Suite > Wanted & Soumission [Pv:Miyuki Terminé]

Je ne fus pas surpris de cette réaction à la fois défensive et craintive de la part de la jeune néko, néanmoins son air apeuré ou peu sur d'elle semblait au fond de moi faire retentir au plus profond de mon cœur si noire si sanglant tel l'instrument d'une muse murmurant à mon oreille auprès de moi un simple geste de sympathie, de compassion, de pitié.
De la pitié ? Moi ? Étais je capable d'un acte aussi faible que la compassion ou la pitié ? La réponse n'était même pas à prononcer je ne l'était pas et le geste qu'elle avait eut auparavant, ce dit geste de recule, cette action vaine n'avait fait que dévoiler un léger sourire du coin de mes lèvres je contemplais son visage à moitié abaisser, ses lunettes glissant sur sa peau lentement...Si lentement la pluie semblait rendre ce moment avec une intensité et une lenteur que se sois dans mon regard, ou part les pulsions de mon cœur démoniaque je voyais cette scène tourné peu à peu au ralentis autour de moi.

Ce fut très court, tellement court que le temps semblait s'être rué sur cette action comme si l'arrêt du temps n'avais jamais eut lieu enfin je divague encore es ce l'effet de l'alcool, après tout s'était peut être là le seul raisonnement logique.
Quoi qu'il en soit elle semblait soutenir de ses yeux à travers ses lunettes embué mon regard, une telle provocation chez cette espèce ? S'était un cas des plus rare.Peut être le seul que j'avais connu et si s'était belle et bien le cas Kagao n'avait donc pas encore fais son boulot sur cette jeune femme don la peau semblait si douce, je n'y risquais pas de laisser effleurer ma main sur sa joue légèrement teinté d'un rose pâle peu prononcé.
Non elle semblait si parfaite malgré la pluie, malgré la légère brise soulevant ou présageant une tempête de plus, encore plus intense encore plus longue que celle de ces derniers jours...Tout comme ce regard emplie de méfiance et peut être...Oui sans doute de m'épris envers ma personne et envers mes yeux rubis.
Je fis encore un pas je n'étais qu'à quelques centimètres de son corps, si près l'un de l'autre et pourtant rien ne nous reliait, rien ne e touchait aucun contact, rien.

Je rapprochais ma main gauche saisissant faiblement puis d'un coup sec lui maintiens le poignet et nous disparaissions dans une bourrasque de vent soufflant d'un coup sec faisant virevolter les maigre feuille encore sec de sous les débris et les déchets, un morceau de journal virevoltant lentement à l'atténuation de ce souffle retombant dans une flaque d'eau croupis qui peu à peu perdait de sa couleur se consumant tel un navire qui s'effondre et coule inopinément.

L'obscurité, ce lieu n'était qu'obscurité et tristesse du moins dans les confins de mon esprit, de ma mémoire je n'avais rien connue d'autre qu'une demeure vide de monde, vide d'amour et de tendresse, vide de mes proches si vide que ma mémoire se laissait parfois abuser sur ce sort funeste qui semblait mettre voué durant de si longues années.
Je tenais toujours la jeune néko par le poignet, je nous avais directement transporté au sein même de la salle de séjour.
D'un geste vif et rapide je la lâchait la propulsant contre un siège ou elle retomba aisément.
Le temps pour moi de faire naître une boule de feu au sein de ma paume droite puis la jetant au cœur de la cheminée elle prit en quelques secondes corps avec le bois qui par combustion fusionnait parfaitement.
Les flammes rougeâtre jetaient un peu de lumière aux alentours de la pièce.
Je secouais mes cheveux d'une main leste laissant les fines gouttes d'eau tombé sur le parquet sombre près du feu disparaissant aussi vite qu'elles étaient apparus.
Je laissais mon épée retombé contre le mur enlevant mes gants les lançant sur le coin d'une table.

J'en revenais donc à la néko, en y repensant je ne savais toujours pas son nom ni la raison de sa fuite malgré que cette question n'était pas la plus importante au sein de mes priorités j'avais capturer la fugitive et en tant que gardien mon rôle était accomplit, maintenant je pouvais bien lui faire subir ce que mon bon vouloir voulait obtenir personne ne viendrait la sauver.

Alors, maintenant que nous sommes au sec puis je te demander ton nom princesse de l'évasion ?

Je trouvais sa impoli de demander le nom d'une personne sans se présenter sois même mais bas les pattes de la bienséance je n'en es que faire se soir car nul ne pouvait me contredire sur mon domaine.

Je me nomme Wiver Blades....Tu as déjà entendu mon nom peut être ?

Invité

Je me nomme Miyuki, & votre nom ne m’inspire rien de particuliers.

& d’ailleurs, pourquoi suis-je ici ?!

La réponse et la question de cette femme était fluide, peut être trop pour une soumise et surtout pour une néko.
Il avait longtemps côtoyé ces créatures par le passé et il n'avait gardé d'eux qu'une image d'animal de compagnie aux exigences très modeste, des câlins entre autre un peu de lait et beaucoup d'affection et puis...Ils étaient très peureux.
Tout le contraire se tenait la devant moi et je ne savais pourquoi ni comment expliquer cette situation s'était si...étrange.
Enfin cette pensé fut bien vite oubliée par le démon qui ne voulait pas se prendre la tête avec des questions pour l'instant sans réponses et me concentrait sur ce que j'allais bien pouvoir répondre à celle ci avant de la voir peut être essayé de s'enfuir enfin cela m'étonnerait elle l'aurait fait dans la ruelle et je doute qu'elle retrouve son chemin par de la la forêt avec tout les lycans qui trainent ces temps si, la pleine lune les rends nerveux il faut dire même si la malédiction de la lune ne les atteint plus maintenant pouvant se transformer quand ils veulent.

Et pourtant tu devrais jeune néko....Je suis l'un des dirigeants de cette île et sans doute le moins clément en ce qui s'agit de traiter les traitres à leurs sangs ou des évasions surprise comme la tienne...

le crépitement du feu vacillant consumant peu à peu à vive allure le bois source de cette combustion était un son agréable peut être même reposant autre que celui de la pluie qui me plaisait par dessus tout car les jours de pluies étaient les larmes que je n'avais jamais pu versé pour la mère qui m'avait mit au monde et que je n'avais jamais connu.
Je me massait le cou lentement le faisant craquer un court instant puis je reprit d'un ton plus encourageant à la fuite ? Je ne sais pas m'enfin ou allé par une pareille nuit, disons que ma phrase serait peut être plus sympathique que la première car je n'arrêtais guère de la mettre en garde.

Je tes amené chez moi mais si tu préfères retourner au fond d'une cage en acier il suffit de le demander.Estime toi heureuse que je te tes pas tuée même si je suppose que tu préfères la mort à être en ma possession...Cependant je ne t'en laisserai pas le choix ni l'opportunité tu es bien plus utile vivante que morte.

A peine avais je déclaré ma phrase que je tournais les talons reprenant ma lame la portant de la main gauche je fis signe à la néko de me suivre vers l'escalier que j'avais déjà commencer à arpenter avant de tourné mon regard flamboyant et lui dire.

Je vais te montrer ta chambre, suis moi sans faire d'histoire ou je te brise ta douce et délicate nuque.

Invité

Ouais, ouais… Je me lève

Je vais donc demeurer ici ?... Dans ce manoir qui manque cruellement de vie ?!

Comment faites-vous pour vivre en ces lieux ? C’est déprimant..

La nonchalance de cette néko était tout à fais normal enfin...Presque.
Oui il y avait quelque chose qui m'échappait dans tout cet être fait de chair de sang et de poil bien entendu.Généralement ce genre d'animal velu soit il, touffu soit et aux dents pointu ce qui était compréhensible devait normalement et je dis bien normalement montré une certaine vigueur, un caractère plutôt sauvage quoi que quelques jours dans une cage et le tout était emballé et ficelé comme cadeau aux plus petits et bambins démoniaque montrant déjà ses premières dents.
Non ici je voyais le contraire, mollesse et l'envie d mourir, enfin presque il y avait une certaine rage, une certaine fureur que je ne retrouvais pas dans son comportement ni dans son tempérament quoi que cela n'était pas chose aisé à voir mais dans ses yeux, oui dans ses yeux je voyais tout ceci il y avait la colère et la petite teigne, cette mauvaise herbe de rebelle qui semblait germée dans son esprit enfin je ne la laisserait pas trop poussé.
Je gravissais les marches donc une à une puis m'arrêtais un court instant, n'entendant pas les pas suivis de cette satanée néko dont je m'étais déjà fais le projet de m'en faire ma servante avec son consentement ou non d'ailleurs je n'allais pas l'attendre.

Je soupirais, elle semblait lasse de cette foutu vie qu'était la sienne et oui c'est ainsi qu'est la vie, les esclaves meurt d'autres sont capturés d'autres obéissent ainsi va le cycle de la vie tu le verras bien assé tôt pensais je intérieurement laissant mon regard arpenté les marches suivis bientôt de peu de ceux de Miyuki.
Et qui dis marches dis aussi questions enfin c'est ce que j'avais cru comprendre à l'entendre parler, des questions des questions et et...Encore des questions enfin bref écoutons me disais je de nouveau tout en continuant mon chemin.

Joli rime que tu as eus la jeune néko....Et oui tu vas demeurer ici autant de temps que je voudrais t'accorder le droit de vivre enfin nous ne sommes plus très loin...

Ma phrase achevée, quelques marches de plus et nous étions à l'étage désiré, une porte s'offrait à moi et à la néko, la porte de sa chambre.
Je l'ouvrais il n'y avait pas de clef à quoi bon ? Cela m'était inutile d'ailleurs j'entendais les moindres fais et gestes à l'intérieure de cette demeure sauf peut être quand j'étais dans les sous sols.Enfin la n'était pas la question, la porte se mit à grincer légèrement comme toute porte en bois de la demeure ayant déjà plus d'un siècle à son actif.
La chambre était faiblement éclairé car la fenêtre était recouvert de l'épais rideau de velours que la maison avait de part et d'autres des fenêtres.
J'y pénétrais relavant les rideaux de chaque côté, la lumière et la clarté de la lune était présentable illuminant une bonne partie de la pièce.J'ouvrais alors la porte qui menait à la salle de bain puis revenais au centre de la pièce.

Bien voila donc ta chambre je pense qu'elle te sera suffisamment convenable après tout si tu étais habituées aux cages cela devrait te paraître telle un paradis pour toi...Il y a des affaires dans les tiroirs vu ta taille cela devrait e convenir ainsi qu'une tenue de servante que tu porteras la journée et si cela ne te plait pas tant pis je n'en es que faire de tes envies...

Je me dirigeais donc vers la porte me doutant que la demoiselle voudrait sans doute un peu de temps seul à seul avec son nouveau lieu de résidence puis m'arrêtant dans un coin de la porte je déclarais.

En ce qui concerne ta dernière phrase...Je ne vivais pas dans ces lieux...Je n'étais que de passage...Comme tu la dis si bien c'est déprimant...Alors je passe la plupart de mon temps à l'extérieure.Enfin ton arrivé changera peut être cette mauvaise habitude, tu comprendras aussi très vite que je suis un démon bien occupé par moment...Si tu me cherches, je me trouverai dans ma chambre à l'étage au dessus tu n'as cas grimper l'escalier et ouvrir la porte sur ta gauche mais en attendant prend donc le temps de te laver et tout ce qui s'en suis...

Je disparaissais laissant retentir le bruit de mes bottes en cuir de l'armée passant près des portraits de mes ancêtres, l'un à l'autre je les regardais estimant peut être que mon tour un jour arriverai ou moi même je ferai partis de ces démons valeureux ou infortunés dans un tableau.
Je rentrais dans ma chambre m'asseyant au coin du feu de ma cheminée personnel, me servant un verre de whisky qui me ferait surement le plus grand bien et épiais, épiais le feu crépitant s'entremêlant et se consumant au fond de ce foyer de pierre ternis par la suie et les cendres.

Invité

Je vais servir à quoi exactement ? Quels sont vos attentes à mon égard ?

Et… Pourquoi ne pas avoir choisis une esclave toute douce et docile à la place de moi ?

Je songeais, prenant une gorgée de mon nectar, ou plutôt de cette alcool qui me fais tanguer, chavirer d'un côté à un autre telle un navire perdu ou égaré sur une mer tumultueuse.
j'épiais ces flammes qui virevoltaient entre elles, celle ci se reflétant dans le rouge pourpre de mes yeux.
Avais je fais le bon choix ? Je veux dire étais se réellement ce que je voulais ? Oui bien entendu pourquoi en douter d'ailleurs ?! J'avais agis selon mes sentiments et mes actes ont toujours été prise selon mes envies ou certaines pulsions que se soit le calme ou la colère je faisais ce qu'il me plaisait néanmoins j'avais le bénéfice du doute comme tout être démoniaque ainsi que les êtres doter de pensée.
Elle n'était pas comme les autres, je le ressentais et pourtant s'était une néko.
Auparavant je n'avais jamais eut le privilège d'étudier cette sorte de créature mi humain mi féline et pourtant j'en avais des ouvrages aux reliures bien que fragile qui parlait de créature à la fois douce et demandeuse de tendresse.
Mais la, la il y avait quelque chose qui clochait, quelque chose de peu normal...J'avais comme l'impression que la vérité était sous mes yeux et que le petit détail, le simple détail faisant la différence m'échappait réellement et je supposais bien comme mon intuition démoniaque me le disait que l'indice était la, sous mon nez, entrain de me narguer mais ne pouvait pas le voir.

méditant tout le long de cette supposition qui n'était en faite que banale et totalement abordable je faisais tourner quelque peu le liquide de mon verre avant de l'ingurgité d'une traite et posé dans un léger bruit fluide entre l'impact du verre et de la table en noyer à ms côtés.
J'entendis de mon ouïe serte fine mais peut être pas aussi prononcée que celle de Miyuki je ne me retournais pas restant fixé sur les flammes joignant mes mains l'une face à l'autre posant préalablement mes doigts de la main droite contre celle de la main gauche.
Je laissais le silence s'imposer entre nos deux personnes, je savais qu'elle était la, elle me demandait tellement, me posais des questions et s'était bien normal mais moi aussi j'aurai mon lot de question et de réponse se ne serait qu'une question de temps.je me tournais légèrement, puis me relevait, faisant craqué mon cou sur un côté, me massant la nuque avec lassitude puis me relevais enlevant mes gants je déclarais.

Pour le moment rien tu vas d'abord te familiariser à ces lieux, à cette ville dont tu as sans doute une légère connaissance....

Je m'avançais peu à peu m'étirant puis enlevant mes habits, juste le haut, étant torse nu je ne voulais pas qu'elle croit autre chose que le simple fait que je me sentais plus libre et puis j'étais tout bonnement chez moi d'ailleurs.
je jetais mon veston sur la chaise derrière moi et m'avançais dans la pénombre de la nuit jusqu'à celle ci la regardant de part et d'autre.
Séduisante, charmante on aurait envie de la croquer, le simple fait de vouloir la toucher m'était devenue comme un fruit défendu. Non je n'étais pas comme ça, pas moi ni aujourd'hui ni demain la cruauté m'était réservé pour les traitres et les lâches et elle n'en faisait pas partie.

Elle me posait cette question, celle ci me démangeait j'y répondu sur le coup fronçant les sourcils puis agitant mon index vers elle répondais.

Excellente question....Hum réfléchissons...En faite je préfère celle qui me résiste...

Je me retournais marchant quelques pas puis reprenait.

Et quoi que je face j'obtiens toujours ce que je désir....

dans un mouvement d'accélération je reviens face à face avec la jeune néko nos deux corps se frôlant de peu puis lui remontais légèrement son joli minois de ma main droite l'épiant les yeux dans les yeux...

As tu d'autres questions....Miyuki ?

Invité

Malgré mon impatience grandissante, je respectais étonnement le fait qu’il veule prendre un temps de réflexion. C’était normal car après tout, je lui balançais des questions d’une manière si nonchalante, comme si cette simple action était banale. Au contraire, quelle sorte de neko serait retourné voir son ‘’maître’’ après s’être fait prendre en pleine fugue. Certains appelleraient cela du courage, d’autres, un suicide. Mon avis sur la question reste cependant inconnu, je ne comprends pas pourquoi j’agis ainsi. Depuis mon enlèvement, je me suis juré de devenir une femme forte et c’est bien ce que j’ai l’intention de faire. Il est hors de question que ce démon me possède sans en avoir mis les efforts. Je continue de croire que rien ne se gagne dans la vie, tout ce mérite. Je suis convaincu qu’avoir quelque chose par la force n’est qu’une vaine tentative qui ne sert à rien. Le corps de quelqu’un peut être présent et obéir aux ordres, mais si l’esprit et le cœur ne vient pas avec, je perçois cela comme un lamentable échec. M’enfin, ce n’est que mon point de vue. Le vôtre, je n’en ai rien à foutre.

Mes pupilles félines regardaient en direction de Wiver, attendant sa réponse. Il finit par me la donner. Devait-elle me plaire ? Je ne pense pas. Les informations que je désirais entendre n’avaient pas été prononcées car ses mots manquaient de précision. Ma tâche était donc de ne rien faire et me familiariser avec cet endroit ? Ça promettait d’être difficile à accomplir, vu mon manque flagrant de désir à résider ici. Sans me laisser la chance de me tourmenter davantage avec cette question, il se leva en retirant son veston. La vue qui s’offrait alors à moi était exaltante et je ne pus réprimer un mince sourire malicieux de franchir mes lèvres. Mon regard devaient lui aussi traduire un certain amusement et j’espérais ne pas le dévorer des yeux. La subtilité n’a jamais été l’un de mes points forts, et sachant ceci, je mettais tous les efforts possibles pour éviter d’écrire carrément dans mes iris : Je vous trouve magnifique x). J’essayai alors de me concentrer sur autre chose, ce qui eut l’effet inverse. Ma vue descendit plus précisément sur son torse ivoirin parfaitement taillé et je du retenir mes joues de s’empourprer. On aurait carrément dit un dieu, et l’envie irrésistible de toucher à cette peau si précisément bâti pris possession de moi. Il restait mince malgré sa carrure et c’était une qualité pour qu’un homme soit beau à mes yeux. Je n’ai jamais été friande des Monsieurs Muscles, qu’on croirait fait de pierre. Raahh, cette sensation était atroce, pourquoi s’était-il mis à l’aise ! Misère… N’aurait-il pas pu être moins joli ?

Pour ne pas arranger la situation, il avança vers moi, laissant mon regard apercevoir les flammes éclairer ses moindres gestes. C’était presque comme s’il m’avait hypnotisé et je devais me défaire de cette emprise. Je fermai donc les paupières brusquement mais sans m’éternisé sur cette initiative. Je les rouvris sans attendre pour ne pas lui laisser la chance de deviner que cette manœuvre servait en réalité à éloigner mes pensées de ce corps parfait. Heureusement, j’eu l’effet escompté et me rappela rapidement la vraie raison de ma visite.

Il répondit alors à ma seconde question cette fois-ci sous une impulsion, prenant moins de temps que la première pour répliquer. Il préférait celles qui lui résistait ? Peu de gens aurait la même opinion. J’ai à l’opposé l’habitude de me faire reprocher mon caractère trop rebelle. Les gens n’aiment pas les filles comme moi et j’ai trop souvent été témoin de ce genre de commentaire. Je suis différente, et les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. Alors le fait que Wiver me dise une telle phrase paressait presque irréaliste. Je ne sais pas si je devais le croire ou non, et s’il se plaisait à me narguer ou était-il vraiment sincère. Je n’aurai probablement pas la vraie réponse de suite, je la découvrirai avec le temps. Mon .. ‘’Maître’’ .. Je sais, je déteste employer se mot, mais peu importe je vais poursuivre. Comme je disais, mon ‘’maître’’ se retourna et s’éloigna à mon plus grand soulagement, qui ne fut malheureusement que de courte durée. Car celui-ci prononça des mots qui sonnaient pour moi beaucoup trop lascif. Et pour couronner le tout, il se rapprocha dangereusement de moi, nos corps se frôlant même, et souleva d’une main mon visage pour rencontrer mes iris dorés. Les siens, d’un rouge éclatant, me donnaient envie de les confronter. Je fronçai très légèrement les sourcils et mon regard expliquait à mon interlocuteur que je n’avais pas l’intention de lui rendre la vie facile et qu'il ne savait pas dans quoi il s'avait embarqué. C’est connu, les neko aime jouer, peu importe les règles de celui-ci. Et il s’avère que moi, je ne joue pas comme les autres.

‘’ N’avez-vous pas de questions, Maître ? ‘’

J’avais insisté sur le mot ‘’maître’’ comme si c’était une plaisanterie, sans y attaché aucun sérieux. L’ironie et le sarcasme n’a jamais fait de mal à personne. Puis sans attendre, je retirai sa main de sous mon menton à l’aide de la mienne.

‘’ Vous êtes trop près ‘’

Mon petit sourire espiègle laissa alors apercevoir mes crocs opalins, pas en signe d’avertissement ; À vrai dire, je ne m’en étais même pas aperçu.

Se regard, il m'était à la fois agréable et si distant envers moi, ma personne, un maître.
J'aurai pensé la trouver troublée, désorienté mais rien de cela s'afficha sur son visage.
Non il n'y avait aucun mépris, ni froideur ni colère ni peur...Seulement ce regard aux yeux perçants d'une couleur jaunâtre, brillant tout comme l'or à la clarté de la lune.
Ma chambre en dépit de quelques fenêtres par si ou par la était sombre, tellement sombre par ces rideaux néanmoins la première fenêtre éclairant une partie de la chambre donnait sur nos deux personnes.
De la défiance, il n'y avait que défiance et rébellion en ces yeux, je ne pouvais dire le contraire et s'était bien la la confirmation de mes doutes, de mes suppositions face à tant d'ardeur dans ce qui aurait du être une néko docile peut être, sauvage surement, et facile à amadouer ? Comme même pas. Non je ne pouvais nier les fais s'était la première et sans doute la seule que je rencontrerai avec un telle regard.
J'aurai bien pu la rendre aveugle, de lui enlever son simple moyen de contestation de refoulement de l'autorité ou d'indignation.
Je n'étais malheureusement pas comme ça, surtout envers mes propres esclaves, non je voulais les garder telle qu'ils étaient et en faire ce que je voulais et le pourquoi de leur existence avait été choisis par nous démons anges lycans et vampires.

J'entendis ces paroles, je les écoutaient, elles étaient comme de simples murmure à mes oreilles mais je les entendais belle et bien.
Je souriais légèrement ricanant un cours moment, elle ne manquait pas de courage, de cran elle en avait à foison et n'avais pas besoin de quémander.
Non je la laissais dire, ces paroles m'importaient peu mais je me devais d'y répondre.
Je relevais tout de même le fait qu'elle m'appel maître, s'était quelque chose que j'appréciais et rare d'ailleurs car même si l'étincelle et la flamme de l'opposition brillais dans ses yeux elle n'en oubliais pas la hiérarchie ni les bonnes manières du moins je le supposais.

J'ai quelques questions en effet, mais se n'est ni l'heure ni le moment de te les poser impatiente si tu l'es tu devras attendre...

Elle avait finit par vouloir retirer ma main de son menton ce que je fis restant fixé sur celle ci, j'arquais un sourcil légèrement, il ne fallait pas donner de jugement trop attife et je venais d'en faire l'expérience bien que drôle pour ma part cela ne plaisait pas à tout le monde de se voir réprimé par son propre esclave.Haussant les épaules faisant celui ci qui ne retenais pas ce geste futile je me rapprochais un peu plus, mon regard froid et pourtant si flamboyant l'épiait de par et d'autre.
je passais une main derrière son dos descendant délicatement vers une de ses fesses et l'empoignais brusquement contre moi.

Et la ? Le suis je encore Miyuki ?

Question emplie d'ironie il faut le dire mais si elle voulait jouée la carte de la provocation ou de la taquinerie avec son propre maître alors nous serions deux ici dans cette immense demeure à y jouer.

Invité

L’ambiance était drôlement biscornue, surtout sachant mon désir continuel de fuir. Pourtant là, si j’en aurais l’occasion, j’ignore si j’en profiterais ou pas. À vrai dire, cette mince tentation était l’une des seules que j’avais ressentie depuis des lustres ! Les uniques hommes que j’avais côtoyés dans ce laboratoire étaient loin d’être des modèles de beauté. Ils étaient presque tous vieux et semblaient ne pas avoir approché une femme depuis leurs mamans. Ils aimaient m’habiller moindrement en me laissant penaude et gelée dans ma ‘’cage’’. Je ne sais pas quelle sorte de plaisir ils y tiraient, mais c’était loin d’être mon cas. J’étais tellement faible, je n’avais aucun contrôle sur les évènements et j’avais beau crier, pleurer, rien n’arrivait à les faire changer d’avis. Ils aimaient me voir ainsi, et ce n’est rien de le dire ! C’étaient de vrais porcs, sans scrupule qui ne se gênaient pas pour faire de ma vie un enfer. Alors autant vous dire qu’à côté de ces mecs là, Wiver est un saint. Ou du moins, il existe une plus forte passion entre nous. Je dirais même qu’elle est présente de manière omnisciente, attendant patiemment le bon moment pour frapper. Et lorsque ce sera fait, je devrai être extrêmement vigilante …

Il répondit à ma question, mais étant donné mon impatience naturelle, j’aurais davantage aimé qu’il me les pose immédiatement. J’étais d’ailleurs atrocement curieuse de savoir ce qu’il voulait savoir à mon sujet. En même temps, il avait raison sur certains points. Parler de moi, de mon passé ou peu importe étais peut-être trop tôt. Les émotions qui m’envahiraient ne seraient pas une bonne chose. Des larmes risqueraient d’être versées, et je refuse catégoriquement de montrer mes faiblesses à un démon, si mignon soit-il ! Le moment venu, il découvrira ce qu’il a à découvrir.

Je le laissai finir en ne me prononçant pas, histoire de voir la suite de ses actions. J’analysais tranquillement ses gestes et essayait de le comprendre au mieux de mes capacités. Mais il faut l’avouer, je suis nulle dans ce genre de truc. J’arrive difficilement à me discerné moi-même, alors imaginer connaître les autres. D’autant plus que je n’ai jamais connu suffisamment de gens pour pouvoir affirmer mes talents en relation humaine. Quoi qu’il en soit, à travers mes petites lunettes j’aperçu son sourcil sombre s’arquer lorsque je retirai sa main de sur moi. Il devait se questionner à savoir pourquoi une neko prendrait la liberté de blâmé son maître. Évidemment, Wiver ne se gêna pas pour s’approcher encore plus de moi. À quoi d’autre m’étais-je attendu ? À sa place, j’aurais fait pareille. La suite m’offusqua légèrement, ne m’ayant jamais fait toucher aussi brusquement par un homme. En aucun cas je n’avais laissé quelqu’un s’approprié une partie de mon corps, ayant bêtement voulu me réserver pour une personne qui ferait battre mon cœur. Je sais, c’est stupide, mais je n’ai pas toujours été celle que je suis désormais. Avant, je croyais ou du moins j’espérais, qu’un jour je rencontrerais mon prince et qu’il me sauverait du monde dans lequel j’avais grandi. Mais j’ai bien vite réalisé la dure vérité de la vie…

Pour en revenir au sujet principal, je pourrais dire que sa main semblait brûler ma peau nue et que je regrettais aussitôt de m’être vêtue aussi peu chaudement. Je s’avais que j’aurais dû m’habiller de la tête aux pieds, sans lui laisser apercevoir le moindre bout de chair. J’ai la mauvaise habitude de ne pas penser aux conséquences de mes actes, et d’oublier d’imaginer à l’avance l’effet que cela pourrait produire. M’enfin, ce qui est fait est fait, il serait difficile de remonter dans le temps. Ma dernière option : régler les problèmes que j’ai moi-même créés. Parce que vu l’allure que prend la nuit, j’aurai malgré moi envie de lui.

‘’ Lâchez-moi ! Vous êtes définitivement trop près ‘’

Je déposai avec lenteur ma main sur la sienne afin de la retirer, et je reculai d’un pas. Mes yeux scrutaient les siens sans cacher cette même lueur indocile qu’auparavant.

‘’ Je devrais retourner dans ma chambre ‘’

Je tournai les talons, en direction de la sortis. Il fallait éviter toute confrontation ici, elle risquerait de prendre une tournure anormale.

Effectivement mon comportement de démoniaque reprenait parfois le dessus, mais j'aimais cela et je ne m'en plaignait nullement bien au contraire d'ailleurs si j'étais né démon s'était pour l'être pleinement à quoi bon faire des manières ou à refouler ce que l'on est si c'est le but de naître démon, humain, ou hybride que sais je?
Je la fixais, son regard dans le mien à travers ses verres de lunettes à demi baissé laissant briller ses yeux telles des étoiles ou des pierres précieuses.
Je ressentais non la un mal être ni une peur trop grande et effrayante comme beaucoup de regard que j'ai croisés auparavant et qui n'étaient plus aujourd'hui malheureusement pour eux et pour mon bonheur ? Non je n'en avais que faire s'était mieux pour mon ignorance enfin de compte.

Peu à peu il me vint à l'esprit l'image que j'avais toujours eux de mes servants, de mes servantes sous les ordres de mon défunt père. Ils étaient admiratif, je ne les avais jamais vu se plaindre ou se rebeller et malgré que se sois la plupart des hybrides ou des humains ils restaient la à obéir et à ne discuter aucun ordre.Poli, courtois comme nous leur avions si bien appris je voulais un jour que les miennes soient aussi docile que ceux qui m'avaient cajolées ou cédées à mes nombreux caprices d'enfant durant mon enfance et le reste de ma vie.

Oui tu devrais peut être retournée dans ta chambre...

Je lâchais d'un geste vif et leste presque délicat cette partie de son corps si rebondis et ferme en même temps que l'on appel fesse.
Mes yeux reflétais un certains caprice et malin plaisir à vouloir recommencer, je souriais à pleine dent de mes yeux malicieux pétillant telle un enfant voulant recommencer à jouer avec son passe temps favoris mais il n'en fut rien.
Absolument rien en effet, je la contemplais encore un instant puis reviens vers cette petite table de ma chambre faite en bois de noyer et sculptée à la main par un humain artisan qui avais appartenu à ma famille en tant qu'architecte et artisan.
je marchais lentement, m'étirant un long moment avant d'arrivé devant la table, reprenant mon verre en main le remplissant d'alcool je regardais les flammes au sein du foyer de la cheminée noircis par le temps et les cendres noires.

Je prenais une longue gorgée, fronçant les sourcils celui ci semblait moins amer et fort que d'habitude m'enfin s'était toujours ma boisson favorite.
Je me retournais légèrement ne faisant pas attention à Miyuki puis m'installais près de la fenêtre, la ou la clarté de la lune persistait encore à survivre puis je lançais d'une voix calme et posée.

Bonne nuit Miyuki...

Après tout, étais je réellement celui que je croyais être ? Étais je un de ces salauds de démon qui ne pense cas son profits personnel ou à ces biens matérielles ? Ou un simple démon noyant sa crainte de la solitude dans le sexe et l'alcool ?
Peut être...Oui peut être étais je tout cela à la fois....Mais comme bien du monde je ne m'en rendrais compte une fois qu'il sera trop tard, une fois la mort venu à moi sans crainte ni regret je la laisserai alors me guider baissant les bras je sentirai son souffle froid me traversé peu à peu...

» Wanted & Soumission [Pv:Miyuki]
» Dans une grotte surplombant la plage [Azarielle, Miyuki et (Wiver Blades)] [fini]
» Miyuki la neko soumit