Chasseur ou Chassé? [RP: Helyn]

Comment être dépossédé de son corps ? Simplement en usant une machine…. Je m’écroulais au sol, mon souffle était court et haletant. Mon cœur cognait contre ma cage thoracique. La sueur coulait le long de mon visage. Mon corps voulait abandonner, se sentant trop fatiguer. Je voulais me battre. Je voulais tant qu’il ne découvre rien, qu’il ne reste pas. Je voulais qu’il ne réussisse pas, que je le repousse de moi-même, non quand il l’aura décidé. Je voulais tellement … Mon corps bougea sans que je le veuille… J’étais en colère, et sa devait se ressentir…. Je m’en voulais à moi d’être si faible… Je m’en voulais à lui de m’avoir attaqué… Il allait le payer ! J’en fais la promesse ! Je devais tenir mais mon corps disait non avec avidité. Je voulais tant bouger mais je ne pus que les doigts et encore ma lèvre que je pinçais jusqu’au sang.

Mon âme criait non tellement de fois que je ne les comptais pas. Il, je voulais tant que cela stoppe… On me volait mon corps, et même avec toute ma volonté, je ne faisais que retarder l’inévitable… Cela me frustrait… Que pouvais-je faire ? Il allait tout découvrir… Ce que je ne voulais pas. S’il sait, je vais être renvoyé en cellule et être punis… Oui à coup sur… D’un coup tout mon être, tout mon âme fut happer par je ne sais quoi… Je me fus emprisonné dans mon autre corps alors que cette machine perturbait mon corps sur qui suis-je… Il va le payer amèrement … Que pouvais – je faire ? Toutes mes tentatives ont échoué… Je méritais la mort… Incapable de rester libre, incapable d’empêcher tous emprisonnements… Donc incapable de vivre… Mon corps allait donc surement me détruire. Il valait mieux…

« Impossible… Impossible… » Dis je dans un murmure presque inaudible, et ce n’était finalement qu’une pensée…


J’avais perdu.

Prochaine étape, lui faire payer

Dernière étape mourir…

Coincée comme dans ma propre toile... Je préférais ne rien faire, l'ignorant. L'etat de ma peau était naturel, j'en prenais pas soin... L'alcool, j'y resiste bien, enfin tout depend la quantité, une bouteille a tendance à rien me faire... J'étais juste extrement en colère.

" Ta gueule !!! Je t'emmerde !!!" Criai je par ma bouche

Je ne fis rien d'autre, qu'il s'amuse, et je le découperais par après.

" Qu'est ce que tu compte faire connard, sale vermine dont tu vas regretter ton geste?"

Je balançais la bouteille avec le peu de force que j'avais, prenant un instant le contrôle et fracassa la bouteille contre le mur, qui se brisa.

[Hrp: je ne peux rien faire d'autre ... Navrée de la nullité de ma réponse]

Une dame entra. Elle devait avoir la trentaine, en tenu de femme de ménage… Elle avait les cheveux d’un brun châtain clair, attaché en queue de cheval. Elle avait des yeux gris. Une personne banale travaillant dans un endroit banale… Ca y est, monsieur l’idiot aide cette dame… Pourquoi ?

Soudain un truc étrange se passa, un truc …. Un cours de jus me parcourra le corps. Je me fis aspirée dans un tourbillon… Mon corps me rejette ? Non ce n’est pas possible … Il doit avoir un problème… Cela ne se peut pas. Je me fis happer par l’autre corps… Et voila…

J’étais en elle. Je sentais une âme qui se cachait dans le fin fond du corps et ce n’était pas moi… Je suis au sol, je ne me relevais même pas. Je regardais mes mains, avec terreur, et choc sur mon visage… Tout mon corps en tremblait… Non le sien… Je ne comprenais pas. J’étais elle… Non, je ne veux mon corps… Je ne sentais plus rien, plus aucune vibration. Ca me perturbait… Je me sentais nauséeuse ? Le calme me répugnait. J’ai voulu me lever, et j’ai tenté mais finalement je suis encore tombé… Il me parla ou moi, je me parlais…

J’étais encore plus perdue, perturbée… Je dois cauchemarder… il n’y a pas d’autre solution.

« Je…. Je… Ahhhhhhhhhhhhhhh ! »

Je tentais de me lever. Je me tenais au mur avec mal, essayant de marcher… Mais rien, je titubais. Sans les vibrations, j’étais comme un nouveau né… Et je n’aimais vraiment pas ca… Je ressentais un manque… Tout sa vie sans vibration et un jour plus rien… Je me laissais de nouveau tomber au sol comme une merde, et je cachais son visage entres ses mains… Des larmes y coulaient sans le vouloir… Je veux mon corps…

Me voilà sur le lit. Je lui mordis violement la main quand il me la mit sur la bouche. Je lui mordis jusqu’au sang. Ce sale gosse avait commandé deux bouteilles. Je n’avais rien sentie… Je veux les vibrations… Mais j’y pensais ! Je peux me venger ! Je veux mon corps ! Mais un corps sans âme sa meurt vite, sans son âme originelle ! De plus, il pouvait marcher avec les vibrations mais un débutant ne peut pas supporter et encore se mouvoir sous la violence des ondes, et surtout celle envoyer par la musique. Et par chance, on a une chaine Hifi ! Il va voir de quoi je suis capable.

Je tentai de me lever du lit ! Mes larmes avaient cessé et commençaient à sécher. Je réussis finalement à tenir debout. Je commençais doucement à me faire du manque de vibration du moins dans mon équilibre. Je marchais en titubant m’approchant de l’engin. Je l’allumai à fond, la musique se déversant en vibration violentes. A noter, que maintenant mouvoir pour lui, était difficile très même. Moi, je n’entendais que de la musique normalement, comme une humaine banale. Il passait un rock assez rythmé ! Sympa comme musique.

« Tu as gagné quoi ? Je connais toutes tes faiblesses ! Je vais m’amuser avec ! Rend moi mon corps immédiatement ! » Dis je assez fort pour qu’il me comprenne.

Je pris les deux bouteilles avec du mal, et je les brisai contre le bureau. Ensuite, je pris un morceau de verre et le mis contre ma poitrine.

« Je veux mon corps ou sinon elle payera ton erreur de sa vie… »

Je m’approchais aussi de la fenêtre. D’une main, je fouillais ses poches. Oh la vilaine, elle fume… Donc je trouvais un briquet, et là, j’eus un idée de plus, que je gardais évidement pour après, mais bien sur je ne sortais pas le briquer, gardant tout caché… Je hais être normal… Ses vibrations me manquent…

Je laissais tomber, je ne veux pas mourir. Mais j'eu une idée. J'allais à la porte doucement. Je n'avais aucun problème, de plus l'alcool n'avait pas trop d'effet. Je n'étais même pas pompette... Mais je simulais le cas. Je parassais pompette mais je ne l'étais pas. Elle devait bien se soualer la femme... Un point pour moi. Avec le morceau de verre, je merdais comme pas possible pour ouvrir cette porte. Et puis je laissais tomber.

Je fouillais encore dans les poches et je trouvais un trousseau de clefs. J'en essayai plusieurs fois, puis enfin, j'ouvris. Je sortis.

"Blablate... M'en moque ..."

Je marchais dans le couloir, avec les ondes de la musique, il aura du mal a me sentir pendant un moment. Je descendais les escaliers doucement. Mais c'est que je m'y faisais à une vie sans vibration. J'allais partir de l'hotel. Sans souci, y en a marre... Si rien ne marche, je vais me faire à se corps... Quand soudain, je vis Laos... Je rêvais... Ce n'est pas possible... Il monta... Je le rattrapai, en le prenant par la main... Il se retourna et me fxa.

" Laos..."
"Comment connaissez vous mon nom ? "

Il me fixa dans les yeux et puis un sourire se dessina. Il me prit dans ses bras et me serra fort.

"Helyn, petite soeur, je te reconnaîtrais partout... Ton étincelle dans les yeux est la même... Que c'était passé ? "

Je lui racontai l'histoire. il resta contre moi un long moment.

"Je trouverais son corps, et je te rendrais le tiens... " Dit il en me faisant un bisou sur la joue. "Apres je repars... Je ne peux pas rester..."
"Je comprends... Tu me manques tu sais..."
" Je le sais comme toi... Je reviendrais !"

Je restais contre lui, n'est ce qu'un peu. C'était mon frère jumeau et on avait un lien très fort. Il s'est fait punir souvent à ma place pour me protéger... Je ne voulais pas qu'il se mette encore en danger pour moi. Je ne voulais pas qu'il parte non plus mais... Je ressentais un manque permanent... Comme si une part de moi avait disparut loin de lui. Seul, les jumeaux doivent comprendre de quoi je parle... C'est un bien être d'être contre, de se sentir contre lui... Il se décala de moi avec un sourire... Je secouais la tête.

" Non, ne fais pas ça ... Je ne veux pas .... Je vais me débrouiller seule !"
" Tu es sur Helyn ? "
"Oui certaine... "
"D'accord, alors au revoir..."

Il me fit un bisou sur la joue et partit aussitôt. Je fis au revoir de la main, et soufflai. Je m'assis sur le bord d'un escalier, et j'attendais... Qu'est ce que je pouvais faire d'autre? Je regardais le carrelage, fixant les moindres détails... Je soupirais... Je ne voulais que me coucher, et me laisser mourir... L'ame de la bonne femme émit que des sons par ses pensées... Elle protestait. Mais c'était si faible que je n'entendais que ca.

Puis finalement, je relevais et retournais dans la chambre. La porte était fermée, mais j'avais encore le trousseau donc j'ouvris. J'entrais, et je vis ce cher "lyx" Et oui je connaissais son vrai nom, c'était marqué sur l'avis de recherche... Qui se débattait avec mes pattes. Je m'approchais de lui, et caressa discrètement les pattes dans des parties secrètes qu'il n'a pas pu voir... Elles se calmèrent aussitôt comme de brave bête.

Je reculai par la suite, et le regardai.

" Tu as trois questions, j'y répond et tu me rends mon corps! D'accord ? "

J'étais lasse de lui, et je voulais que ca cesse... Voir me frère, ma rendu nostalgique.

Ne bougeait pas, il pouvait tourner encore et toujours, je m'en moquais.... Allons bon, je fais aussi ca pour m'amuser. Je restais neutre et bien calme. Je baillais même. Il prit de mon sang... Je vais le reduire en charpie. Bien, je sortis le briquer et alluma devant ses yeux, en m'approchant. Enfin les miens. Il devait être paralyser de peur sous la vue du feu... Donc j'en profita pour mettre feu a son paquet... Et lui prend la seringue, que je vidais, plus fit exploser contre le mur.

Une araignée ca a peur du feu. Un point pour moi... Bien ca s'accentue quand c'est moi qui en fait les frais, vu mon passé mais passons.

" Non pas vraiment ! "

Je me mis derrière lui, et déclenchai l'activation des pattes en passant mes doigts à un endroit précise... Elle alla bloquait les bras, en se croisant devant comme une prison. La peur fait ca chez les pattes.

" Je ne suis pas ce que tu crois ... Avouons que c'est marrant.... Tu m'as permis une chose..."

Et si, je verrais par la suite .... Quoique... Je balançais par la fenêtre le briquet. Le feu s'éteignit quand le paquet fut entièrement brûler. Je fermais à clef, et pris sa clef aussi, puis tout ca par la fenêtre.... Ensuite je lui touchais la main. Et je me fis happer dans mon corps et lui dans celui de la femme de ménage. Sous la peur, il a dut baisser sa garde. Je repris possession du mien, et lui de la femme de ménage. Enfin mes chers vibrations sont de retour. Je rentrais mes pattes. Je pris une drap, et fit un haut potable vite fait. Je l'enfilais.

" Et là que vas tu faire ?"

Il mit la musique. Et ? Je ne suis pas une débutante moi... Je maitrise très bien les ondes, et vibrations ! Il me sauta dessus, et je m'y attendais. Je tentais de le bloquer en lui entravant avec de la soie bien coupante, et invisible aux yeux d'humains banales. Je le poussais de mes deux pieds dans le bas de son ventre, et l'ejectai.

" Bien, allons bon.... Si tu meurs, tu meurs, enfin elle et ? "

Je me relevai sans problème allant couper la chaine Hi-fi. Je soupirais. Je m'approchai de la fenetre, et l'ouvrir bien grand.

" Je vais te dire adieu madame la femme de chambre, et à la prochaine fois monsieur lyx !"

Je sautais par la fenêtre, m'attrapant à une barre, enfin aux escaliers de secours. Je grimpais dessus et descendis. Je ne suis pas bête, je ne suis pas docile, je suis fourbe comme l'araignée. J'allais bientot rejoindre la rue. Je parais faible mais je ne le suis pas. Les veuves noires sont considérés comme une espèce des plus dangereuse, et c'est bien veridique.

Bon fallait que je trouve des vêtements et que je disparaisse... Ou aller ? Je ne sais pas. Je reflechis un bref instant avant de partir. Et si je partais à la recherche de mon frère. Soudain, je me sentis observer, et je levais les yeux. Je fixais au loin, et vit quelqu'un me regarder. Aussitot, je me cachais dans la ruelle sombre pas loin, on ne sait jamais.

J’avançais dans le dédalle de la ruelle en gardant bien à l’esprit toutes les vibrations dont la moindre dalle de pierre faisait naitre sous mes pieds… Je fixais les lueurs dans la noirceur. Je me sentais observer. Je savais que je n’étais pas seul. Qui se cachait donc la haut à m’observer comme si j’étais une proie ? Une question qui me perturba. Un maitre voulant m’attraper surement ? Ou encore ? Un flot de vibration m’attaqua comme un million d’homme marchant en rythme vers moi dans un écho assourdissant. Je tombais au sol, à genoux tremblant de toute part. Un froid me parcourra le dos. Je soufflais fort, bien trop fort… Un murmure s’échappa dans ce monde de tremblement.

« A moi ! »

Je ne reconnaissais pas cette voix… Je ne savais pas d’où elle venait… Le monde s’effaça peu à peu de moi, ma vision se troublant… Trop de vibration d’un coup, trop compacte … Elle me paralysait sur place… Ma peau était gelée à un tel point que des cristaux de glace se formaient. J’avais peur, je le sentais dans mon estomac… C’était une douleur douce et si cruelle à la fois…. Que cache cette noirceur ?

« J’aime les araignées surtout dans un bocal, avec du formol ! »

Cette voix encore… Elle était toujours un simple murmure dans un tourbillon de bruit insupportable…. Encore un peu dans cette tempête de vibration, et que je savais que mes vaisseaux allaient éclater un à un. Je ne voulais pas mourir… Non pas maintenant… Je voulais mon frère. Je voulais voir le monde et le comprendre. Je voulais simplement connaitre la liberté… Mais est ce trop demandé ? Dois-je simplement mourir ? Non, je ne suis pas suicidaire… Mes yeux prirent la couleur du néant. Je posais mes mains sur le sol, crispant les dalles entres mes ongles. Je fixais le sol avec détermination. Je voulais vivre… J’avais échappé à Lyx pourquoi pas à celui là aussi. Je toussotais peu à peu, crachant un sang, si noir qu’il n’était plus le mien…. Une hémorragie avait commençait dans mon estomac. Merde, j’allais me vider de mon sang… Enfin d’un liquide noir, visqueux et compact…

Je levais la tête vers la rue, la fixant malgré ma vue floue… Des larmes coulèrent le long de mes joues, mais aux touchés, elles furent aussi visqueuses que mon sang …. Est-ce mon sang ? Une fois cela m’est arrivé…. Un surdosage énorme de vibration en un jet continue sur moi…. J’avais mis des jours à m’en remettre….

Je vis une forme apparaître devant moi. C’était un homme assez grand, qui portait des bottes dont le bout était en métal, un pantalon brun, une veste à capuche longue et noir… Il avait les mains dans les poches, et sa capuche lui cachait le haut de son visage… Alors que je toussotais encore, et crachais donc du sang, il se mit à rire, un rire qui me fit frémir dans le froid de mon corps.

« Jolie spécimen je dois dire ! »

Il dit dans un sourire sadique. Je soufflais, laissant le sang couler le long de ma lèvre. Je ne me laisserais pas faire. Il ne m’aura pas ! Ma respiration se fit vite et haletante.

« Arrête ça ! » Finis – je par crier.
« Mais c’est que ca mord ! Tenace malgré le poison qui court sur ton corps ! Dois-je augmenter la dose pour que tu sois calme ? » Répondit – il.
« Va en enfer ! » Continuai – je.

Il s’énerva et un flot plus puissant de vibrations grimpèrent ma peau. Toute ma peau se crispa comme si un éclaire m’avait traversé. Je me figeai un coup, le fixant. La douleur s’intensifia, à un point que mes mots sortirent de ma bouche, en saccader et dans une voix étrangler.

« J’avais prévenu ! » Dit-il.

Dans ce poison identique ou tout n’était que brouhaha, je sentis une vibration familière… Pas lourd mais rapide…Oui c’était Lyx. Il m’avait donc suivi. J’étais toujours à genoux, fixant l’inconnu. Le vent s’était tut pourtant une brise glacier m’entoura, me laissant dans ce froid eternel. J’étais aussi pâle qu’un mort, normal, je recevais une surdose de vibration… Et je ne pouvais rien faire contre. Il sortit une main armé d’une arme de gros calibre. Je ne m’y connais pas assez pour dire quel type c’est, mais cependant, ça avait l’air assez puissant… Je ne bougeais pas, ne pouvant pas. Mes tremblants avaient repris de plus belle… Je n’arrivais pas à stopper cela. Je crachais encore du sang et je ne voulais pas voir ma tête dans une glace, je devais ressembler à un cadavre.

« Dégage ou je te tue ! C’est ma proie ! Ma future pièce de collection ! »

Il pointait bien sur arme sur Lyx, et lui parlait bien ! Je ne suis pas sa proie ! Je tentais de me relever mais tombait dans la seconde qui suit à genoux… Mes jambes ne me tenaient plus… J’étais perdue.

A genoux, mains sur le bitume, tête baissé, je ne savais pas quoi faire. Je ne les écoutais même plus. Je suis leur proie… Cela ne rentrait pas ce que je voulais. Je ne suis la proie de personne. Je fermais les yeux. Mes larmes cessèrent de couler, laissant des traces que sang noir contre mes joues. Je crachais encore du sang en toussotant. Les vibrations à trop forte dose, détruit les molécules en commençant par le sang, mon sang se détruisait peu à peu et celui au sol était mort...Simplement détruit par ces millions de vibration en chaine…. Il avait mis les vibrations si fortes que le sol trembla un peu… les pierres volaient un peu. L’électricité s’échappait des appareils technologiques… Tout peu a peu se détraquait, et finirait par faire des victimes, et attirait l’intention sur nous… Mes yeux appelaient au néant… Je les ouvrais, et il était si noir, que toute lumière si perdait dedans, happer puis disparait. Je redressais mon torse… Mes lèvres, ongles et cheveux prirent une noire bien plus sombre et ténébreuse, comme un néant… L’instinct de l’araignée avait pris le dessus sur moi. Je ne voulais pas être la proie. Je ne suis finalement qu’un prédateur, celle qui mange ses amants… Celle qui crée l’horreur dans son venin… Je voulais vivre, et mon corps le montrait…

L’homme recula en voyant que même son attaque sur moi devenait inutile… Pourtant il pointa toujours son arme sur Lyx. L’horreur se lisait sur ses lèvres… Avait-il peur ? Ou bien ne comprenait pas ce qu’il avait fait ? La part d’humanité en moi, s’enferma dans mon corps, laissant l’araignée renaitre pour mieux détruire…

« Morte, je la veux morte, pour la mettre du formol… Rien d’autre… »

Il fixa Lyx puis un sourire sadique apparut sur son visage. Il allait tirer. Il ne me regardait plus. Je me levais avec du mal, tenant mollement sur mes jambes…Puis je pris appuie alors que les vibrations ne baissaient pas. J’avançais vers lui, alors qu’il tira sur Lyx. Je donnais un geste court et rapide sur sa main ou il tenait son arme et la fit lever d’un coup… Il cria alors que les projectiles volaient dans le ciel… Il me blessa à l’épaule. Cependant je ne ressentais pas la douleur… Rien que des picotements. J’étais plus rapide… J’étais une veuve noire… Mes vêtements laissaient apparaitre le sablier rouge de mon dos. Je me léchais les lèvres sadiquement. J’étais tellement près de lui….

« A table… Stoppe ces vibrations ou sinon… » Susurrais –je.

Je passais mes ongles contre son torse, déchiquetant ses vêtements et sa peau… Il me repoussa violement. Je percutai Lyx… D’un geste vif comme une araignée, je le contournai, laissant libre champs à Lyx… Je n’étais plus entre eux… Ils pouvaient s’entretuer. Je m’en moquais.

« Il est à toi ! » Susurrai-je à l’encontre de Lyx. « Adieu… »

Ma peau était dans un sale état, et je ne voulais pas imaginer l’intérieur de mon corps… Je savais que si mon humanité reprenait le dessus, je perdrais connaissance. Je soufflais difficilement. Ma peau était toujours aussi froide, et il restait des cristaux accrochés sur mon épiderme… Mon souffle était comme de la vapeur d’eau… Pourtant de la sueur perlait sur mon front annonçant une fièvre… Je devais être dans un sale état… Je m’écartai de Lyx pendant que notre inconnu, pris une autre arme, avec une visé plus précise… Il pouvait faire mouche avec vu qu’il avait un viseur, enfin je supposais…

Je n’ai pas eu le temps de faire trop de pas, que je sentis une vague fracassait les vibrations rythmés. C’était une balle en direction de Lyx… Elle allait direction sa tête…

« Baisse-toi ! » Criai – je…

Normalement, je ne sens pas cela, mais ca fracassait un flot de vibration dense et si épaisse, qu’elle marquait une pause dans ce rythme d’horreur… Cela se sentait dans l’air. Intuition dirons nous… Je ne me retournais pas, et partit aussi vite, me cachait. Je courrais tant bien que mal en dehors de ce champ. Je me cachai dans un immeuble en hauteur… Je me mis le plus que je pouvais dans mon état… Je pensais avoir bien loin d’eux, mais je sentais encore ses vibrations, certes elles étaient moins violente mais toujours présentes. Je m’allongeais sur le bitume de ce toit d’immeuble… Fermant les yeux. J’étais si fatiguée, mais je me battais pour ne pas dormir… Tout c’était passé si vite que je ne compris pas trop les choses… Mort ou pas … Peu importe… Sauvé ou pas, peu importe… La liberté a un prix… La mort… Je hais laissé mon corps à l’araignée mais c’était soit ça, soit mourir… Alors je n’étais plus qu’une prédatrice, laisser happer par ses instinct… Vaut mieux pas me toucher…

J’étais allongée sur le sol froid. La froideur ne faisait rien, car tout mon corps était froid… Si froid que le feu serait une libération… Illogique vu que j’ai peur du feu… J’avais les yeux fermés. Ma tête me faisait mal, mon corps aussi… Ma peau me tirait de toute part. Du sang noir coulait le long de mes lèvres. Je tremblais un peu. Les vibrations étaient lointaines… Très mais toujours présente. Mon corps souffrait toujours. Ces satanées vibrations me faisaient mal… A un point que mourir était une bonne solution. Quand une vibration bien plus forte m’arriva sur moi comme un flot de serpent ne voulant que me mordre… Quelqu’un créait cela. Je me concentrais… Je visualiser avec bien du mal les ondes… Et vit une forme familière cognait contre… Je me retournais sur le ventre et criait de douleur, en crachant du sang. Je soufflais fort. Le sang était toujours aussi noir, aussi mauvais… Mes molécules mourraient peu à peu dans mon sang. Je mis sur mes avant bras pour mieux me surélever… Je regardais le sol… Mes cheveux tombaient le long de mon visage. J’entendis quelqu’un entrer sur le toit. Je tournais légèrement la tête sur le coté et je vis celui qui me poursuit… Mais merde, je ne peux pas être tranquille…

Il me parla mais je ne compris pas grande chose… Feu, mourir, tuer… Enfin, je pensais que j’avais compris l’important. Je me mis à genoux avec du mal. L’araignée avait pris le dessus sur moi. Mes yeux étaient ceux du néant… Instinct : Vivre par n’importe quel moyen ! Je me mis à rigoler malgré que je crache du sang…

« Avec ta connerie de frapper dans les poutres en fer… Tu as aggravé mes maux… Donc tu m’as condamné dans une mort, détruit par les vibrations à trop grand dose… Stupide… Donc mes molécules se détruisent peu à peu… »

Je me redressais, et le fixais. Je soufflais encore, me nettoyant la bouche du revers de ma main. Je reculais vers le bord de l’immeuble… Je ne le quittais pas du regard. Je veux rester libre.

« Je n’ai pas peur… Si je ne vais pas dans un lieu calme, je ne peux pas reprendre le dessus sur les vibrations… Ceux des poutres continuent de s’étendre… Je suis condamnée… Donc pourquoi ne pas mourir là ? Tue moi donc ! »

J’écartais les bras en croix, pour lui laisser le choix de l’endroit ou la balle devait m’atteindre… Je m’arrêtais contre la rambarde de l’immeuble. Je ne voulais pas mourir enfin l’araignée en moi, mais moi Helyn si je le voulais… Car après tout, il me laissera pas tranquille, pas libre, et pas le temps de m’en remettre. Je n’abandonnais pas… Au contraire… Je me rendais compte du choix qui s’offrait à moi. Je respirais très mal, et j’avais du mal à me rester debout. Mes jambes voulaient lâcher prise. Elles tremblaient. Je regardais le sol par-dessus l’immeuble. Et soudain, je me laissais tomber en arrière. Voler ou chuter me permettait de ne rien sentir, aucune vibration… Aucune vibration… Ce que j’avais besoin là… Alors je me suis laissé tomber en arrière… Fermant les yeux.

« Au revoir Laos, au revoir le monde… » Soufflai- je, si faiblement que personne n’a dut attendre.

Je tombais dans le vide. Et un instant, je me sentais bien. Je ne sentais plus rien. J’étais normal un bref instant. Et cela me plaisait. Même si la fin était fatale… Enfin c’est ce que je croyais. Lyx ma pris dans ses bras. Je me débattais dans tous les sens. Je voulais qu’il me lâche. Je le giflais. J’avais certes pas de force mais je tentais quand même. Je voulais avoir la paix. Mais rien à faire… J’étais mal… La preuve, je crachais du sang sur lui…

Et soudain, il me piqua… Je me souviens rien d’autre qu’une piqure….


Helyn tomba dans un sommeil, comme une loque sur lui. L’araignée s’endormit avec et là, son corps est pris de convulsion… Son cœur accéléra d’un coup comme si elle allait faire une crise cardiaque…Pendant ce temps… Helyn se promenait dans un champ de fleurs rouge, avec une araignée grimpant dans le ciel, au fond. Elle courra en direction de cette araignée… Frénétiquement, sans fin… Pourtant ce n’est qu’un rêve, un simple rêve…

Dans la réalité, son cœur ne se cessait pas de s’affoler. Son corps glissa par moment du dos de Lyx… Elle se fit lourde sur le dos de l’homme. Il avait fait une erreur. Il l’avait endormi… Tout sa résistance, son envie de vivre dut à l’araignée c’était éteinte aussi facilement que ca Elle était devenue très faible… Il lui fallait des soins au plus vite sinon son cœur allait lâcher…