca ressemblait à ceux de l’agora… Eh merde. Il venait de derrière moi. C’était surement, des soldats… Je ne pouvais pas me retourner pour voir, ca pouvait paraitre suspect. Qui sait l’angelot a prévenu les autorités… Quoique, il doit avoir disparu, mais ne sait on jamais… Je pris la main de l’homme et l’entraina dans une rue sombre, sans rien dire. Je lâchais enfin sa main et me colla contre le mur.

« Voila un lieu où tu pourras me prouver ! »

Je ne faisais aucune réflexion sur les soldats. Je jetais juste un regard dans la rue principale, et je ne me trompais pas. Deux soldats passaient non loin de là. Je soupirais. J’espérais qu’ils ne nous avaient pas vues. Il ne valait pas qu’il sache, car il se poserait encore des questions… Toujours plus de questions… Et cela je devais l’éviter.

« Vas y parle mais avant met toi nu, et je suis sérieuse…. Si tu ne le fais pas, alors dégage. »

Je le regardais étayer son blabla… Oui j’ai menti ? Et ? Qui ne dit pas qu’il ment aussi…. Personne, bien alors… Je devrais m’améliorer. Enfin, je n’avais pas dit quel dossier. En rajouter pourrait lui faire penser qu’il a vraiment raison. Ce que j’allais éviter. Je restais contre le mur. Je le fixais. Que pouvais – je dire à ca ? Rien… Je lui fis un sourire.

« Je ne sais pas comment il est, il est dans mon dos… Après si tu le trouves parfait, il t’en faut peu…Ce n’est qu’un trou, un simple trou… Qui fait que ce vêtement va aller à la poubelle ou être recousue. »

Je jetais par moment un regard vers la rue principale pour voir. Je restais affreusement sur mes gardes. Je n’aurais pas dut aller dans un lieu publique. Je suis suicidaire par moment… Surtout que je préfère la solitude, normal vu mon animal totem. Il avança vers moi. Je ne bougeais pas. Je savais que si, il m’attaquait, je pourrais me défendre sans souci. Et toute façon, j’étais coincée contre le mur. Le seul moyen dévoilerait ma nature à cet homme. Ce que je ne ferais pas. Il me montra un tissu tout à fait banal… Il me fit aussi sentir ce chiffon… Pourquoi ? Il est étrange !

« Comme tu veux… Peu importe ! »

Cela était vrai. Je le voulais nu pour éviter qu’il ne me piège en cachant une arme, ou autre… S’aidant de sa combinaison pour mieux me tuer ou m’attraper, ou m’attacher… Après savoir à quoi ressemble sa tête, je m’en moque… Je ne bougeais toujours pas. Je le regardais ce déshabiller. Je le fixais en faisant attention qu’il ne manigance rien. Voilà j’avais un homme nu, cachant son visage. Je l’examinais. Il me proposa de l’enlever le tissu sur son visage si je me mets nue aussi… Je me moque, il pouvait garder ce tissu…

De plus, les hommes aiment me voir nue… Et surtout me touchait… J’ai la peau douce, etc… La veuve noire est une femme redoutable, qui use de son charme pour mieux avoir et dévorer ses amants… Certes, je ne suis pas cannibale, enfin ca m’est jamais arrivée… Alors toutes les veuves noires, humaines, sont belles et attirantes… J’ai vu ma mère… J’ai vu ma grande – mère… Je sais que mon grand père a été dévoré mais mon père fut exécuter par mon ancien maitre. Va –t- il rester calme ? Ou gentleman ? Devais – je le faire ? Mes armes sont sous ma peau, si on peut dire ça. Et maintenant qu’il est nu, je pouvais lui injecter mon poison. Ca restait une possibilité.

« Bien… »

Dans la rue sombre, seul lui pouvait me voir. Je commençais par enlever mes chaussures, ensuite je fis glisser ma jupe le long de mes jambes nues. Ma chemise glissait le long de mes hanches. Je déboutonnais chacun de mes boutons, calmement sans le quitter des yeux. J’enlevais ma chemise. Je me retrouvais en sous vêtements. Je défis mon soutien-gorge et le laisser tomber sur le sol, je fis de même pour ma culotte. J’étais nue.

« Satisfait ? »

Je restais contre le mur. Mes cheveux cachaient un peu ma poitrine. Je n’avais rien sur moi.

« Après que tu es bien regarder, puis je me rhabiller ? Je ne suis pas pudique mais il fait un peu froid. Et surtout ne rougis par trop… »

Je le narguais mais j’avais bien le droit de le faire.

Soit il n’est pas humain, ni vivant, soit il est un vrai gentleman. Il a tout de suite dit qu’il n’était pas pervers. Première fois qu’un homme réagit de cette façon. Les ¾ de mes rencontres ou j’étais nues par la suite finissait par qu’ils me sautèrent dessus… Lui, non. Point pour lui. Il serait peut être homo… Qui sait ? Se serait alors logique qu’il agisse de cette façon. Je me rhabillai vite faire, bien sur sans me tromper dans les boutons. Je remettais droite ma chemise, ainsi que ma robe. Il s’avança vers moi, et sortit une chose de son armure… Je le regardais avec attention, et si, il voulait m’attaquer… Je me décalais un peu, et c’est alors qu’il me mit un genre de duvet…. Pourquoi ? Qu’est ce qu’il voulait ?

Elle était chaude mais je ne devais pas accepter. Je devais me méfier. Je restais sur mes gardes. Je lui fis un sourire et j’enlevai le duvet. Je lui tendis pour lui redonner. J’avais certes un peu froid, mais je ne voulais pas qu’il me piège donc encore moins avec ça. On ne sait jamais ce qui se cache dedans. Je ne veux pas retourner dans ma cage et encore moins dans la maison de mon maitre enfin ex… Il a disparut avec sa neko… A savoir pourquoi ? Enfin tant mieux…

« Merci pour le duvet, mais je n’en veux pas. Reprend-le… » Dis je en refusant la nourriture qui me proposa.

Je lui donnais alors qu’il fit un feu dans un tonneau en acier. Il se prend pour un sdf… Enfin les gardes penseront surement que nous le sommes…Espérons ! Je me rapprochais un peu mais pas trop. La lumière du feu éclairait un peu mon visage, me dévoilant un peu mieux à lui… Mauvaise idée puis je reculais. Non à cause de ca… Mais à ma peur du feu… Saleté… le feu sa consume tout, et surtout les fils de soies… A une vitesse folle… Ma grande – mère est morte comme cela par son maitre… Il a brulé sa toile devant moi et mon frère alors qu’on avait 3 ans, après avoir attaché ma grande mère dedans… Depuis j’en ai peur. Il recommença avec son lieu. Mais je ne vais pas l’emmener dans la forêt, ni dans des lieux que je hais… Je secouais la tête.

« Il n’y a aucun lieu qui a ma confiance… Peut être un, mais il est trop isolé pour qu’on y aille… »

Le vent se leva, et balaya mes cheveux un peu. Je le fixais alors qu’il parla de l’heure. Je n’en savais rien, et je préférais ne pas en tenir compte. Il me fit comprendre qu’il ne bossait pas pour les familles mais qui il ne disait non pas si il faisait partit de ses familles ou pas… Ne pas travailler et une chose mais on peut quand même en faire partie…. Restons sur nos gardes…

« Ca bouge vers nous, je dirais un… » Soufflai – je.

C’est alors qu’un SDF s’approcha de nous avec un sourire niais sur ses lèvres sales… Bien sur, je l’avais remarqué un peu avant de voir son corps sale déambulait vers nous, et je lui avais dit. L’homme puait les déchets et autres odeurs répugnantes… Ce que je ne supportais pas. Il tenait un genre de sachet brun en main avec une bouteille qui y sortait… En fait, c’était un SDF banale… Il me donnait la nausée comme ça.

« Dis l’homme, si tu ne la veux pas… Moi, je veux bien prendre cette jolie femme dans mon lit » Dit-il, en posant sa main sur l’homme en armure…

Il me dégouta. Je ne voulais pas qu’il m’approche, ni qu’il me touche… Je me collais contre le mur. Bon si j’avais été seule, je l’aurais décapité… Mais là, faisons l’humaine doué d’un sixième sens.

« Il est hors de question que tu me touches… » Dis je avec une petit colère.

« Tu vas voir comme je suis doué avec les femmes de ton genres… » Fit le SDF.

Mon genre ? Mais de quoi il parle ? Ca y est… Il doit être saoul… Il dépassa monsieur en armure, et s’approcha de moi… Beurk ! Si l’autre ne fait rien, je serais obligé… Mais je ne voulais pas y penser. Il était proche de moi…

« Dégage ! » Dis je, toujours en colère.

Je ne pouvais pas crier, je donnerais l’alerte.

Je devais me méfier de lui. Cependant rester ici, n’est pas une solution. Je le vis piquer l’autre. Je m’écartais de lui, en reculant. Il sortit une arme de feu… Que veut-il faire ? Je tournais vers la sortie de la rue. Je ne lâchais pas du regard.

« Range ça immédiatement ! »

Je pointais le doigt vers l’objet. Je n’ai tué qu’une seule fois avec ce genre de chose. Je m’en souviendrais toujours. Cela m’avait tant paniqué mais à la fois tant soulagé… J’avais tué mon bourreau… Je pourrais bien recommencer. Je pourrais bien le tuer…. Quel autre poison cachait-il ? Cependant il avait raison… Ici, avec ce qui s’est passé, je n’étais pas en sécurité… Je préférais me battre contre qu’une que cent…

« Oublions mon lieu. Dis moi le tiens ! Je t’écoute… Et je te suivrais ! »

Je jouais avec le bas de ma chemise en la chiffonnant. J’étais nerveuse, du fait que les vibrations s’affolaient… Ca bougeait…

« Fais vite ! Sinon… »

Je me tus aussi tôt. Je me retournais pour fixer la rue. Beaucoup d’homme et de femmes passèrent, certains avec leur esclave. A cette vue, je serrais les poings. Cela m’énervait… Mes pattes s’affolèrent un bref instant sous ma chemise, faisant de petites bosses… Mais cela fut éphémère. Un moment de stress, et d’énervement… Rien de plus, j’espérais qu’il n’avait rien vu…

« Dépêche-toi… »

Je n’étais pas tranquille. Cela se voyait surement. Je n’aimais pas cela. Je préférais être discrète dans les hauteurs. Ce qui n’est pas le cas de tous. Je soupirais. Je me frottais le dos et remis ma chemise droite. Puis je plaçais mes cheveux le long de mon dos pour cacher éventuel manifestation de mes pattes. Voir des esclaves à la laisse avait vraiment tendance à m’énerver. Je soufflais un peu, pour me calmer. Je devais me calmer.

« J’attends… Au fait, merci pour avant !»

J’étais dos à lui. Il pouvait m’attaquer mais il ne sera pas assez discret pour cacher ses vibrations. Il sera donc dans ma toile si, il m’attaquait.

Je fixais toujours cette rue quand finalement il me prit le bras. Je le regardais méchamment mais j’avais senti ses mouvements. Il ne répondait pas à mes questions. Il m’emmena dans un hôtel en passant par des rues sombres. J’observais tout. L’hôtel avait quelques choses de glauque et m’inspirait pas confiance, je dois dire. On monta dans un endroit isolé. La chambre fut décorée d’un lit à deux places basique, ainsi que deux tables de nuit en bois et une armoire. Il avait peu d’éclairage mais assez pour qu’il puisse me voir complètement. Je n’aimais pas trop ca ! Il parla de ne pas m’inquiéter… Les phrases de ce type avaient un effet inverse sur moi… C’est genre rien se passera en va juste passer un bon moment, et paf on te viole… Je fais les cents pas autour du lit, fixant par moment par la fenêtre… Je n’aimais vraiment pas ça. J’étais nerveuse, et stresser… Et cela ce voyait dans ma façon de marcher… Je finis par m’arrêter près de la porte, comme pour me rassurer. Je me collais au mur, fixant l’homme. Il me posa une question… La réponse était oui mais je n’allais pas lui dire…

« 6ième sens pour détecter les ennuis comme tu dis… Mais c’est tout ! Voilà content ? Je peux partir ? »

Il avait fermé cette satanée porte… Oui, j’étais nerveuse. Et avec son attirail, je n’avais pas confiance. Encore, je pourrais m’échapper par la fenêtre. Mes fils supportent un peu plus de mon poids… Je vois l’affiche de recherche. Je fais quelques pas, et je la pris me recollant contre le mur. Je la fixais en soufflant. Il fallait que je me calme. Il insista de nouveau sur le fait qu’il était indépendant aux familles… Mais il pouvait toujours être un maitre…

« Tu es quoi ? Tu fais quoi ? Pourquoi cette affiche ? » Demandai – je.

Je regardais en détaille cette affiche… Si je le vends, j’aurais ma liberté pour toujours ? J’en doute… Mais cela restait une idée. Je la lui montrais, en tendant mon bras.

« Tu l’as peut- être fais toi-même pour mieux berner ….Alors ? Que veux-tu ? »

Qu’est ce que je n’étais pas à l’aise ici, avec ce grand lit… Eh merde…Il faut vraiment que je me calme, ou je risquais bien de sauter par la fenêtre… Je soufflais fort pour me calmer. Je sais me défendre… Je dois être calme ! Oui je dois !

Sérieux plus le temps passait, plus j’étais mal à l’aise. Ses explications n’arrangeraient rien, vu qu’à coté me montrer bien dans le merdier ou j’étais si on venait à se battre… Cela me stressait beaucoup même. Je devais sortir d’ici. Et je ferais tout pour… Je voyais son armement. Je trifouillais ma chemise nerveusement. Je devais sortir !! Rester ici, était trop dangereux pour moi. Je regardais l’affiche en instant mais sous le stresse, je la réduisis en morceaux… Il avait raison sur le sceau du chancelier mais … Je restais bien méfiante. Je ne voulais surtout pas baisser ma garde. Il s’excusa de me mettre à l’aise… Non mais ca ne servait à rien, ca ne changeait à rien… Même stade ! Je secouais la tête en signe que ses excuses ne changeraient rien… J’avais même ignoré son histoire de capacité… Dans ma tête ou était claire. Je devais sortir.

« Trop tard… » Soufflai – je.

J’entendis quelqu’un approchais dans le couloir. J’entendis c’est vite dit, je ressentais plutôt ! Je m’écartais un peu de la porte. Si, il venait, on devait ouvrir la porte donc je partirais. J’étais pleine d’espoir pour cela. Un homme toqua à la porte, et donna une arme… Je déglutis … J’avais peur. Je devais sortir. En une fraction de seconde, je mis assez de fils de soie entre la serrure et la porte, au moment ou il la fermait. Assez pour, qu’il croyait qu’elle était close mais aussi assez pour que le verrou ne fonctionne pas. Voilà, je pouvais sortir. J’avais fait cela sans bouger, enfin juste légèrement le bras.

Je ne disais rien. Il tira par la fenêtre se vantant de tuer un des bourreaux de la société… Je m’en moquais. Je voulais juste être libre. Le temps qu’il fasse cela, je me dirigeais vers la porte et je l’ouvris.

« Amuse-toi bien ! » Dis-je en le saluant.

Je me dirigeais dans le couloir. Je cherchais une sortie vers le haut. Je voulais être dehors en hauteur à l’air libre. Je vis des escaliers monter vers le haut. Alors je tentais. J’entendais comme un murmure sa question mais je n’étais plus dans la pièce. Je montais et j’ouvris la porte. Elle menait sur le toit. Je me dirigeais dessus et humait l’air. Cela me reposait, et me calmait. Je montais sur le rebord. Et je marchais me calmant. La chambre me stressait. Je n’aime pas les endroits clos.

« Je me sens mieux ! Ca fait du bien ! » Soufflai- je doucement.

Le vent frôlait mon visage et mes cheveux alors que je continuais à marcher sur le rebord, les bras tendus. J’avais un très bon équilibre. Ca sert d’être une araignée ! Car sans ca, je tomberais. Le rebord était bien fin.

Je range tout mon attirail dans mon pack dorsal avec moi, je garde juste mon foudroyant à la ceinture et le magnum à la main droite.

Je me retourne, elle n'est plus là, merde, la porte est ouverte... Comment a t-elle pu... Sûrement un de ses mystérieux dons encore, je confirme donc qu'elle a du potentiel. Je sort rapidement, j'allume mon capteur, celui-ci me signal une présence sur le toit, mais que veut-elle faire? Un suicide? Je ne pense pas, mais mieux vaux prévenir que guérir... Je fonce vers les hauteurs le plus rapidement possible, j'enfonce la porte. Je la vois en train de marcher sur le rebord, je cours vers elle et lui attrape le bras tout en la tirant vers l'arrière, loin du bord.

-Que comptiez vous faire? C'est dangereux de marcher sur les bords comme ça...

Je réfléchis, à mon avis, elle n'a pas finis avec ses dons, mais combien en a t-elle? Est-ce une hybride? C'est assez rare de nos jours...
Le champ de force sur mon armure est activé, je ne risque donc rien de sa part, aucune lame ou balle d'arme à feu ne peut passer cette protection, seuls certains ange et démons y arrivent.
Elle ne m'en diras surement pas plus, elle essaye de me fuir, mais je ne peux pas la laisser partir, trop précieuse, si je peux m'en faire une alliée... De plus, je peux avoir une grosse quantité de données à exploiter plus tard.

-...

Je n'ai pas le choix, je dois vérifier par moi même... Je ne vais pas l'agresser, je risque de la blesser inutilement, et de plus, avec ce champ de force, je ne suis pas rapide en déplacement, mes jambes sont légèrement implantées dans le sol dans ces conditions...
Je dégaine mon foudroyant, je vise la tête et je tir, à cette distance, ça se fera rapidement... Je suis régler au niveau 2.

(Voir mon équipement)

Ça commence...

[HRP: Si ça ne te convient pas, envoie mp, je changerais ça. ^^]

Le vent frôlait mon visage comme une simple caresse. J’étais si bien sur le rebord marchant doucement. Je déstressais, et je devenais plus calme, plus à l’aise. Lorsque tout changea. L’homme arriva et me pris par le bras. Il me fit descendre, et m’écarta du rebord. Je recommençais à être nerveuse. Je le fixais assez durement quand il parla. Je ripostai.

« Mais j’étais si bien… Lâchez moi à la fin… Je voulais juste me détendre… J’ai plus d’équilibre que toi »

Soudain il me balança un cours de jus dans la tête. L’électricité passa dans tout mon corps comme une attaque. Mon corps s’affola par des petites convulsions qui se stoppèrent d’elle-même. Je ne supporte pas l’électricité. Ca rend fou mon 6ieme sens. Je ne contrôlais plus rien. Un vrai brouhaha d’ondes et de vibrations… Je voyais tout, je ne contrôlais plus rien… Mais il y avait quelques choses de différent. Il était en moi, je le savais… Je ne supportais pas cela… Je me sentais attaquer, perdu. Mon corps le prit pour un virus, et l’attaqua, faisant un rejet. Mon âme s’enfermait dans les méandres de mon esprit pour mieux se protéger. Les vibrations attaquaient cet ennemi comme des milliers de couteau lancé en même temps. Je les sentais m’effleurer mais il voulait que lui parte… Moi dans mon esprit, j’étayais tout ce que je voyais ce qui calma ce sens…

Il était un élément étranger que mon corps voulait expulser. Il essayait avec toute sa force. Il était déterminé pour être libre comme je le suis. Rebelle, jusqu’au bout des ongles. L’homme était un virus… Rien à faire… Mon esprit se débattait contre lui avec violence pour pas qu’il prenne le contrôle… Il se démenait. Je suis déterminée ! Jamais on ne me possédera à nouveau. Je ne veux pas ! Je veux être libre….

« Nooonnnn ! » Cria dans ma tête qui résonna par mes lèvres…. « Je veux rester libre !!! » Continuai – je.

Je faisais tout pour qu’il ne réussisse pas. Je voulais qu’il dégage. Il m’avait attaqué, et oser vouloir me posséder. Je n’avais pas dis mon dernier mot. Il devait le sentir… Voir ou ressentir un flou de plusieurs ondes faisant les contours de chaque objet en mouvement… Il doit ressentir les milliards de coups qu’elles lancent sur lui… Comme des poignards dans la douleur est équivalent… Je connais ca, quand j’étais petite… Que je connaissais à peine cette capacité…Et que je ne la maitrisais pas… Il doit bien souffrir… Mon corps se faisait lourd pour qu'il ne puisse pas bouger. Je pensais si fort qu’une dernière phrase sortit de ma bouche…

« Sort de mon corps !!!!!!!!!! »

Pris au piège dans mon corps? Ca jamais ! Il croyait qu'il allait gagner ! Cependant c’était faut ! Pourquoi ? Car il n'arrivera pas à convaincre mon corps qu'il est moi sans user des vibrations... Le corps à un code génétique, l'ADN différent dans chaque individu... Sauf les jumeaux. L'âme a un code de vibration unique. Il faut un corps et un âme qui peuvent user cela, et jouer avec pour pouvoir user de cette reconnaissance. Donc si je demande a mon corps, de faire une identification à l'âme de Lyx, il ne pourra pas la faire... Et il sera donc impossible de me contrôler. Et mon corps l'enfermera dans une toile invisible pour mieux le détruire... Je suis contente que je puisse faire cela... On ne m'aura pas !

Je réveillais mon âme de son sommeil laissant les vibration devenir de plus en plus violente, et cruelle... Je lui demandai dans un court instant de lancer l'identification... Il faut être doué pour réussir, et faut connaitre le langage des ondes, vibrations pour réussir.... Un novice ne pourrait pas. Le corps lança l'identification à l'âme de lyx comme un appel strident... Pendant ce temps, je tentais de bouger... Mon corps convulsait dans la bataille.... Mais je pouvais me mouvoir un minimum.

Les vibrations envahissait tellement l'âme intruse, que je tentais de m'en échapper pour mieux l'avoir. Puis un bruit bizarre et une fumée se dégagea de l'appareil... D'un coup, je bougeais plus facilement. Je m'approchais de lui, et lui retirait le bas du casque. Je l'avais vu faire, ce n'était pas sorcier.... Il ne bougeait pas. Encore en moi, entrain de se battre. Je titubais un peu, mais je repris un bref instant le contrôle. Je le mordis dans la peau du menton, et lui déversai du poison, grâce à mes mandibules qui ressemblaient plus à des crocs qu'autre chose. Je reculais et tombais au sol.

C'était dur de résister à ce combat, mais j'abandonnais pas. Le corps de l'homme se mit à convulser violemment appelant l'âme dans son corps. Une coquille vide ne peut pas résister à un poison.... Et si il écoutait l'appel, alors, il quittera mon corps, et aura des hallucination nausée, fièvre, des douleur.... Et encore des convulsions... Son âme a besoin du corps, et le corps aussi... Le corps devait avoir l'âme pour résister aux poisons.... Sans volonté, mort à coup sur....

" Tu n'auras pas le contrôle ! ça non !"

Mon corps se battait toujours avec hargne... Et l'appareil fumait toujours et encore.... Aurait il eu une surcharge ? Peu importe.... Je veux être libre ! Et je le serais !