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| Sujet: .Oraison de Lune. Dim 16 Jan - 3:00 | |
| by : Ludwig Abgrund
La nuit te parait être un fourreau, mais le jour en est son épée. Si tu pense que la paix peut exister, alors c'est que tu n'est pas fait pour survivre en ce monde ! Tous pensent que les Anges et les Démons n'ont rien à redire concernant l'instauration de la paix après les nombreux combats qu'ils se sont livrés entre eux, mais si jamais il était possible que des jours meilleurs puissent exister pour toutes les races vivantes sur l'Atlantide ? Ce qui importe désormais dans ce monde est de survivre en se faisant oublier un peu si l'ont ne veut pas finir par devenir l'un des jouets favoris des 12 familles fondatrices. On raconte que ces dernières seraient assez hautaine de par leur comportement et leur puissance semble tel qu'ils peuvent se permettre le prestige de rabaisser les êtres à une vie de servitude et de souillure, ne dépendant plus que des ordres de leur maitres, leurs conditions seraient tels qu'ils n'auraient plus qu'un objectif dans la vie...celui de mourir pour retrouvé leur dignité.
Qui y'avait-il de si mystérieux dans cette ville d'AtlanticaCity pour que les lumières éblouissantes et les projecteurs viennent à se fixer sur le macadam illuminé par les allées de lampadaires captivant les regards de tous sur les bâtiments dont le seuil s'offrait à la vue des passants curieux de trouver la perle rare de l'objet qui comblera leurs lendemain. Cependant si magasin il n'y avait pas, il y'avait toujours cet immense bâtiment qui faisait la fierté du centre ville ! Puissante Forteresse que l'ont aurait pu croire destiné à accueillir les plus féroces guerriers de tout les temps si jamais les apparences n'avaient pas été aussi trompeuses ! Il s'agissait en réalité d'un immense Théâtre dans lequel s'entassait des centaines de personnes pour des représentations à gros budgets, faites pour des citadins au porte-feuille bien fournis. Si ces derniers étaient au rendez vous par cette nuit ou le vent soufflait pourtant dans les goutières des maisons, jouant une mélodie inquiètante par le bruissements des gouttes d'eau de la pluie battante qui tombait sur la ville, mèler aux clameurs d'un ténor dont la voix résonnait dans le centre ville par le biais des hauts parleurs, allait faire de cet instant, une nouvelle souillure de cette vie.
Depuis le toit d'un immeuble, proche du ciel, la ou la voie lactée est visible malgré les nombreuses frictions du vent sur mes vêtements, j'était le spectateur nocturne d'une scène qui mettait en péril l'équilibre du bien et du mal par le simple fait que des gens sortant d'un immeuble en courant, tout cela poursuivit par les forces de l'ordre semblait terriblement louche et vous allez sans doute me demander pourquoi j'irai me mêler d'une histoire avec aussi peu d'intérêt ? mais tout simplement car je n'ai d'yeux que pour cette ville et sa populace que je finirais bien par asservir un jour ou l'autre ! Car il est de mon devoir de leur inculquer des valeurs ! Tel est le but de ma présence sur l'Atlantide ! Chacun d'entre eux possèdent quelque chose qui m'est étroitement lié et je suis très à cheval sur les biens qui m'appartiennent ! Mon regard sur cette ville n'avait que trop durer et il fallait agir avant que ces trois hommes ne deviennent trop lassant à courser ! Et c'est bel et bien pour cela que j'allais...me jeter dans le vide !!
Tombant en piquet depuis le ciel, bras et jambes contre l'étendu de mon corps, je tombait à vive allure en ne voyant plus les étages de l'immeuble qui passaient à une vitesse ahurissante devant mes yeux, puis à quelques centimètres du sol, deux immenses ailes sortirent de ma colonne vertébrale pour amortir ma chute qui vint à se stopper très loin du sol, mais me permit rapidement de pouvoir planer tout en descendant à une vitesse que je pouvait contrôler, les hommes ne faisaient alors pas attention à moi et tournèrent au coin d'une rue pour continuer leur course avec un gros sac de billets à la main, jusqu'à ce que je vienne à me poser devant le trio qu'ils étaient afin de les stopper dans leur course, et stupéfaire en même temps tout les autres passants qui jonchait leurs parapluies au dessus de leurs têtes pour se protéger de la pluie et commencer à sangloter par le simple fait que ma présence les gênaient au plus haut point. Sur le coup je ne pris pas la peine de me retourner vers ce tas de badauds qui importunais ma vue mais je put entendre l'un d'entre eux qui me regardait bien plus intensément que les autres en bégayant...
"C'est...c'est...c'est...Le Ga...Ga..Ga...Gardien venu de l'une des 12 familles fondatrices : Ludwig Silgrid van Abgrund"
Les trois hommes prirent alors peur et ce fût le début d'une lutte qui n'allait pas durer vraiment longtemps...
Le Trio se mit alors à courir avant que je ne fasse un pas en avant pour être propulser à la vitesse de l'éclair vers ces derniers pour arriver dans leur dos et d'un salto en l'air passer une nouvelle fois devant eux en créant dans mes deux mains deux boules électriques concentrer que je vint à placer sur deux des hommes pour leur faire lâcher le sac et les retrouver carboniser, comme si leur cœur n'avait pas supporter la décharge électrique qu'ils venaient de subir violemment de plein fouet. Mais le dernier semblait avoir réussi à fuir sans demander son reste et s'était comme évaporer dans une ruelle sombre ou il espérait que je ne le trouve pas. Sans vraiment trop comprendre les raisons du vol, je ne cherchait même pas à me mettre après ce délinquant car j'avais l'intime conviction qu'en le laissant fuir, j'aurai la possibilité de pouvoir remonter jusqu'à un réseau de criminels beaucoup plus grand et ainsi pouvoir tuer en masse tel que j'aime le faire avec ces vers de terres humains. A présent je fit quelques pas en arrière en marchant lentement alors que la foule s'horrifiait de me savoir dans les environs, puis ramassa le sac que les voleurs avaient fait tomber puis voyant le gérant du théâtre s'avancer vers moi pour me remercier, je lui mit un vent monumental en l'ignorant complètement, désireux de garder ce sac d'or à mes cotés pour ma consommation personnelle.
Reprenant mon envol après cet incident qui n'avait pas si grande importance, il ne me restait que quelques heures de patrouille avant de pouvoir prendre un repos bien mériter dans mon manoir la ou m'attendait ma télévision et ma console portable !
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